“Grands Reportages” : « Passion bonbons, mystères et boules de gomme », dimanche 6 décembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 4 décembre 2020 2836
“Grands Reportages” : « Passion bonbons, mystères et boules de gomme », dimanche 6 décembre sur TF1

Roudoudou, crocodile, perle blanche ou encore sucettes multicolores… Avec plus de 400 variétés, la France est Le pays du bonbon. Pour les Français, la confiserie est avant tout synonyme de nostalgie et de bonne humeur. Certains d’entre eux perpétuent la magie des bonbons de génération en génération, à travers leur créativité, leur recette ancestrale ou encore leur dextérité. Inventeur de bonbons à succès, créateur de confiserie originale ou défenseur de traditions… Pendant plusieurs mois une équipe de “Grands Reportages” a suivi ces amoureux de bonbons.


En Bourgogne, à Flavigny, Catherine a repris la fabrique familiale de petits anis, une recette ancestrale inventée par des moines. « Tout le monde connaît ces petites perles blanches, mais il est temps de leur donner une seconde jeunesse ». Chaque année, depuis 25 ans, la bourguignonne va à Cologne, au salon international du bonbon, car son petit bonbon « so frenchie » s’exporte très bien. Mais Catherine veut reconquérir les petits français plus attirés par les bonbons acidulés et colorés que par son bonbon blanc. Pour relever ce défi, elle va tenter de mettre au point une recette pâtissière avec l’espoir que ses bonbons deviennent un incontournable de galettes des rois : « J’aimerais que l’anis redevienne populaire et retrouve les familles, les grands-mères, les enfants… ». Mais elle va devoir se battre pour convaincre les plus grands chefs français de bien vouloir glisser son petit bonbon dans leurs galettes…

Polo, lui, est un peu le « géo-trouvetout » Français du bonbon. Il en invente depuis presque 30 ans pour l’une des plus grandes marques de confiserie au monde. On lui doit notamment un bonbon « arc en ciel » vendu chaque année à plusieurs millions d’exemplaires : « Ça c’est mon Mozart, je l’ai inventé il y a 25 ans ». Mais chaque année, ce « savant fou » doit créer de nouvelles saveurs. Aujourd’hui c’est aux jeunes adultes qu’il veut parler en créant un bonbon saveur cocktail : « Ce n’est pas parce qu’on a trente ans de métier que ça marche forcément… J’ai l’impression de débuter à chaque nouvelle création… ». Polo teste ses idées de bonbons pendant presque 6 mois, trouvera-t-il cette fois la bonne recette de cocktail, celle qui sera retenue par la marque et commercialisée ?

La création c’est aussi le dada de Frédéric, un pâtissier qui est aussi une bête de concours. Ses bonbons à lui se mangent plutôt avec les yeux. Il participe cette année aux championnats européens de sculpture sur sucre. Face à ses concurrents, il espère faire la différence avec un bonbon très technique… des « bonbons rock ». Pour apprendre cette technique il s’entraîne avec le maître absolu du sucre, Stéphane Klein, un pâtissier qui a fait les Beaux-arts. Mais le jour du concours, il n’aura que 8 heures pour réaliser une sculpture en sucre de plus d’un mètre de haut et extrêmement fragile : « Les deux candidats que je craignais sont très solides... Leur travail est très fin, ça va être vraiment dur d’être le meilleur cette fois ».

Enfin Jean-Marc est allé jusqu’au Japon pour exporter son savoir-faire. Ce pâtissier qui dirige une école de gastronomie à Kobé apprend aux japonais les techniques de la confiserie française d’autrefois. Il réalise avec eux les bonbons de son enfance : roudoudou, sucette, sucre d’orge, des recettes bien différentes des habitudes japonaises : « Je pense qu’ils viennent chercher une image de la France… Les goûts sont un peu déroutants pour eux, tout comme la manière de manger les roudoudous par exemple… ». Avec l’une de ses élèves, Mégumi, il participe pour la première fois à la fête des enfants au Japon. Lors de cet événement, dans un temple, Jean Marc et Mégumi espèrent bien faire découvrir les bonbons français aux enfants japonais. « Nous devons réaliser 20 000 bonbons en deux jours… ». Autant dire que ce n’est pas gagné, d’autant que comme la petite fille de Jean Marc, les japonais préfèrent leur confiserie à eux, des bonbons à base de pâte de haricot ou de riz, beaucoup moins sucrés que dans l’hexagone.

Dernière modification le vendredi, 04 décembre 2020 17:45
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