“Grands Reportages” « Grandes marées : attention danger », dimanche 7 février sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 5 février 2021 3696
“Grands Reportages” « Grandes marées : attention danger », dimanche 7 février sur TF1

Chaque mois, la Lune et le Soleil s’alignent avec la Terre au moment de la pleine lune et de la nouvelle lune. L’action de cet alignement provoque sur Terre le phénomène des « grandes marées ». Elles se caractérisent par des vagues puissantes, des courants et une montée des eaux très importante. Un spectacle unique devenu une attraction touristique et même un business pour certains, un terrain de jeu pour les plus aventuriers, et un danger redouté pour d’autres.

A Saint-Malo, les grandes marées se traduisent par des vagues énormes qui se brisent sur la jetée et les maisons construites face à la mer, tandis que quelques encablures de là, la baie du Mont Saint-Michel se remplit d’eau et transforme le rocher en une île coupée du monde pendant quelques heures.

Chaque année, des milliers de touristes affluent du monde entier pour observer ce phénomène unique dans la baie de Saint-Malo et du Mont Saint-Michel

Virginie Morel est guide assermentée de la baie du Mont Saint-Michel. Elle fait la traversée avec les touristes au moment des grandes marées, et les informe des dangers. « Comme disait un dicton du Moyen-âge, si tu vas au mont, fais ton testament » se plaît elle à leur rappeler dès le début de la traversée. Et chaque année, malgré les nombreuses mises en garde dans un des sites les plus connus au monde pour ce phénomène, des touristes imprudents se font prendre par la mer qui remonte.

Les pompiers du Mont St Michel, eux, interviennent une centaine de fois par an dans la baie pour venir au secours des touristes imprudents. En été, 10 000 personnes visitent chaque jour le site.

Sur l’île de Chausey, dans la Manche, la mer se retire tellement loin - 14 mètres, c’est la plus grande marée d’Europe - qu’elle découvre plus de 350 îles à marée basse, contre 52 à marée haute.

C’est sur ce petit bout de paradis au large de St Malo que Pascal Picoron, chef cuisinier et magnétiseur originaire de Vendée, et sa bande d’amis, se donnent rendez-vous tous les ans depuis 20 ans, au moment des grandes marées. Pas de femmes, juste entre copains pour se retrouver et partir à la pêche à marée basse. « A Chausey, on retrouve un peu notre âme d’enfant, c’est un peu comme une chasse au trésor géante sur les 50 000 hectares que découvre la mer à marée basse ». Et les trésors ce sont les praires, les crevettes et le fameux homard bleu de Chausey, le graal des pêcheurs à pied. Le séjour se termine immanquablement par un festin de crustacés préparés par le chef.

Mais à Venise, les grandes marées, on les redoute ! L’Acqua Alta détruit chaque automne un peu plus le patrimoine ancestral de cette cité unique construite avec ses canaux, au milieu de la mer. Christine Adam vit à Venise depuis 28 ans. Historienne spécialiste de la Sérénissime, elle est devenue guide touristique et comme tous les vénitiens, elle redoute l’acqua alta. Chaque année, elle se prépare au pire. « Peut-être que cette année, nous allons vivre un moment historique, si les digues installées à l’entrée de la lagune, fonctionnent en fin ». La française amoureuse de Venise ne se remet pas du traumatisme de l’acqua altissima du 12 novembre 2019. Cette nuit-là, l’eau est montée jusqu’à 1m87. La ville a été inondée et déclarée en état de catastrophe naturelle.

Les grandes marées, c’est aussi une vague unique pour tous les amateurs de glisse : le fameux mascaret ! Antony Colas, un surfeur originaire du Périgord, est devenu ce qu’on pourrait appeler « un chasseur de mascaret » à travers le monde. Il a même écrit deux livres sur « la fameuse vague de la lune » qui remonte les fleuves sur une centaine de kilomètres, au moment des grandes marées. Après avoir recensé et surfé une centaine de mascarets à travers le monde du Canada à la Papouasie, en passant par la Birmanie, il va partir explorer le continent africain où sont recensés seulement deux mascarets. « C’est la première fois que nous allons en Afrique en quête de ce monstre marin qu’est le mascaret. Et nous avons pour seul indice de son existence une vieille photo datant de l’époque coloniale portugaise » Nous le suivons donc en Guinée Bissau en quête de son premier mascaret africain sur le fleuve Geba, avec deux fidèles, le surfeur breton Erwan Simon, et Bagé, surfeur professionnel d’origine brésilienne.

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