“Grands Reportages” : « Changement de propriétaires », épisode 4, samedi 27 février sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 25 février 2021 3934
“Grands Reportages” : « Changement de propriétaires », épisode 4, samedi 27 février sur TF1

Classiques, insolites, résidences principales ou secondaires, pendant plusieurs une équipe de “Grands Reportages” a suivi des acheteurs et des vendeurs au moment où ils vont se lancer dans un projet immobilier. “Grands Reportages” va vous ouvrir les portes de ces maisons, dont le destin s’apprête à basculer. Une série inédite en quatre épisodes. Vous ne regarderez plus du même œil les panneaux « à vendre », « vendu » ou « changement de propriétaires ».

Francine et Frédéric Mouton ont repéré une école à vendre en Picardie. Ils veulent y créer des chambres d’hôtes. Ils ont fait une offre à 380 000 euros, mais avec les travaux en plus ils ont besoin d’un prêt de 600 000 euros. Refusé par leur banque. « On a fait une demande de financement avec l'apport qu'on allait injecter, les frais de dossier, la garantie hypothécaire, les assurances, l'achat de l'école, les travaux. La première clause qu'on nous avait imposé, c'était : vendez votre maison et le dossier va rouler tout seul. Et finalement, on a essuyé un refus ! ». L’obtention du prêt bancaire conditionne tout leur projet immobilier, pourtant plus possible de faire marche arrière, ils ont vendu leur pavillon et vont déménager dans l’école. Alors ils se lancent sans avoir la somme nécessaire aux travaux. Le préau va faire office de salon et le dortoir des maternelles servira de chambre d’enfant. Le projet de chambre d’hôtes est loin de voir le jour, à moins que Francine et Frédérique obtiennent un accord de prêt immobilier, ils ont déposé une nouvelle demande dans une autre banque.

Morgan et Bérangère ont entamé les travaux dans la maison construite par le père de Morgan. Ils ne sont pas au bout de leur peine. Les devis présentés par les artisans qu’ils ont consultés sont trop élevés, alors ils vont s’occuper eux même du chantier les week-ends, et plusieurs soirs par semaine. La maison est chargée de souvenirs, mais Morgan doit se résoudre à tout casser. Mauvaise surprise, les poutres du salon sont en piteux état, il faut toutes les reprendre. « La chambre de mon père, ça va être la chambre de mon fils aîné, Lucas, il était super proche de son papy et il a voulu choisir la chambre de papy ! ». En faisant revivre sa maison d’enfance, en devenant propriétaire, Morgan a réussi à rendre un dernier hommage à son père, à écrire une nouvelle page de l’histoire de la maison familiale.

Raymond et Sabine sont propriétaires d’un moulin du XIIème en Baie de Somme. Ils veulent le vendre et espèrent trouver des acheteurs qui auront le coup de cœur qu’ils ont eu au moment où ils l’ont découvert il y a vingt ans. Leur moulin est devenu un fardeau. Les agences locales ont dit à Raymond que son bien atypique valait une fortune : un million d’euros mais il n’y a eu aucune visite en six mois. « On voudrait pouvoir se libérer de cette charge et partir à la retraite ailleurs. Dans un premier temps pour le vendre on s’est adressé à une agence région lilloise, il s’est avéré qu’il n’y a eu aucune visite, aucun résultat probant au travers de ces agences. Les agences présentent ça comme une maison. Moi, c’est ce que j’ai eu toujours tendance à leur dire : on n’a pas une maison traditionnelle ! ». Pour vendre leur moulin, ils ont décidé de s’adresser à un expert immobilier spécialisé dans la vente de biens patrimoniaux qui touche des clients sur la France entière : « Je pense que la valeur du moulin et de la dépendance qui va avec, c’est entre 650 000 et 750 000 euros, pas plus ! Mes clients ne sont pas plus bêtes que les autres, ils ne paieront pas le prix que vous évoquez d’un million d’euros ! ». Raymond a l’impression de brader son moulin, mais une première visite a enfin lieu.

Benoît et sa femme Ségolène se sont lancés dans un projet immense. Ils ont racheté une maison qu’ils veulent restaurer en respectant les moindres détails datant de sa construction, au XVIIIème siècle. Ils ont décidé de faire les travaux eux même. « Dans la salle à manger, on va poser un parquet en marqueterie, je l’ai acheté à un antiquaire en matériaux ancien avec l’idée de le monter ici, c’est un parquet exceptionnel. C’est un motif peu courant, comme le papier peint pour la chambre, c’est un papier peint qu’on a chiné, il a l’air neuf mais en fait il a deux cents ans ! ». Le chantier a bien avancé et Benoît doit présenter sa maison à un expert en patrimoine, un conservateur spécialiste du XVIIIème siècle qui doit valider les choix de décoration et donner un avis qui sera un atout pour attirer des clients en quête d’objet de cette époque.

Dernière modification le jeudi, 25 février 2021 10:21
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