“Grands Reportages” « Notre-Dame : dans les coulisses d’une résurrection », dimanche 4 avril sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 2 avril 2021 2992
“Grands Reportages” « Notre-Dame : dans les coulisses d’une résurrection », dimanche 4 avril sur TF1

C’était il y a déjà deux ans… le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris partait en fumée sous les yeux du monde entier. Pendant deux ans, une équipe de “Grands Reportages” a pu suivre le déblaiement, la sécurisation puis le début de ce colossal chantier.

Les hommes et les femmes sur le chantier de Notre-Dame semblent aussi étranges que ce lieu à la beauté mystérieuse. Comme si ce décor déteignait sur eux. Il faut dire qu’ils vivent ici en vase clos. Et qu’ils ont une mission inédite : sauver la cathédrale, la restaurer. Et le faire vite et bien.

“Grands Reportages” a pu observer ces hommes et ces femmes à l’œuvre. Et tenter de comprendre ce qui les anime vraiment. Bienvenue dans les coulisses d’une résurrection.

Il y a ceux qui étaient là avant le drame et qui restauraient déjà Notre Dame avant l’incendie. Comme le charpentier Sylvain Le Bras qui nous prévient tout de suite : « Ce que ça représente pour moi Notre Dame ?! Ça va être long, vous avez du temps devant vous ? »

Notre Dame n’est pas un chantier ordinaire ni pour lui ni pour les autres. Didier Cuiset était lui aussi là avant l’incendie. C’est même lui qui avait monté l’échafaudage autour de la flèche pour la restaurer. La flèche est tombée, l’échafaudage est resté. Et Didier s’est retrouvé avec 300 tonnes d’échafaudages sur les bras, un traumatisme à digérer et un danger permanent à gérer : « oui, ça marque, on choppe des poches sous les yeux, et j’ai pris 10 ans dans la gueule ». Son camarade et acolyte Franck est sur la même longueur d’onde. Lui aussi est en train de démonter l’échafaudage qu’il a monté. Au moment de l’opération la plus délicate il avoue : « j’ai regardé le réveil toutes les heures. Mais ça va bien se passer... »

Il y a aussi ceux qui sont arrivés sur le chantier après le 15 avril 2019. Claire et Thierry, viennent du Mans pour restaurer des vitraux : « pour nous même rentrer dans Notre Dame c’est magnifique, c’est un rêve absolu ». Sauf que Claire et Thierry ont travaillé dans le confort de leur atelier et qu’ils ne savent pas encore si leur restauration va plaire à l’architecte en chef… ou pas.

Mario un Urugayen à l’accent chantant démonte les 8000 tuyaux de l’orgue. Mario est facteur d’orgue et mange aujourd’hui son pain noir. Il espère un jour avoir la joie de remonter l’unique et fameux orgue de Notre-Dame et de le faire chanter à nouveau. Mais il ne sait pas encore si ce sera lui qui sera choisi.

Marie et Marie-Cécile sont restauratrices en peinture. Tous les jours elles font passer les peintures de Viollet-le-Duc du noir le plus sombre au rouge le plus éclatant. Mais après quatre mois de travaux, elles font dix fois le tour de leur chantier pour rien. Elles n’arrivent pas à partir. Elles l’avouent : « le plus dur ici, c’est de passer à autre chose ».

Tout le monde est touché par ce lieu. A sa façon. L’architecte en chef Philippe Villeneuve : « Heureusement que ce chantier est une merveille humaine. Vous entendez ce qu’on entend derrière ? C’est parce que tout le monde est heureux que le chantier avance ». Le Général Jean-Louis Georgelin, l’ancien chef d’Etat-major des Armée qui dirige aujourd’hui le chantier : « quand je vais à la cathédrale, je rêve, et j’imagine entendre l’orgue ! »

Le charpentier Julien Le Bras conclut : « tous les matins mon fils de 3 ans me dit « Papa, tu vas reconstruire la cathédrale. Est-ce que je peux venir avec toi ? »

Un reportage fait d’images exclusives et plein d’émotion.

Dernière modification le vendredi, 02 avril 2021 15:41
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