“Reportages découverte” : « La chance sourit-elle aux audacieux ? », dimanche 27 février sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 25 février 2022 2938
“Reportages découverte” : « La chance sourit-elle aux audacieux ? », dimanche 27 février sur TF1

Parfois, un événement vient bouleverser le projet d’une vie : un accident, un incendie ou un simple choix de vie. Alors que beaucoup baissent les bras certains au contraire trouvent le courage de se battre envers et contre tout pour réussir.

Après avoir tout perdu dans un incendie, Fabien, à la tête d’une entreprise de restauration de 4X4, espère rebondir avec un projet original de jouets automobiles pour enfants.

A 65 ans, Catherine, elle, a renoncé à une retraite paisible pour lancer sa marque de mousse au chocolat.

Olivier, lui, veut sauver un emblème du patrimoine français, la charentaise, suite à la liquidation de la dernière grande manufacture du célèbre chausson.

Passionnée de rapaces, Bélinda a racheté un petit parc animalier en ruine. Malgré d’énormes sacrifices, elle vivote. Cette année, elle va se battre pour doubler le nombre de visiteurs afin de poursuivre son activité.

Pendant plus d’un an, les équipes de “Reportages découverte” ont  suivi ces persévérants qui déplacent des montagnes pour aller au bout de leur rêve.

Fabien est carrossier de formation. Son entreprise de restauration de 4x4, située dans le Tarn, a été complètement ravagée par un incendie. En moins d’une demi-heure, il a tout perdu. « J’ai l’impression d’avoir pris une bombe. C’est réduit à néant ! » Ce géotrouvetout ne se décourage pourtant pas. Depuis une dizaine d’années, il a un rêve secret : créer une gamme de jouets innovants : des 4X4 en miniatures, semblables à des vrais, en tôle et avec un moteur, qui peuvent aller à 50 km ! « On s’est rendu compte que le jouet en tôle n’existe plus depuis plus de 40 ans en France ! » Malgré son enthousiasme, Fabien va cumuler les difficultés. Il sera à deux doigts de déposer le bilan. « Aujourd’hui, je me prépare à prendre une décision entre continuer ou annoncer aux employés, il faudra avoir le courage de le faire, que ça s’arrête ».

Catherine, 65 ans, a tout quitté pour lancer sa marque de mousse au chocolat avec Philippe, son mari. Salariée chez pôle emploi, elle démissionne à 59 ans, pour vivre de sa passion : la pâtisserie. Elle participe au concours de la meilleure mousse au chocolat, et victoire, elle remporte le premier prix. Son fils Alix, qui vit à Tokyo, lui propose de venir faire découvrir ce dessert très français, aux japonais. Catherine passe alors un CAP de pâtisserie. Puis, le couple change de vie et s’installe au Japon. Ils créent un logo, fabriquent puis vendent leurs mousses au chocolat lors d’évènement dans des grands magasins et c’est un succès. Mais faute d’investisseurs, sans moyens financiers, ils sont obligés de rentrer en France. Aujourd’hui le couple recherche des investisseurs pour lancer leur marque dans l’hexagone. Pour Catherine, c’est une course contre la montre. « Je n’ai pas 30 ans et si je veux voir mon projet aboutir c’est maintenant. » Des grands noms de la gastronomie vont lui donner un coup de pouce. Catherine réussira-t-elle à lancer son projet en France ?

Près d’Angoulême, la dernière grande manufacture de charentaises a été liquidée il y a quelques mois. Pour sauvegarder cet emblème du patrimoine français, Oliver veut relancer un atelier, avec d’anciens employés et des machines d’époque, qui sont aujourd’hui introuvables. « La société dans laquelle je travaillais a déposé le bilan. Il n’y a plus de véritable fabricant de charentaises en Charente. Avec Michel un ancien collègue, on a retroussé nos manches et aujourd’hui on est prêt ouvrir notre atelier ». Dans la famille d’Olivier, on fabrique des chaussons depuis quatre générations. L’ancienne usine de ses grands-parents va d’ailleurs être vendue aux enchères. Olivier espère remporter cette vente pour récupérer de vieilles machines, les seules à pouvoir fabriquer la charentaise traditionnelle, avec du fil et sans colle. Ces vieilles antiquités risquent de partir à l’étranger. « J’aimerais être plus vieux de 2 heures pour être fixé sur le devenir de ce matériel ! » Olivier va devoir se battre pour relancer la fabrication de ce chausson mythique. Il n’a que quelques mois pour réussir le lancement de sa collection afin de préserver ce savoir-faire en Charentes.

Bélinda a racheté, il y a 4 ans, un parc animalier à l’abandon dans le Verdon. Elle y élève une vingtaine de rapaces, des chiens-loups et des couatis. Après des débuts très difficiles avec seulement un client par jour, elle a aujourd’hui une cinquantaine de visiteurs par jour, mais elle n’arrive toujours pas à se dégager de salaire. « Être passionnée c’est bien beau mais faut manger ! ». Deux bénévoles l’aident à réparer les volières, entretenir le parc et assurent les animations. Pour son spectacle, Bélinda a formé son fils Teddy à la voltige. Mais cette saison, la jeune femme va cumuler les mauvaises surprises. Elle cherche à tout prix à se diversifier pour survivre. Elle se donne une dernière chance, pour doubler le nombre de visiteurs, grâce à son nouveau spectacle de voltige, et des animations lors de mariages. En fin de saison, elle dressera le bilan de son parc animalier et prendra alors la décision de poursuivre ou d’arrêter son activité.

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