“Grands reportages” : « Le quotidien d’un commissariat », samedi 16 juillet sur TF1 (vidéo)

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 14 juillet 2022 1760
“Grands reportages” : « Le quotidien d’un commissariat », samedi 16 juillet sur TF1 (vidéo)

De la police on connait les grands services, dits « prestigieux », la « Crim », les « Stups », les grandes affaires, les courses-poursuites. Pourtant le quotidien d’un commissariat de ville moyenne est bien différent et il n’en n’est pas moins surprenant, parfois intriguant.

Il faut traiter une succession de petites histoires en apparence anodines : une disparition inquiétante, un voisin harcelant, un mineur qui a raté son train, … des affaires où l’accueil et la prise en charge des victimes sont déterminants.

A Boulogne-sur-Mer, aux côtés des policiers, travaillent aussi d’autres professionnels, aux métiers moins connus. Leur rôle : accompagner et rassurer les victimes jour et nuit. Un rôle social très loin de l’image répressive de la police.

Exceptionnellement, pour mieux saisir l’ambiance d’un commissariat, “Grands Reportages” a été autorisé à poser son propre système de caméra dans celui de Boulogne-sur-mer. Voici… la réalité d’un commissariat.

Olivier a 45 ans. Il travaille à l’accueil depuis dix ans. C’est lui qui oriente et conseille ceux qui se présentent au commissariat. Il est à la fois la tour de contrôle, et le premier filtre. Olivier doit sans cesse composer avec des demandes différentes, passer de la plaisanterie au sérieux, de la victime mineure d’agression sexuelle à la « SDF » qui vient saluer ses « amis policiers » avant de quitter la ville. Parfois victime du manque de patience et de l’impolitesse du public, il fait un constat : « J’ai l’impression que les gens n’aiment pas trop les forces de l’ordre. Ils ont une image négative de leur police ».

Pascal est son alter ego de nuit. Contrairement à Olivier, il porte un uniforme. Il reçoit un public totalement différent la nuit. « Beaucoup de misère, d’alcool et de violences ». C’est lui qui s’occupe des gardes à vue, des “oiseaux de nuit”, comme il aime dire. Après trente ans dans la police, il assume son rôle au poste d’accueil. « Au début on entre dans la police, on a une arme, un uniforme, on se dit « whouah ». Mais en fait, dans la police, 90% de notre travail, c’est du social ».

Le commissariat de Boulogne-sur-Mer a la particularité de compter dans son effectif une intervenante sociale. Depuis 2006, Virginie accompagne les victimes dans l’urgence. Femmes battues, cas psychiatriques, assistance sociale... Elle prend en charge toutes les personnes fragiles dans son bureau. Elle fait le lien entre les interventions de police et les services sociaux. Au risque de choquer, pour Virginie, « la plainte n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas parce qu’on reçoit une claque qu’il faut porter plainte. Il faut savoir analyser le contexte, car la plainte peut avoir des conséquences désastreuses sur la vie de la victime. »

Aurélie a 39 ans. Cette jeune maman fait partie de la Brigade locale de protection de la famille. Spécialisée dans les affaires impliquant des mineurs, elle sait comment parler aux victimes, et les mettre à l’aise en les écoutant. « La parole des mineurs, c’est sacré. Ce ne sont pas des victimes comme les autres. Je m’en rends d’autant plus compte depuis que je suis moi-même mère de famille ». Elle doit faire la part des choses entre un travail difficile, dans lequel les mœurs occupent une place importante, et élever son petit garçon. « Ce n’est pas évident quand je gère une affaire de pédophilie qui a eu lieu dans la même école que mon fils. Il faut être fort mentalement ».

Dernière modification le jeudi, 14 juillet 2022 16:56
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