Pendant une année les équipes de “Grands Reportages” ont suivi des « cordons bleus » sur le chemin de l’excellence. Ils ont été admis dans trois des écoles les plus prestigieuses mais vont devoir tout apprendre. De la découpe des légumes aux tables des plus grands chefs étoilés, “Grands Reportages” a accompagné une dizaine d'entre eux…dans ces écoles des saveurs…pour le meilleur et parfois le pire.
Épisode 2
Antoine et Mattéo, sont Compagnons du Devoir à Paris. A 20 ans et 17 ans, ils se sont lancé le défi de participer à un concours en binôme. Et pas n’importe quel concours : celui du meilleur croc-en-bouche de France, une pièce montée en choux. Thème cette année : l’automobile de la Belle époque. De jour comme de nuit, le duo va enchaîner les entraînements pour réussir sa pièce. « Il y a des moments difficiles, mais quand on arrive au bout on est contents, donc c’est pour ça qu’on continue ! » Mais avant de voir le jour cette pièce-montée va leur jouer de sacrés tours…
Jean est franco-suisse. A 29 ans, il fait sa rentrée des classes à l’école du Cordon Bleu. Cet ancien ingénieur en reconversion professionnelle, a mûrement réfléchi et a investi toutes ses économies dans cette formation. Il se donne trois mois pour se former aux bases de la cuisine. « Avant de me lancer, j ‘ai clairement eu des moments de panique reconnait-il ». Jean n’a pas le droit à l’erreur et va tout faire pour se prouver qu’il a eu raison de changer de voie.
Isabelle, elle, est pâtissière depuis près de 10 ans dans un palace à Monaco. Mais elle n’est pas du genre à se reposer sur ses acquis. Elle a décidé de se former à la chocolaterie à Tain l’Hermitage. « Ça fait beaucoup d’heures de travail, il faut arriver à gérer la formation, la vie personnelle, le travail et surtout le diplôme à la fin de l’année ». Pour corser le tout, elle s’est lancée avec un camarade dans la fabrication d’un éléphant en chocolat massif de 40 kilos ! Une réalisation digne des plus grands chocolatiers mais qui va leur donner bien du fil à retordre.
Pendant plus d’un an, les équipes de “Grands Reportages” ont suivi les rêves, les ambitions mais aussi les moments de doute et de découragement des toqués de gastronomie.