Maquilleuse professionnelle, future star du music-hall, brodeuse d’exception ou encore artificier : ces français ont choisi comme métier de nous faire rêver ! Au quotidien, ils déploient toute leur énergie pour faire briller les yeux des spectateurs. Chacun dans leur domaine, ils s’apprêtent à relever un défi très important dans leur carrière.
A l’image de Virginie. A 22 ans, cette maquilleuse professionnelle va s’envoler pour Rio, au Brésil, afin de participer pour la première fois de sa vie au plus grand carnaval de la planète. En un temps record, elle devra maitriser des techniques de maquillage complexes afin de sublimer près de 900 danseurs d’une école de samba. « Au niveau artistique, c’est le plus gros événement qui existe dans le monde. Je ne pense pas faire un autre événement comme ça. » Une opportunité unique pour sa carrière.
Loin de l’ambiance folle du carnaval, Lisa, 21 ans rêve d’être sous les projecteurs. Elle a intégré l’unique centre de formation en France dédié aux arts du music-hall, situé au Mans. « A la base, je suis danseuse, la comédie ça me plait aussi. Mais le chant, ce n’est pas ce que je maitrise. C’est encore un peu bancal. » Et pourtant, la jeune femme n’a que quelques mois pour s’entrainer et exceller dans ces trois disciplines avant son examen final.
Créer des événements féériques et hors du temps : c’est le métier d’Arnaud. Artificier depuis 25 ans, il conçoit des spectacles aux quatre coins de la France. Cette année, il se présente au festival pyrotechnique de Cannes, un concours qui rassemble les plus grands artificiers du monde. « Gagner Cannes, c’est un rêve de gamin. Quand j’étais jeune artificier de petites communes à mes débuts, je voyais ça et je ne m’imaginais même pas venir participer à ce festival. C’est l’un des plus réputés. » Du choix des explosifs à la mise en place du show : Arnaud va tout faire pour décrocher la première place.
Ancienne bibliothécaire, Corinne s’est reconvertie comme brodeuse d’art. A 62 ans, elle dirige l’un des derniers ateliers de broderie en France. Sollicitée par un grand couturier, elle dispose de quelques mois pour parer d’or et de lumière les vêtements de sa collection. 37 000 strass, perles et paillettes que l’artisan va devoir broder une à une. Un travail d’envergure qui met en jeu la réputation et le savoir-faire de son entreprise. « On a une énorme concurrence internationale, essentiellement indienne. C’est important de montrer qu’en France, on a les meilleurs brodeurs. Et les défilés, c’est la meilleure vitrine ! »