Des Baléares aux Cyclades en passant par les îles françaises, italiennes ou croates, on recense plusieurs dizaines d’îles en Méditerranée. Ces confettis de terre perdus en pleine mer recèlent une infinie variété de paysages, de cultures, de gastronomies et de trésors naturels ou historiques. Cette richesse, associée à l’art de vivre à la mode méditerranéenne, font de ces îles de petits paradis hors du temps, où de plus en plus de Français décident de tenter leur chance, ou de poser définitivement leurs valises.
C’est donc pour une Odyssée moderne que nous embarquons avec eux, dans ce feuilleton en 4 épisodes. Le temps d’une simple escale ou pour toute la vie, tous rêvent d’ailleurs, de rencontres hors des sentiers battus, d’aventures et de réussite. Tous ont un défi personnel ou professionnel à relever. Mais ces destins croisés ont un point commun : ils célèbrent chacun à sa manière la magie de ces îles, les perles de la Méditerranée.
13:40 Épisode 2
Dans l'épisode 2, Michèle Richer va enfin voir l'aboutissement de tous ses efforts conjugués avec le savoir-faire exceptionnel des maîtres verriers de Murano: la réalisation et le montage de ses 8 lampadaires destinés à une riche famille orientale. "Un joli moment solennel. Il n’y a pas de bruit, on regarde. même si je sais par coeur comment ça se monte, mais voilà, ça prend vie. ça se joue au moindre détail en fait. C’est des ajustements, des dimensions. Et c’est là où mon dessin, je vois qu’il est respecté. Donc ça fait plaisir!"
Nous retrouvons aussi Laurent Labarthe et ses yachts à Mykonos. Sur l’île de tous les excès, le chef d’entreprise doit répondre à toutes les demandes de ses clients : « Ça c’est un champagne à 300-400 euros. Pas trop cher non ? Ca va ? Pour la démesure de Mykonos ? » Mais surtout, Laurent va devoir organiser le transfert en bateau d’une superstar grecque, Anna Vissi ! Il doit escorter la chanteuse jusqu’à l’un des bars les plus prisés de l’île… si le vent ne vient pas perturber ses plans !
Sur les côtes croates, David Topic et Valentina Matesic, frère et soeur, se sont aussi associés dans le travail, pour faire découvrir aux touristes l'archipel des îles Kornati, 150 ilots sauvages aux airs de bout du monde, et la presqu'île de Zadar, célèbre pour sa richesse historique et architecturale. Ensemble, ils veulent monter un circuit qui combine escapade en mer et jeu de piste dans le presqu'île. Une manière pour eux de resserrer leurs liens familiaux, et de rendre hommage à la terre de leurs origines. "C’est facile de travailler avec son frère, souligne Valentina, on se comprend sans se dire les choses. Et ça rend très fiers nos parents aussi. On est revenus au pays de nos parents qu’ils avaient quitté il y a une quarantaine d’années. ça leur fait vivre des choses très émouvantes..."
Au cœur de la Méditerranée, Valérie Dosogne et Massimiliano Diforti ont choisi la Sicile pour se dire « oui ». Dans un écrin exceptionnel, une église ouverte sur l’île d’Ortigia et une grotte troglodyte à Syracuse pour la fête, le jeune couple a décidé de faire la part belle aux traditions : calèche, cérémonie en Italien, spécialités culinaires made in Sicile … Ils pourront compter sur l’aide de Patrick et Roxana, un couple de wedding-planner franco-sicilien, qui veilleront aux moindres détails : « le jour d’un mariage, on ne peut rien laisser au hasard », souffle Roxana. Du repérage aux préparatifs jusqu’au jour J, organisateurs et mariés feront le maximum pour que ce jour soit inoubliable.
Dans les Baléares, nous rencontrons Emmanuel et Stéphanie de Sola. Avec leurs deux filles, ils ont quitté l’agitation de la vie parisienne et le rythme effréné de leurs emplois pour le calme de Minorque. Sur place, Emmanuel a choisi de se reconvertir dans la boulangerie : l’ancien cadre fabrique et vend désormais du pain français dans sa petite boutique, Pigalle ! Stéphanie, elle, a quitté le monde de la mode pour l’immobilier. Pour que leur intégration soit complète, ils ont également inscrit leurs filles à l’école locale… où l’on ne parle pas français ! Cette saison est celle de tous les tests pour la petite famille, qui a abandonné des revenus confortables en France pour un cadre de vie idyllique à Minorque. « C’est vrai qu'on est sur une île et c'est un petit peu paradisiaque. Mais il faut quand même qu'on gagne notre vie. Donc le projet de la boulangerie aujourd'hui, il fonctionne, mais ça peut pas suffire en fait pour une famille », explique Stéphanie. Ont-ils fait le bon choix ?
14:50 Épisode 3
Erika Archambault, la nouvelle cheffe exécutive des 3 restaurants de l’île-forteresse de Mamula au Monténégro, va devoir concocter un menu gastronomique pour la nouvelle carte. Son vœu le plus cher : ancrer sa cuisine dans la culture culinaire locale, tout en lui apportant la petite touche personnelle qui lui permettra de se singulariser. Pour cela, elle va aller à la rencontre des producteurs de la région, pêcheurs et maraîchers, et même dénicher quelques ingrédients surprise sur le minuscule ilot de Mamula… Ses créations convaincront-elles la clientèle très exigeante du palace ? Erika le sait, « A chaque fois on doit refaire ses preuves et on remet notre tête sur le billot, on recommence presqu’à zéro. Surtout dans un pays où tout est différent de tout ce que je connais. Donc c’est plein de challenges ! »
En Sicile, Valérie et Massimiliano se sont enfin dit « oui ». Tandis que les amoureux profitent de la magie de l’instant, Roxana et Patrick, les wedding-planners, n’ont pas une minute à perdre… En éclaireurs, ils partent s’assurer que le lieu de la réception est prêt pour accueillir les invités. L’heure est désormais à la fête ! Avec une vue imprenable sur la Méditerranée, les mariés et leurs soixante convives profitent d’un diner d’exception avant de rejoindre le lieu de la fête : une grotte façonnée par la mer. Entourés de leurs famille, amis et immergés dans ce décor somptueux, le couple se sent bénit par la Méditerranée et ses îles : « Je pense que ça va vraiment rester dans notre mémoire toute notre vie, c’est quelque chose de hors du commun ».
Dans les Cyclades, sur la petite île d’Amorgos, Nathalie Mourier est tombée amoureuse de la Méditerranée et… de Iakovos, un menuisier grec. Sur cette île qui a servi de décor au film le Grand Bleu, l’ancienne instructrice de plongée souhaite pérenniser son installation et développer sa propre activité. « Cette boutique, c’est un pari sur l’avenir. Si ça fonctionne, je deviendrai 100% grecque ». Cet été, elle rénove une maison cycladique traditionnelle ayant appartenue à la famille de Iakovos pour y implanter sa boutique d’artisanat. Avec l’aide de son conjoint menuisier, ils font le pari du 100% fait-main : des porte-clés aux cartes postales en passant par des créations originales, ils souhaitent exprimer toute l’identité de l’île. La boutique sera-t-elle prête pour assurer le début de la saison ? Face aux colifichets peu onéreux qui essaiment sur cette île touristique, les créations du jeune couple sauront-elles séduire leurs clients ?
Dans les îles espagnoles des Baléares, Emmanuel et Stéphanie ont fait le choix d’une nouvelle vie. Avec leurs deux filles, ils ont quitté l’agitation de la vie parisienne et le rythme effréné de leurs emplois pour le calme de Minorque. « Ce dont on avait envie, c’est de leur offrir un autre cadre à cet âge-là où finalement, ce qui est le plus important, c’est peut-être plus la liberté, la nature, des parents un peu moins stressés ». Sur place, Emmanuel a choisi de se reconvertir dans la boulangerie : l’ancien cadre fabrique et vend désormais du pain français dans sa petite boutique, Pigalle ! Stéphanie, elle, a quitté le monde de la mode pour l’immobilier. Pour que leur intégration soit complète, ils ont également inscrit leurs filles à l’école locale… où l’on ne parle pas français ! Cette saison est celle de tous les défis pour la petite famille, qui ont fait le choix d’abandonner des revenus confortables en France pour un cadre de vie idyllique à Minorque...
16:10 Épisode 4
Baptiste Salducci, un jeune chef qui rêve de se faire un nom à Ibiza en organisant des réceptions pour une clientèle prestigieuse, va devoir passer un grand oral avant de se faire adouber par l’une des conciergeries de luxe les plus chics de l’île. « Le problème, explique-t-il, c’est qu’une réputation, c’est long à se faire mais quand c’est une mauvaise réputation, ça va très vite. C’est pour ça que quand tu démarres, vaut mieux pas se planter ! » Il devra ensuite préparer un cocktail dinatoire pour un groupe de Français sur un somptueux voilier des années 30… Et des préparatifs au service en plein mer, l’expérience va s’avérer plus mouvementée que prévu…
Sur l’île voisine de Minorque, Stéphanie et Emmanuel de Sola vont tenter le tout pour le tout pour enfin accéder au succès : tandis que Stéphanie va réussir à convaincre un riche couple anglosaxon de lui louer une villa somptueuse pour leur mariage, Emmanuel, le néo-boulanger, va essayer de persuader l’un des organisateurs de réception les plus en vue de l’île de s’approvisionner chez lui en pain. Pour lui l’enjeu est énorme : ce très gros client pourrait enfin permettre à sa petite entreprise de devenir rentable. « Ça représente à peu près une centaine de kilos de pain potentiel par semaine, parfois entre 500 et 1000 guests sur trois jours. Donc oui, c'est très important ! »
Au cœur de la Corse, dans la région sauvage du Niolu, Nathalie et Stéphane Luisi se sont donné quelques mois pour redonner vie à un vieil hôtel décati, dans l’espoir d’apporter un peu d’animation au petit village de Calacuccia. Parisiens tous les deux, ils ont plaqué à la fois leurs métiers respectifs et le tumulte de la capitale dans l’espoir d’une vie plus tranquille. Mais dans l’immédiat, l’heure n’est pas au repos… Les travaux de l’hôtel battent leur plein et le couple n’hésite pas à mettre la main à la pâte . Comme le souligne Nathalie, « C'est le projet de notre vie. Donc y participer et y contribuer, c'est aussi une évidence. Que ce soit le samedi, le dimanche, les jours fériés. De toute façon, on est 100 % dévoué à cet établissement. » Mais les aléas des travaux risquent fort de leur réserver quelques déconvenues…
Enfin en Grèce, sur l’île d’Égine, Pascaline Bossu est une artiste plasticienne au planning bien chargé pour un début d’été. Elle s’est vu confier une importante mission par la propriétaire d’un hôtel en rénovation : créer l’intégralité de la collection textile du futur établissement. Cette expatriée de longue date, amoureuse de son pays d’accueil, a pour consigne de s’inspirer des costumes traditionnels grecs. « La difficulté de cette commande, ça va être de marier l’aspect traditionnel sans tomber dans quelque chose de trop rétro. Il faut arriver à donner la petite note pétillante de modernité » Son amie Bertille, une autre artiste insulaire, a été chargée de peindre une grande fresque inspirée des paysages d’Égine – célèbre pour ses vestiges et ses pistaches. Ensemble, elles partiront en quête d’inspiration à Égine et à Hydra où un musée conserve des costumes qui pourraient bien donner quelques belles idées aux artistes. Réussiront-elles à exprimer l’identité d’Égine dans leurs créations ? La propriétaire de l’hôtel, très à cheval sur les traditions grecques, sera-t-elle satisfaite de leur travail ?