"Grands Reportages" : Les disparues de la gare de Perpignan, épisode 3 samedi 25 janvier 2025 sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 23 janvier 2025 1371
"Grands Reportages" : Les disparues de la gare de Perpignan, épisode 3 samedi 25 janvier 2025 sur TF1

Samedi 25 janvier à 13:40 dans "Grands Reportages", TF1 diffusera le troisième et dernier épisode de la série documentaire « Les disparues de la gare de Perpignan » réalisée par Patrick Taulère et Laura Chemouny.

C’est l’un des faits divers les plus marquants des années 90-2000. Une traque de plus de 20 ans qui hante encore les enquêteurs de l’époque !

A la fin des années 90, le quartier de la gare de Perpignan devient le théâtre d’une série de disparitions et de meurtres. Les victimes sont des jeunes femmes très jolies, la vingtaine, brunes. Elles rentraient toutes chez elles, à pied, et sont toutes passées autour de la gare. Elles s’appelaient Mokhtaria, Marie-Hélène et Fatima. Elles ont été assassinées, certaines atrocement mutilées. Puis il y a eu Tatiana. Elle, a disparu en sortant de la gare. Sans témoin. Son corps n’a jamais été retrouvé. Une énigme encore aujourd’hui...

Ces jeunes filles sont tristement connues sous le nom des « Disparues de la gare de Perpignan ». Ce n’est que 17 ans plus tard qu’un homme a été interpellé…presque par hasard…il s’appelle Jacques Rançon !

Cette série en 3 épisodes suit le fil des investigations menées à l’époque par les services de la PJ de Perpignan. Les principaux enquêteurs reviennent sur cette affaire qui les a hantés pendant 17 ans et dont ils ne se sont jamais réellement remis.

Épisode 3  Le monstre a parlé

Lorsque ce 3ème épisode débute, Felix Marteill et Joseph Belmonte, deux des principaux enquêteurs de l’affaire des « disparues de la gare » ont pris leur retraite, avec le goût amer des affaires non résolues « On a sacrifié notre vie personnelle, notre vie privée également pendant des années pour élucider cette affaire, on n’a rien lâché pour les familles. Alors quand je suis parti sans savoir qui était le meurtrier, j’ai pleuré. C’est une catastrophe pour un policier » explique encore plein d’émotion Joseph Belmonte.

Seul le meurtre de Fatima a été élucidé. Tatiana, évaporée en 1995, reste toujours disparue. Quant au meurtrier de Moktharia et Marie Hélène, il court toujours….

Mais en 2014 – soit 17 ans après le meurtre de Mokhtaria – coup de théâtre ! Une nouvelle juge d’instruction et un nouvel enquêteur sont nommés à Perpignan. Ils se replongent dans cet énorme dossier s’appuyant sur de récentes avancées scientifiques. « En 2014, on nous explique qu’il existe un nouveau logiciel qui provient du FBI. Il permet de pouvoir intégrer dans le fichier des empreintes génétiques un profil partiel. Or nous avions un profil partiel sur la chaussure de Mokhtaria. Mais avant cette date, on ne pouvait pas l’exploiter. » précise Gilles Soulié, l’ex-chef de la PJ de Perpignan.

C’est ainsi que sont relancées de nouvelles analyses et, pour la toute première fois, depuis 17 ans, l’enquête va avancer de manière spectaculaire.

L’ADN présent sur la chaussure de Mokhtaria – et conservée pendant toutes ces années - va enfin parler et révéler le nom du tueur de la gare de Perpignan ! Et, contre toute attente, son profil est loin de celui qu’avait dressé la police. Il n’est ni médecin ni chirurgien comme les experts l’avaient annoncé à l’époque, il n’est pas non plus l’homme malin et rusé capable d’être passé entre les mailles du filet pendant presque deux décennies, comme l’imaginaient journalistes et policiers.

Il s’agit de Jacques Rançon, un homme manutentionnaire arrêté en 1999 pour avoir poursuivi une jeune femme en voiture la nuit et avoir tenté de l’agresser. Nous l’avons vu dans l’épisode 2. Mais aucun élément ne permettait alors de le relier à l’affaire des disparues.

Commence alors une garde à vue corsée avec une stratégie très fine mise en place par la juge d’instruction et l’enquêteur de l’époque. « Alors on ne sait pas ce que les enquêteurs ont dans le dossier, on ne sait pas quelle va être la surprise qu’ils vont sortir à un moment donné de leur chapeau. Mais en tout cas, on sait que manifestement ils ont des éléments et que ça va tomber » se souvient Me Capelet, l’avocat du présumé coupable.

Jacques Rançon tombe dans le piège des enquêteurs et finit par avouer les horreurs qu’il a commises.

« C'était un moment je dirais exceptionnel dans une carrière de policiers. J'étais un privilégié parce qu’on fait ce métier pour des moments comme ça. C'était dans le calme de la nuit. C’est là que Rançon passe aux aveux » se rappelle Gilles Soulié.

Ce n’est que 4 ans plus tard, en 2018, 20 ans après le 1er meurtre, que s’ouvre le procès de celui que tout le monde nomme « le tueur de la gare ». « Il y avait un monde pas possible à l'audience. Il y avait des queues devant le tribunal. Les gens se battaient pour rentrer, pour voir la bête, pour voir le monstre. C’était comme au cirque, “Alors c'est lui?”, “Comment il est” » raconte Gilles Soulié.

Cet épisode revient sur le déroulé de ces 3 semaines de procès sous haute tension, où les familles des victimes ont affronté le meurtrier de leurs filles. Un tueur en série hors norme qui laissera tout le monde de glace.

Dernière modification le jeudi, 23 janvier 2025 20:02
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