Avec l’épidémie de coronavirus, les pays européens veulent amplifier et améliorer le suivi des personnes contaminées. Un débat a eu lieu il y a quelques jours au parlement européen, et en France la semaine prochaine. La France met en avant un système différent de la plupart des autres pays européens.
L’émission commencera par un reportage en Estonie.
Ce pays, tout au Nord de l'Europe : 1,3 million d'habitants et qui il y a encore 30 ans faisait partie du bloc soviétique, est déjà allé très loin dans le fichage des patients.
Les Estoniens sont incités - et ils le font volontiers - à confier toutes leurs informations personnelles de santé à l'Etat... L’ambition est d’avoir suffisamment d’informations pour devancer les problèmes de santé qui peuvent apparaître. Le gouvernement estonien veut même exporter son modèle.
Un reportage de Jérôme TOURNIER et Yaël GOUJON.
Deux invités dans ce numéro :
Ayden TAJAMAHDY, chargé des études, des stratégies et des statistiques à la CNAM (caisse nationale d’assurance maladie) qui nous dira si un tel système pourrait voir le jour en France et avec quelles conséquences.
Véronique TRILLET-LENOIR, cancérologue, députée européenne LREM-Renaissance : l’application Stop Covid en projet en France prévoit de conserver les données dans un serveur central, alors que les autres pays européens préfèrent un stockage dans les téléphones portables. Deux approches dont elle nous dira si elles sont compatibles pour faire face aux épidémies. Tout en garantissant les libertés individuelles.
