Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes, une agglomération qui compte plus d’1,5 million d’habitants où la délinquance reste une question centrale. En 2021, les violences intrafamiliales et les cambriolages en forte augmentation demeurent un point noir. Autre préoccupation, la mortalité routière : les délits routiers engendrent en moyenne 30 décès par an alors les policiers sillonnent les routes pour intercepter les chauffards.
Durant deux mois, nous avons suivi les motards de la Formation Motocycliste Urbaine ou FMU. Lors de soirées arrosées, le Brigadier-chef Bruno et ses collègues patrouillent sur tous les axes lyonnais et traquent les conducteurs qui tentent de se soustraire aux contrôles. À 46 ans, avec 25 années de police au compteur, son expérience lui permet d’intervenir sur des interpellations musclées notamment quand un chauffard force les barrages de police.
Lyon compte l'un des maillages routiers les plus importants du pays. A6, A42, A7 ou A43, des autoroutes prises d’assaut particulièrement lors des chassés croisés des vacances. Pour veiller à la sécurité de ces grands axes, la brigade CRS autoroutière de Chassieu se déploie aux quatre coins de l’agglomération.
Les équipes du magazone "Enquête d'action" ont suivi le sous-brigadier Franck, un policier de 45 ans très expérimenté. Depuis six ans au service de nuit de la CRS autoroutière, son passé dans les services de la brigade anti-criminalité constitue un atout. Avec un secteur routier de plus de 700 kilomètres à surveiller, il est constamment sollicité.
En voiture ou à moto, plongée avec la police dans les chaudes nuits lyonnaises.
