17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 3 avril 2023, Caroline Roux recevra : Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans Frontières.
Reporters sans frontières (RSF) publie un rapport, ce lundi 3 avril, sur les conditions d’exercice de plus en plus difficiles du métier de journaliste au Sahel en Afrique avec des "menaces croissantes" sur la liberté d’informer. L’ONG craint que cette région d’Afrique ne devienne bientôt "une zone de non-information".
Christophe Deloire reviendra sur tous les combats en cours de RSF, au nom du droit à l'information.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les invités :
Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.
Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L’Express.
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Frédéric Dabi, directeur général de l'institut de sondages IFOP, auteur du livre « La fracture ».
Le thème de l'émission : Macron dans Pif, Schiappa dans Playboy...
Dans l'attente de la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, attendue le 14 avril prochain, la Première ministre va multiplier cette semaine les consultations pour tenter de reprendre la main. Mais la tâche s'annonce rude tant le blocage est complet aux niveaux politique et social. Emmanuel Macron a chargé sa Première ministre d'élargir sa majorité, mais personne ne voit comment. La chef du gouvernement reçoit ce lundi les représentants des groupes parlementaires. A gauche, les communistes, la France insoumise (LFI), les écologistes et les socialistes ont décidé de boycotter la réunion et d’aller défendre leur recours devant le Conseil constitutionnel demain. Les socialistes demandent à être reçu mardi par Emmanuel Macron et les députés communistes ont indiqué qu’ils entendaient aller le même jour à l'Elysée pour, symboliquement, remettre un courrier au chef de l’Etat lui demandant de retirer sa réforme. La droite, de son côté, a accepté de se rendre à Matignon mais l’exécutif n’attend plus grand-chose depuis l’épisode du 49.3 à l’Assemblée nationale sur les retraites et les divisions apparues au sein du groupe LR.
Mercredi Elisabeth Borne a rendez-vous avec l'intersyndicale, avant une nouvelle journée de mobilisation prévue le lendemain. Cette première rencontre avec les organisations syndicales depuis le début de la mobilisation, il y a plus trois mois, est très attendue mais elle pourrait être brève alors que l’exécutif exclut toute pause dans la mise en œuvre de la réforme des retraites. "On ne peut pas mettre un projet de loi en pause, ça n'existe pas", a encore déclaré ces derniers jours la Première ministre. Des propos pris comme une provocation par les syndicats et la gauche qui demandent ce préalable à toutes discussions sur de nouveaux sujets. La nouvelle patronne de la CGT, Sophie Bidet, a d’ailleurs prévenu ce lundi matin au micro de France Inter : Sans retrait "le rendez-vous risque d'être très rapide ". " On ne peut pas parler d'autres sujets tant qu'on ne retire pas cette réforme, le gouvernement doit le comprendre", a déclaré la nouvelle secrétaire générale de la CGT convaincue que la réforme des retraites "ne s'appliquera jamais".
Dans ce contexte politique et social extrêmement tendu, où les ministres sont priés d’éviter les déplacements en province, et chaque mot doit être pesé, la Première ministre semble néanmoins avoir bien du mal à tenir ses propres troupes. Ainsi la secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative pose cette semaine en Une du magazine Playboy, à qui elle a accordé une longue interview concernant les droits des femmes. Un choix largement commenté ce lundi, qui après l’interview d’Emmanuel Macron dans le magazine Pif, dénote de choix de communication pour le moins déconcertants, en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Et ce alors que la cote de popularité de l’exécutif et en particulier du président de la République ne cesse de chuter dans les enquêtes d’opinion. Seuls 15 % des Français se disent désormais convaincus que le chef de l'Etat peut encore rassembler selon un sondage Elabe du 23 mars. Même au sein de ses soutiens, sa popularité s'effrite. 19 % des électeurs d’Emmanuel Macron au 1er tour de la présidentielle et 33 % au second tour, regrettent leur vote et ne feraient pas le même choix aujourd’hui.
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