"C dans l'air" mardi 18 avril 2023 : les invités de Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 18 avril 2023 2881
"C dans l'air" mardi 18 avril 2023 : les invités de Caroline Roux sur France 5

Ce mardi 18 avril 2023 à partir de 17:30 sur France 5, Caroline Roux présentera en direct un nouveau numéro de "C dans l'air". Voici les invités qui seront reçus aujourd'hui dans l'émission.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mardi 18 avril 2023, Caroline Roux recevra Delphine Minoui, grand reporter au Figaro, auteure de “L’alphabet du silence” aux éditions de l’Iconoclaste.

Delphine Minoui couvre les événements du Moyen-Orient depuis 25 ans. Elle publie “L’alphabet du silence” aux éditions de l’Iconoclaste. Il s’agit de sa première fiction, nourrie de tout ce qu’elle a vécu sur place. Elle y raconte l’histoire de Göktay Delim, 42 ans, professeur d’histoire à l’université du Bosphore. Il est placé en garde à vue et accusé de terrorisme pour avoir signé une pétition des "Universitaires pour la paix".

Delphine Minoui vit à Istanbul et a vécu aux premières loges les attentats, le putsch avorté, les arrestations et les procès en série d’opposants.

Delphine Minoui reviendra sur le climat qui pèse en Turquie en marge des élections présidentielles et législatives qui se dérouleront le 14 mai prochain.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les invités :

Guillaume Daret, grand reporter au service politique de France Télévisions.

Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de L’Express.

Olivier Babeau, essayiste, président de l'Institut Sapiens, auteur de « La Tyrannie du divertissement ».

Hervé Gattegno, éditorialiste au Point.

Le thème de l'émission : Macron : 13 minutes, 100 jours... et ça repart ?

"100 jours" et trois chantiers pour apaiser la France. Dans son allocution télévisée lundi soir, Emmanuel Macron s’est donné "100 jours", d'ici le 14 juillet, pour sortir de la crise provoquée par sa réforme des retraites en fixant un nouveau cap à son exécutif, axé sur le "travail", la "justice" et "le progrès pour mieux vivre". Cette feuille de route pour les trois prochains mois sera détaillée la semaine prochaine par Elisabeth Borne en Conseil des ministres. Accueilli par des concerts de casseroles dans de nombreuses villes, les propos du chef de l’Etat ont également fait vivement réagir syndicats et oppositions qui étrillent depuis hier soir un discours "déconnecté", "vide", "creux".

Dans ces treize minutes de discours, "il n’y a rien de concret" a critiqué Laurent Berger. "L'apaisement, il fallait le faire sur le sujet qui a créé l'embrasement social, la réforme des retraites". "D'ici le 1er mai il n'y aura pas de rencontres", et la CFDT ne se rendra pas à l'invitation d'Emmanuel Macron ce mardi, a rappelé le leader syndical. Du côté de la CGT, Sophie Binet, a affirmé avoir le sentiment que le président de la République "n'a pas entendu ce que lui ont dit et répété les millions de manifestants" et de salariés grévistes. "Sur quelle planète vie Emmanuel Macron ? Cette allocution aurait pu être faite par ChatGPT. Il y avait un côté très désincarné", a ironisé la nouvelle patronne de la CGT qui n’ira pas non plus voir le président aujourd’hui.

"La porte reste ouverte" a répondu le chef de l’Etat qui propose "un nouveau pacte de la vie au travail" négociés par les partenaires sociaux. "L’objectif qu’on doit se donner c’est que l’agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, les prochains mois de manière solide" "et qu’on laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu’à la fin de cette année pour pouvoir bâtir ce pacte", a déclaré ce mardi Emmanuel Macron en ouverture d’une réunion avec la patronat. Il a également assuré ne pas vouloir "donner le sentiment de brusquer", alors que le patron du Medef avait affirmé lundi soir, après l’allocution présidentielle, que le dialogue social prendrait plus de temps que les 100 jours. A la sortie de la réunion de ce mardi, Geoffroy Roux de Bezieux a indiqué qu’une "discussion allait être ouverte sur l'emploi des séniors avec ce qui a été enlevé par le Conseil constitutionnel, sur les transitions professionnelles et une autre probablement sur les parcours en entreprise. Il y aura aussi une loi pour transposer l'accord sur le partage de la valeur", a-t-il expliqué.

Outre "un nouveau pacte de vie au travail", le président a également promis dans son allocution de s’attaquer à l’immigration illégale ainsi qu’aux fraudes sociales et fiscales, d’accélérer la réforme des lycées professionnels ou encore de garantir un meilleur accès aux services publics. Au menu, l'éducation, qui doit "renouer avec l'ambition d'être l'une des meilleures d'Europe", et la santé, avec l'engagement de "désengorger" tous les services d'urgence des hôpitaux d'ici fin 2024. Mais comment ? Interrogé par Le Parisien, le président de l'Association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux, a jugé cette dernière mesure "impossible à tenir, à moins d'aller à l'opposé de ce qui est fait jusqu'à présent". L'urgentiste y voit "un effet d'annonce".

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mardi, 18 avril 2023 17:53
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