Coût de la vie, difficultés pour se loger, sécheresse ou alerte climatique, les Français n’ont pas tout à fait la tête aux vacances. La réforme des retraites n’en finit pas d’agiter le quotidien des députés, tandis qu’à la tête de l’exécutif, le débat semble porter sur la bonne manière de combattre le Rassemblement national.
Depuis un an, Marine Le Pen, à la tête d’un groupe de 88 députés, cherche la normalisation à tout prix. A l’exception de l’exclusion du député Grégoire de Fournas pour des propos jugés racistes, la consigne est bien passée dans les rangs, où chacun surveille son langage et respecte le code vestimentaire.
Dans un hémicycle où la macronie ne dispose que d’une majorité relative, les voix du Rassemblement National sont même venues appuyer des textes transpartisans.
Quelle est la stratégie de Marine Le Pen, elle qui a laissé le parti à Jordan Bardella pour se concentrer sur la présidence de son groupe ? Le Rassemblement National, absent des manifestations, est-il encore en phase avec un électorat qui refusait la réforme des retraites ? Sur quels textes de loi fera-t-elle entendre sa différence entre la gauche, les Républicains et les partis de la majorité ? Quelles échéances électorales pour celle qui demeure la fondatrice du Rassemblement National, succédant au Front National il y a tout juste cinq ans ?
Marine Le Pen sera interrogée par Francis Letellier.
Astrid de Villaines, cheffe du service politique au HuffPost, proposera sa "carte blanche".
