Chaque année, 140 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et un Français sur cinq sera touché au cours de sa vie. La prise en charge de cette urgence vitale est une course contre la montre où chaque minute compte. Agir vite est donc une priorité.
Paralysie faciale, impossibilité de bouger un bras ou une jambe, difficulté d’élocution...
Les manifestations d’un AVC apparaissent brutalement. Face à cette urgence vitale, adopter les bons réflexes peut être décisif. Grâce à une prise en charge précoce et aux traitements d’urgence, aujourd’hui, les médecins peuvent déjouer les pronostics sombres de l’AVC et guérir une pathologie longtemps considérée comme une fatalité.
Depuis quelques années, la thrombectomie, une technique chirurgicale de haute précision, offre un nouvel espoir. Les chercheurs ont également percé les mystères du cerveau et son pouvoir de guérison. De nouvelles techniques de rééducation permettent aujourd’hui aux malades de récupérer ce que l’AVC leur a volé.
Mais toutes les victimes d’AVC n’ont donc pas la chance de bénéficier de ces avancées médicales et de grandes inégalités subsistent dans la prise en charge de cette urgence. Comment reconnaître un AVC, comment en guérir et peut-on l’éviter ?
Les invités du débat :
Pr Sonia Alamowich, neurologue vasculaire, chef de service des Urgences cérébro-vasculaires - Hôpitaux Salpêtrière - Saint Antoine / AP-HP, Présidente de la Société Française Neuro-Vasculaire.
Pr Yannick Bejot, neurologue, chef de service au CHU de Dijon-Bourgogne.
Dr Cécile Plumereau, urgentiste filière AVC au CHU de Lyon.
Pr Bertrand Glize, médecin en Médecine physique et de réadaptation au CHU de Bordeaux
Patrick Paoli, victime d’AVC.
Céline Bittner, réalisatrice du documentaire.