"C dans l'air" jeudi 15 février 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 15 février 2024 891
"C dans l'air" jeudi 15 février 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce jeudi 15 février 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 15 février 2024, Axel de Tarlé recevra : Michel Quinort, vice-président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT)

La CGT et Sud-Rail appellent à la grève le week-end du 17-18 février, au milieu des vacances scolaires de la zone C (Ile-de-France) et au début de celles de la zone A (Bordeaux, Lyon, Grenoble...), pour revendiquer des hausses de salaires et une meilleure prise en compte de leur fin de carrière. Si la direction a tenté d'empêcher le mouvement avec des concessions, les syndicats se disent prêts à "aller jusqu'au bout du conflit", "si la direction ne cède pas".

En raison de cette grève des contrôleurs, seul un TGV sur deux circulera vendredi, samedi, selon la SNCF, qui compte donner la "priorité" aux trajets vers la montagne, et aux enfants. "Notre pays est régulièrement touché par des périodes de grève dans les transports publics. Ces grèves à répétition, pénalisent la vie économique et la vie quotidienne des Français", regrette le président du groupe centriste du Sénat Hervé Marseille qui vient de déposer une proposition de loi visant à "concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève".

Selon Michel Quidort , même si "nous sommes attachés au droit de grève", "on ne peut pas faire n'importe quoi avec, et là, c'est vers quoi on s'achemine". Il reviendra sur les revendications de cette grève des contrôleurs de la SNCF et sur la proposition de loi déposée par le groupe centriste du Sénat pour éviter les mouvements sociaux dans les transports pendant les vacances scolaires.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Général Christophe Gomart, ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales

Jean-Dominique Merchet, éditorialiste à L'Opinion.

Stéphanie Duncan, journaliste à France Inter, auteure du podcast "Espions, une histoire vraie".

Anthony Bellanger, éditorialiste à France Info TV, et spécialiste des questions internationales.

Le thème de l'émission : Philippe Grumbach, un espion du KGB à la tête de L'Express

"L'un des plus grands espions soviétiques de la Ve République." C'est ainsi que le magazine L'Express a qualifié Philippe Grumbach, son ancien directeur, décédé en 2003. Dans une enquête parue ce mardi, L'Express raconte avoir été dirigé pendant une quinzaine d'années par l'un des principaux agents du KGB en France lors des années 1970. Une révélation d'autant plus dérangeante que le directeur de L'Express s'est révélé très proche de plusieurs homme politiques influents, de François Mitterrand à Pierre Mendès France, qui lui donnait du "Mon cher ami", en passant par Valery Giscard d'Estaing, alors président de la République. Philippe Grumbach a même failli être nommé directeur d'Antenne 2. Un poste qui aurait été idéal pour rapporter aux Kremlin ce qui se passait au plus haut niveau de l'appareil politique français. Philippe Grumbach n'ayant jamais été pro-communiste, hormis dans sa jeunesse, il n'a jamais éveillé les soupçons. C'est finalement 30 ans après la fin de la guerre froide, et grâce aux archives de la prestigieuse université de Cambridge, que les journalistes de L'Express sont parvenus à mettre la main sur la double vie de leur ancien directeur.

Les techniques de désinformation soviétiques, elles restent bien d'actualité. Ce lundi, le nouveau ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, a convié ses homologues allemand et polonais à une réunion au château de La Celle-Saint-Cloud pour discuter de la lutte contre la désinformation venant de la Russie. On connaissait les activités de déstabilisation de la société paramilitaire Wagner en Afrique francophone, mais la Russie cible maintenant directement les citoyens français sur leur territoire. Le hashtag #boycottJO2024, les centaines de pochoirs d'étoiles de David retrouvés sur les murs parisien en octobre, la panique sur les punaises de lit dans les cinémas français… toutes ces polémiques qui ont agité notre actualité ces derniers mois sont suspectées d'avoir été orchestrées par la Russie. Stéphane Séjourné a même dévoilé l'existence d'un réseau de propagande, baptisé "Portal Kombat" qui "diffuse des contenus pro-russes valorisant l’invasion russe en Ukraine et dénigrant les autorités ukrainiennes". À quatre mois des élections européennes, le ministère des affaires étrangères a annoncé "renforcer les coopérations avec ses partenaires" pour éviter de nouvelles tentatives de manipulation de l'opinion publique.

Il n'y a pourtant pas que la Russie qui inquiète les services secrets occidentaux. Dans l'ombre de son voisin russe, la Chine se livre abondamment au renseignement. Après l'envoie de ballons espions au-dessus du territoire américain, c'est aujourd'hui l'espionnage économique qui inquiète les grandes puissances. Dès juillet 2022, les chefs du FBI et du MI5 avaient évoqué des signaux laissant penser que Pékin préparerait son économie à résister à des sanctions économiques en cas d’attaque armée de Taïwan. Le FBI suspecte même l'équipementier télécoms Huawei d'avoir voulu dissimuler une base d'espionnage dans un jardin chinois qui devait être construit à proximité du Capitole. Un projet finalement avorté. En mars 2023, deux Français et deux Chinois ont été mis en examen à Paris, parmi lesquels deux dirigeants d’une entreprise de haute technologie. Ils sont soupçonnés d’avoir livré sciemment des informations sur des technologies sensibles à la Chine et à la Russie. De son côté, la Chine, qui espère devenir la première puissance économique mondiale dans les prochaines décennies, multiplie les arrestations d'étrangers soupçonnés d'espionnage économique sur son propre sol. Certaines entreprises japonaises, américaines ou encore françaises incitent désormais leurs salariés à rentrer au pays.

Qui était Philippe Grumbach, intellectuel français et espion au service du KGB ? Comment la Russie tente-elle de manipuler l'opinion publique à quelques mois des élections européennes ? Et pourquoi l'espionnage commercial chinois inquiète les services de renseignement internationaux ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 15 février 2024 16:21
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