"C dans l'air" jeudi 7 mars 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 7 mars 2024 956
"C dans l'air" jeudi 7 mars 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 7 mars 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 7 mars 2024, Caroline Roux reçoit Caroline Darian, fondatrice de l'association "M’endors pas, contre la soumission chimique" et autrice de "Et j’ai cessé de t’appeler papa" aux éditions JC Lattès…

Son père est soupçonné d’avoir drogué son épouse pendant près de dix ans pour la livrer aux viols de dizaines d’hommes. Caroline Darian alerte sur le fléau de la soumission chimique.

Le 2 novembre 2020, les vies de Caroline Darian, de ses deux frères et surtout celle de leur mère, qui aura bientôt 71 ans, volent en éclats. Ce jour-là, son père a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir, pendant plus de dix ans, administré des médicaments à sa femme pour la livrer aux viols de dizaines d'hommes. Désormais mis en examen, cet homme mettait le corps de son épouse à disposition sur un forum Internet. En tout, plus de 80 hommes seraient concernés par ces faits de viols. Le père de Caroline Darian a quant à lui été renvoyé devant la cour criminelle du Vaucluse. Un procès se tiendra en 2024.

Informer et lutter contre le phénomène de soumission chimique est aujourd’hui son combat. Cette pratique qui consiste à droguer une personne, à son insu ou sous la menace, à des fins délictuelles ou criminelles (vol, violences volontaires, agressions sexuelles…) est un phénomène de société méconnu et sous-estimé. Selon une étude annuelle mise en place par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) avec le centre d’addictovigilance de Paris, les agressions sexuelles arrivent en première position. Neuf cas de soumission chimique sur dix concernent les femmes. Ces données, qui reposent essentiellement sur des dépôts de plaintes, traduisent une nette augmentation depuis le Covid.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Jean-Paul Perruche, général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.

Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L’Express.

Bénédicte Chéron, historienne spécialiste des questions militaires, maître de conférences à l’Institut catholique de Paris.

Alain Pirot, journaliste spécialiste des questions de défense.

Le thème de l'émission :

"Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol, mais, en dynamique, rien ne doit être exclu". Le débat ouvert par Emmanuel Macron avec cette phrase le 26 février dernier est loin d’être clos. Avant le vote sur la question du soutien à Kiev, mardi 12 et mercredi 13 mars à l’Assemblée nationale et au Sénat, Emmanuel Macron a reçu ce jeudi les chefs de parti pour évoquer la situation en Ukraine alors que sa position suscite des remous en Europe et fracture l’échiquier politique en France. Une rencontre – sur le "format Saint-Denis" –, au cours de laquelle le chef de l’Etat s’est de nouveau heurté à une vive opposition, sinon désapprobation.

Le président de la République a expliqué qu’il n’y avait "aucune limite", "aucune ligne rouge" au soutien de la France à l’Ukraine, en guerre contre la Russie, ont rapporté les responsables du PCF et du RN Fabien Roussel et Jordan Bardella en quittant l’Élysée. Le président du parti d’extrême droite a critiqué "des positions de va-t-en-guerre" et a fustigé les propos du Premier ministre qui a, selon lui, comparé le RN à "une armée d’occupation étrangère". "Je suis arrivé avec de l’inquiétude sur la situation, je ressors avec plus d’inquiétude encore", a réagi de son côté le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, pour qui "le président de la République ne semble pas prendre la mesure du risque que ferait courir un entêtement dans cette voie militaire". "J’ai réaffirmé le soutien des Républicains à l’Ukraine. J’ai redit le caractère irresponsable et dangereux de l’envoi de troupes au sol", a expliqué pour sa part le président des Républicains Éric Ciotti qui estime que cette déclaration était une forme d’instrumentalisation du conflit "à moins de 100 jours des élections européennes".

Avant les chefs de parti, Emmanuel Macron s’était entretenu mercredi soir avec ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande. A la sortie de cet échange, l’ancien président socialiste François Hollande a appelé à ne pas altérer "l’unité de l’Europe", tout en défendant sa "position sur les questions militaires : moins on en dit, mieux on agit". "Ne pas dire ce que l’on fait, mais faire ce que l’on n’a pas dit. C’est ça qui permet d’avoir le plus d’efficacité", a-t-il jugé.

A trois mois des élections européennes, l’exécutif assume ses positions qui clivent l’opposition et attend avec impatience le débat au Parlement. Pour l’instant, Les Républicains ont indiqué qu’ils voteront l'accord de sécurité sur l'Ukraine débattu à l'Assemblée, tandis que le RN n'a pas encore tranché la question. La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a jugé mercredi "assez évident que le Rassemblement national" n'était pas aligné sur la position de l'exécutif, qui est de "refuser que Vladimir Poutine gagne". En déplacement à La Haye, le Premier ministre Gabriel Attal a, lui aussi, accusé le RN de "soutenir davantage la Russie que l'Ukraine".

Alors quel sera l’objet des débats au Parlement la semaine prochaine ? Le RN et LFI accusent Emmanuel Macron d’être "va-t-en guerre". Quelle est la stratégie qu’il entend mettre en place avec Kiev ? Enfin au vu du contexte international, faut-il remettre le service militaire à l’ordre du jour ? Certains depuis plusieurs mois évoquent cette hypothèse comme l’ancien Premier ministre Édouard Philippe en réponse à, selon ses mots, à la "dangerosité" du monde dans lequel nous vivons. Au Royaume-Uni, le chef de l'armée a appelé lui aussi ces dernières semaines à un retour du service militaire obligatoire face à la menace russe, suscitant l'opposition des Britanniques. Tandis qu’en Lettonie, où il avait été abandonné après avoir rejoint l’Otan, il a été rétabli depuis janvier 2023 pour les cinq prochaines années.

En France, Emmanuel Macron avait promis en 2017 l'instauration d'un service national universel (SNU), qui a finalement été lancé en 2019. Ce dernier comporte un "séjour de cohésion" sociale et une "mission d'intérêt général" de douze jours sur la base du volontariat, avec des résultats "mitigés" selon un rapport parlementaire.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 07 mars 2024 16:14
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