"C dans l'air" jeudi 21 mars 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 21 mars 2024 1131
"C dans l'air" jeudi 21 mars 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 21 mars 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 21 mars 2024, Caroline Roux reçoit Julie Pichot, journaliste, à l'occasion de la diffusion ce soir à 23:00 sur France 2 dans "Complément d'enquête" du document « Marseille : encore mineurs, déjà tueurs ».

En 2023, Marseille a subi 49 narcomicides, contraction de narcobanditisme et d’homicide. Ce soir sur France 2, “Complément d’enquête” infiltre les quartiers nord de Marseille pour mesurer l’ampleur de la narco-criminalité qui endeuille la cité. En visite surprise à Marseille mardi pour le lancement de la vaste opération Place nette XXL, consacrée à la lutte contre le trafic de drogue, Emmanuel Macron a réaffirmé que “la drogue est notre ennemie et nous ferons tout pour lutter contre”.

Dans le détail, il y a 2 gangs qui s’affrontent à Marseille : YODA et la DZ MAFIA. En mars 2024, la DZ MAFIA contrôle 12 des principales cités des quartiers nord et le clan YODA 10 cités, y compris dans le centre ville de Marseille. Une bataille de territoire dans le but de prendre la main sur les points de deal. Pour "Complément d’enquête", la journaliste et réalisatrice Julie Pichot est allée à la rencontre de ceux qui tiennent un des plus gros points stupéfiants des quartiers nord : la cité de la Maison Blanche qui roulerait pour la DZ MAFIA.

Depuis 10 ans, le nombre de victimes a presque triplé. En 2023, il y a eu 49 morts et 123 blessés. Il y a parfois des victimes collatérales comme Socayna, victime de la violence des trafiquants de drogue de la cité Saint-Thys, dans le 10e arrondissement. En septembre dernier, elle a été touchée en pleine tête par une balle perdue d’une kalachnikov. Le présumé meurtrier du clan de YODA est le plus jeune de l’histoire des narcomicides selon les policiers : il avait 15 ans. “Des ados armés qui se tirent dessus, c’était inimaginable y’a encore quelques années”, résume le documentaire de France 2.

Julie Pichot est journaliste et réalisatrice du documentaire “Marseille : encore mineurs, déjà tueurs” pour "Complément d’enquête". Elle a enquêté pendant 7 mois dans les quartiers nord de Marseille, où des jeunes garçons d’à peine 20 ans sont devenus tueurs à gages, prêts à tuer pour 15 000 euros. Son documentaire - diffusé ce soir à 23h sur France 2 - propose une plongée chez les narco-criminels, au cœur des ces 2 mafias qui règnent sans partage et qui règlent leur compte à coup de kalachnikov, où 49 jeunes des quartiers ont été assassinés en 2023.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-tireur.

Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Échos.

Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)

Olivier Babeau, économiste, professeur à l’Université de Bordeaux, président-fondateur de l’Institut Sapiens.

Le thème de l'émission : Dette française : alerte rouge à Bercy

Il veut éviter les procès en amateurisme. Alors que le déficit public pourrait atteindre 5,6 % du PIB sur l'année 2023 (contre 4,8 % en 2022), le chef de l'État a réuni hier soir à l'Élysée ses ministres et cadres de la majorité, pour tenter de trouver des solutions à l'accroissement de la dette. "On doit faire face à un choc économique conjoncturel lié notamment à la géopolitique. On assume et on dit la vérité aux Français", a déclaré Emmanuel Macron. Le gouvernement veut faire 30 milliards d'euros d'économie d'ici 2025 mais ses membres se divisent sur la manière d'y arriver. Faut-il augmenter les impôts, alors qu'Emmanuel Macron avait promis 2 milliards de baisse d'impôts aux classes moyennes en janvier dernier ? De son côté, Matignon plaide pour des réductions de dépenses publiques. Gabriel Attal a déjà annoncé vouloir durcir les règles de l'assurance chômage, malgré deux réformes en 2019 et 2023. Une chose est sûre, le temps presse : les agences Fitch et Moody’s dévoileront leur notation sur la dette française fin avril.

Il y a quelques semaines, le ministre en charge des comptes publics, Thomas Cazenave a évoqué une troisième voie : réduire les affectations de longue durée (ALD), ces dépenses prises en charge à 100% par la Sécurité sociale et qui représentent les deux tiers de son budget. En France, 13 millions de personnes sont touchées par ces ALD, notamment pour le diabète ou les insuffisances cardiaques. Sur les 12 milliards d'économie que le gouvernement espère faire pour boucler le budget 2025, la moitié devrait venir des réductions de dépenses de la Sécurité sociale dont les comptes sont dans le rouge. Dans un entretien accordé au journal Le Monde le 6 mars dernier, Bruno le Maire a aussi pointé les transports médicaux de malades, qui coûtent 5,7 milliards d'euros chaque année : "Je crois à un État fort, mais pas à un État qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric".

Mais les dépenses publiques ne sont pas les seules à être dans le viseur de Bercy. Bruno Le Maire a fait du remboursement des prêts garantis par l'État (PGE) l'une de ses priorités pour l'année 2024. Selon le médiateur national du crédit à la Banque de France, 52 % des échéances ont été honorées à fin novembre 2023, sur un total de 144 milliards d’euros de prêts accordés. Mais du côté des chefs d'entreprise, on peine à rembourser l'État depuis la crise sanitaire : "Les trois quarts de nos adhérents disent rencontrer des difficultés pour rembourser leur PGE, qui représente pour eux une échéance moyenne de 2 000 euros par mois", a déclaré au Monde Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des indépendants. D'autant que les faillites d'entreprises ont augmenté de 34% en 2023 par rapport à 2022, notamment en raison de la hausse des coûts de l'énergie, de l'inflation ou des taux d'intérêt. De quoi craindre une vague de faillites en 2024 ? Pour limiter le risque Bercy a allongé jusqu'à fin 2026 la possibilité, pour les entreprises ayant souscrit à un PGE, de demander un rallongement des échéances de paiement.

Quels risques fait peser l'augmentation de la dette française sur l'État ? Quelles sont les pistes étudiées par le gouvernement pour revenir sous la barre des 5% de déficit public ? Les PGE sont-ils devenus un boulet pour le gouvernement ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 21 mars 2024 16:42
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