"C dans l'air" jeudi 4 avril 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 4 avril 2024 1045
"C dans l'air" jeudi 4 avril 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 4 avril 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 4 avril 2024, Caroline Roux reçoit Christian Chesnot, Grand reporter à la rédaction internationale de Radio France et auteur de "MBS Confidentiel".

Christian Chesnot est grand reporter à la rédaction international de Radio France et spécialiste du Moyen-Orient. Avec son confrère Georges Malbrunot, il publie "MBS Confidentiel - Enquête sur le nouveau maître du Moyen-Orient" aux éditions Michel Lafon dans lequel il revient dans son intimité et dans son train de vie lunaire. Les deux auteurs décortiquent son arrivée au pouvoir et l’impulsion qu’il a donné à l’Arabie. "MBS est une énigme et son pouvoir une boîte noire. Le prince génère beaucoup de fantasmes". Grâce à une expérience de 30 ans sur le terrain, Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont recueilli de nombreux témoignages de personnes qui ont connu, de près ou de loin, Mohammed Ben Salman. L’enquête revient aux origines de la politique de MBS alors qu’il n’a que 17 ans quand il apprend aux côtés de son père le fonctionnement du royaume, de ses tribus et des religieux, les 3 piliers sur lesquels repose l’Arabie saoudite.

Pendant des décennies, la jeunesse saoudienne a été frustrée de tous les plaisirs de son âge, déconnectée du monde : pas de cinéma, pas de musique, pas de théâtre ni de sport pour les femmes. Avec MBS au pouvoir, "l’Arabie saoudite est à l’aube d’une révolution sociétale qui bouleversera le royaume et changera la face du Moyen-Orient". Mais pour Christian Chesnot, la modernisation de ce pays ne pouvait être qu’autoritaire.

Christian Chesnot reviendra sur son enquête sur le nouveau maître du Moyen-Orient.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Gérald Kierzek, médecin urgentiste, directeur médical de Doctissimo.

Émilie Torgemen, journaliste chargée des questions d’environnement au Parisien.

Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch France.

Philippe Dessertine, économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance.

Le thème de l'émission : Polluants éternels : le nouveau scandale sanitaire ?

C'est le nouveau scandale sanitaire qui inquiète. À Rumilly (Haute-Savoie), qui compte une usine Tefal, du PFOA, "un polluant éternel", a été découvert en février 2023 dans le réseau d'eau potable de la ville. Après des tests sanguins, des habitants de la commune ont découvert avec horreur qu’ils avaient des taux de PFOA cinq fois supérieurs à la moyenne française (2,08 µg/L). La molécule est pourtant interdite depuis 2020 en raison de son potentiel cancérogène. Ces substances per- et polyfluoroalkylées, dont certaines sont toxiques, sont notamment consommées ou rejetées lors du processus de revêtement antiadhésif des poêles Tefal. Face à la pression médiatique, SEB (propriétaire de Tefal) assure que le seul PFAS qu’elle utilise est le PFTE, "une substance reconnue depuis plus de 50 ans pour son innocuité". Ce qui n'est pas de l'avis de tous. Le député écologiste Nicolas Thierry a déposé une proposition de loi visant à "interdire à partir de 2025 la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tous les produits contenant des PFAS". Étudié dès aujourd'hui à l'Assemblée nationale, le texte a été accueilli par plusieurs centaines de salariés de SEB envoyés par la direction pour protester. Selon la direction du groupe, la proposition de loi menacerait près de 3 000 emplois en France, dont 1 500 emplois pour la seule ville de Rumilly.

La direction de SEB a encore le temps de réagir. D'autres, comme Buitoni, n'en ont pas eu l'occasion. Le 30 mars dernier, Nestlé a décidé de fermer son usine de production de pizzas à Caudry (Nord) mise en cause dans le décès de deux enfants et l'intoxication de dizaines d'autres, par la bactérie Escherichia coli. À l'époque, l'affaire avait fait grand bruit. Une information judiciaire est ouverte depuis mai 2022 à Paris pour homicide involontaire. Avant elle, l'entreprise Ferrero (qui produit les chocolats Kinder) s'était retrouvée au cœur d'un scandale similaire après avoir intoxiqué des centaines d'enfants à travers l'Europe. Conscientes des risques, les grandes entreprises se forment à la communication de crise pour répondre à ce genre de situation. "En matière de gestion de crise, le pire est de ne rien dire", expliquait à La Croix Géraldine Michel, responsable de la chaire marques et valeurs à la Sorbonne. Lors de la révélation du scandale Kinder en avril dernier, il avait par exemple fallu attendre quatre jours pour que Ferrero reconnaisse dans un communiqué "des défaillances internes". Un réaction bien trop tardive pour espérer calmer la colère des familles touchées.

En la matière, la direction de Nestlé Waters (San Pellegrino, Vittel, Perrier…) est actuellement acculée. Le groupe est accusé depuis plusieurs jours d'avoir voulu cacher la contamination généralisée de ses sources d'eau minérale. Le 4 avril, Le Monde et France info ont révélé le contenu d'une expertise menée par l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) sur les eaux du groupe. Le rapport, remis au gouvernement en février, conclut à une contamination généralisée aux bactéries, pesticides, PFAS, des sources d’eau minérale naturelle exploitées par le groupe Nestlé. Non seulement, le gouvernement n'a rien communiqué aux Français, mais il n'a rien transmis non plus aux autorités européennes "ce qui est quand même assez fou, parce que toutes ces eaux dont on parle aujourd'hui de grande marque, sont aussi vendues et consommées dans d'autres pays européens", répond à France info l'association Foodwatch, qui a porté plainte pour "tromperies" contre Nestlé. Un comité de la Commission européenne est d'ailleurs prévu le 30 avril pour faire la lumière sur cette affaire.

Quelle est la dangerosité des fameux PFAS ? Pourquoi le gouvernement français veut-il les interdire ? Comment les grands groupes réagissent-ils aux crises qu'ils provoquent ? Et quelle est l'ampleur du scandale de l'eau qui plane au-dessus de Nestlé ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 04 avril 2024 16:12
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