"C dans l'air" mercredi 10 avril 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 10 avril 2024 892
"C dans l'air" mercredi 10 avril 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 10 avril 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 10 avril 2024, Caroline Roux reçoit : Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé.

Coup d’envoi de la grande réforme sociétale sur l’"aide à mourir", le projet de loi relatif "à l’accompagnement des malades et de la fin de vie" est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Sans les nommer explicitement, le nouveau "modèle français" de la fin de vie voulu par le président de la République prévoit de légaliser le "suicide assisté" et une "euthanasie d’exception" regroupés sous le terme d’"aide à mourir".

Le chef de l’État défend ce projet comme un texte équilibré, cadré par des "conditions strictes". Il a été contrebalancé par la présentation, en début de semaine, de la stratégie décennale de soins palliatifs, renommés "soins d’accompagnement".

Le projet de loi doit arriver en première lecture à l’Assemblée nationale le 27 mai.

Catherine Vautrin nous détaillera ce plan à plusieurs milliards d'euros...

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Nathalie Schuck, grand reporter au Point.

Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint du département Analyse et Prévision de l'OFCE.

François Ecalle, ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco.

Emmanuelle Souffi, journaliste au service France du Nouvel Obs.

Le thème de l'émission :

C’est une sortie dans la presse qui fait polémique. Dans un entretien au Parisien, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a affirmé vouloir s’attaquer au "tabou du licenciement dans la fonction publique". Une petite phrase qui n’a pas manqué d’échauder les partenaires sociaux, alors que débutait ce mardi à Paris la concertation autour d’un vaste projet de réforme, et de susciter une avalanche de réactions dans la classe politique. "Purement honteux" pour la CGT, "absolument scandaleux" pour La France insoumise, "travers de l'anti-fonctionnaire" pour le Rassemblement national… Même chez LR qui ciblait pourtant récemment encore le statut de fonctionnaire, l’idée fait réagir. "J’ai envie de poser la question, sans malice, est-ce que cela vaudra aussi pour les ministres incompétents ?" s’est interrogé Olivier Marleix. Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale a également dénoncé une "belle diversion en pleine campagne électorale" .

Et ce alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent sur le front des finances publiques pour l’exécutif. Ce mercredi en Conseil des ministres, le ministre de l’Economie devait lever le voile sur un nouveau dérapage du déficit pour 2024 de plus de 5 % du PIB contre 4,4 % initialement prévu dans le nouveau programme de stabilité annuel, document que le gouvernement va envoyer à Bruxelles. C’est la deuxième fois à quelques semaines d’intervalle que Bercy remet l’ouvrage sur le métier pour se justifier sur un tel dérapage. En mars dernier, le gouvernement avait déjà dévoilé un déficit pour 2023 bien supérieur à ses estimations : 5,5 % contre 4,9 % initialement anticipés.

En conséquence, le premier plan d’économies de 10 milliards d’euros pour 2024 déjà annoncé ne suffira pas et les oppositions multiplient les critiques à l’égard d’un exécutif qu’ils jugent insincère et incompétent. "Les hypothèses" du budget 2023 "étaient pipotées", a ainsi accusé Bruno Retailleau. Au point, pour la droite, de déposer une motion de censure ? Pour le patron des sénateurs LR "cela dépend du gouvernement". La droite lui a adressé plusieurs "lignes rouges". Éric Ciotti, patron du parti, les a définies dans Le Parisien samedi : "1, nous refuserons toute augmentation des prélèvements obligatoires. 2, nous refuserons la désindexation des retraites. 3, les dépenses de santé ne doivent pas constituer la variable d'ajustement des errances gouvernementales", a-t-il dit.

Si motion de censure il y a, ce ne sera pas à partir d'un budget rectificatif pour 2024, Emmanuel Macron a écarté cette option, mais soit au moment du vote du prochain budget à l’automne, soit en déposant une motion de censure dite spontanée (chaque groupe a le droit d’en dégainer une par session) si la note de la France est dégradée fin avril par les agences de notation.

Alors le risque est-il sérieux ? Qu’est-ce qu’une motion de censure ? Pourquoi un tel dérapage des comptes publics ? Quel est le plan de l’exécutif pour réduire les déficits ? Alors que les collectivités locales sont appelées par le gouvernement à prendre part à l’effort budgétaire, ces dernières disent refuser qu’on leur « fasse les poches ». Car, contrairement à l’Etat, elles sont obligées de voter des budgets à l’équilibre et ne creusent donc pas au déficit public du pays, rappellent-elles

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 10 avril 2024 15:51
mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

vignette primes a venir
vignette week end tv