C dans l'air vendredi 7 juin 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 7 juin 2024 1192
C dans l'air vendredi 7 juin 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 7 juin 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 7 juin 2024, Axel de Tarlé recevra : Laurent Jacobelli, député et porte-parole du Rassemblement National.

Hier aux JT de 20h de TF1 et France 2, quelques heures seulement après la cérémonie internationale commémorant le 80ᵉ anniversaire du Débarquement des Alliés en Normandie, Emmanuel Macron a rappelé l'importance des élections européennes qui se tiennent ce dimanche et a évoqué la guerre en Ukraine et celle au Proche-Orient, entre Israël et Gaza.

Lors de sa visite en France où il doit rencontrer Emmanuel Macron pour parler des besoins de l'Ukraine, le président ukrainien a prononcé un discours dans l'Hémicycle de l'Assemblée nationale. Pour Volodymyr Zelensky, "nous vivons à une époque où l'Europe n'est plus un continent de paix”. "Regardez ce que Poutine fait de son propre pays et de son propre peuple. C'est un territoire où la vie n'a plus de valeur. C'est tout le contraire de tout ce à quoi nous aspirons et de nos valeurs, c'est le contraire de la liberté, le contraire de l'égalité et le contraire de la fraternité. Donc c'est le contraire de l'Europe, c'est l'anti-Europe". Hier soir, Emmanuel Macron a d’ailleurs annoncé la cession d’avions de chasse Mirage 2000-5 dans l’année à Kiev. Des "avions de combat français qui permettront à l'Ukraine de protéger son sol, son espace aérien.

Le président de la République a aussi été interrogé au sujet des élections européennes. Alors que l’abstention pourrait être autour de 50 %, il estime que le deuxième combat de ces élections est le combat contre l’extrême droite. "Si demain la France envoie une très grande délégation d’extrême droite, si d’autres grands pays le font, l’Europe peut se retrouver bloquée". A seulement trois jours d’un scrutin où les sondages donnent la liste de la majorité présidentielle très loin derrière le RN, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à un "sursaut" en vue des élections de ce dimanche.

Laurent Jacobelli reviendra sur les annonces faites par le chef de l'Etat hier soir, aux JT de 20h de TF1 et France 2.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : Mirage 2000, instructeurs : jusqu'où ira la France ?

Général Jean-Paul Perruche, général de corps d’armée, expert en stratégie de sécurité et de défense.

Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.

Gallagher Fenwick, grand reporter, spécialiste des questions internationales.

Jean-Dominique Merchet, journaliste à L’Opinion.

Le thème de l'émission :

La France va renforcer son aide militaire à l'Ukraine. C'est ce qu'a confirmé le président de la République hier soir, dans son interview accordé à TF1 et France 2, en marge des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Après avoir écarté l’idée depuis plus d’un an, Emmanuel Macron a ainsi finalement annoncé que la France allait céder des avions de combat mirage 2000-5 à l’Ukraine d’ici la fin de l’année. La formation des pilotes prenant entre "cinq et six mois". Ces derniers permettront à Kiev de "protéger son sol et son espace aérien", a-t-il précisé.
Le président qui reçoit ce vendredi à l’Elysée son homologue ukrainien, a également proposé la prochaine formation d'une brigade de 4500 soldats ukrainiens, équipée et armée. "Nous ne voulons pas d'escalade de la guerre", a assuré Emmanuel Macron, mais nous souhaitant donner à Kiev les moyens de se défendre. "Les limites (du conflit) sont fixées par ce que font les Russes. Ce n'est pas nous qui attaquons", a répété Emmanuel Macron alors que le Kremlin brandit depuis plusieurs toujours le spectre de l’escalade.

A Moscou, ces déclarations d’Emmanuel Macron ont été jugées "extrêmement provocatrices". Elles montrent que la France est "prête à participer directement au conflit", a affirmé ce vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "On a le sentiment qu'Emmanuel Macron souhaite entrer en guerre", a accusé de son côté Marine Le Pen, la cheffe de fil des députés RN. Emmanuel Macron "prend le risque, seul, de faire entrer la France en guerre contre la Russie", a alerté également Fabien Roussel, la secrétaire national du Parti communiste. Pour le président des Républicains Eric Ciotti "Emmanuel Macron ne dégèlera pas la campagne électorale de son camp en jouant avec le feu de la guerre". Emmanuel Macron "a raison" d’envoyer des avions Mirage 2000-5, a en revanche estimé Raphaël Glucksmann. "Il est fondamental d'expliquer que la défaite de l'Ukraine plongerait l'Europe dans l'instabilité. Ce n'est pas seulement par solidarité que nous devons l'aider. C'est aussi pour la France. La sécurité de l'Europe se joue maintenant" a expliqué la tête de liste PS-PP aux élections européennes.

A trois jours des élections européennes, le chef de l’Etat a rappelé la nécessité d’une Europe forte face à l’expansionnisme de la Russie et a estimé que les menaces de Moscou sont "un signe de fébrilité de la part de la Russie". Emmanuel Macron a confirmé jeudi l'arrestation du Français Laurent Vinatier à Moscou. Il est poursuivi pour une infraction à la loi sur "les agents de l'étranger", législation utilisée par le Kremlin pour réprimer ses détracteurs, et un délit passible de cinq ans de prison. Ce ressortissant français "travaille pour une organisation non-gouvernementale suisse qui fait de la diplomatie. En aucun cas il ne travaillait pour la France, mais nous lui fournirons toutes les protections consulaires nécessaires" a expliqué Emmanuel Macron.

Reçu ce vendredi à l’Assemblée nationale, le président ukrainien a de son côté brossé un tableau noir de la situation en Europe où la guerre menée par la Russie aurait fait revenir "le nazisme". "De nouveau en Europe, les villes sont entièrement détruites et des villages sont incendiés. De nouveau en Europe apparaissent des camps de filtration, des déportations et la haine. Nous vivons à une époque où l'Europe n'est plus un continent de paix", a-t-il résumé. La bataille en Ukraine "est à la croisée des chemins, c'est le moment où nous pouvons tous ensemble écrire l'Histoire à laquelle nous aspirons, ou bien nous pouvons devenir victime de l'Histoire comme le veut notre ennemi - je souligne notre ennemi commun" a prévenu Volodymyr Zelensky dans un hémicycle qui n’a pas fait le plein.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 07 juin 2024 16:20
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