17:30 L'invité de "C dans l'air"
Lorrain Sénéchal reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 14 septembre 2024, Lorrain Sénéchal recevra : Jacques Attali, écrivain, économiste, conseiller d'Etat honoraire, et auteur de "Histoires et avenirs de la consolation" aux éditions Flammarion.
Dans une récente tribune publiée dans les Echos, Jacques Attali écrit : « Le pays ne peut pas se permettre de continuer à perdre son temps dans la procrastination au sommet, la convoitise au milieu et le ressentiment à la base. Il a besoin de donner un grand coup de pied au fond de la piscine. Et d’agir ». Un besoin d'action, selon lui, indispensable, l'état réel du pays ne devant pas être masqué par la réussite des Jeux olympiques. « Chacun sait que la France, pays si magnifique qui a, récemment, si bien fait illusion aux yeux du monde (...) est très profondément menacé », affirme-t-il.
Une prise de position qui survient alors que le budget doit être bouclé cet automne. Cette semaine, Bruno Le Maire, ministre depuis 7 ans, quittait Bercy avec une dette record. Michel Barnier, nouveau Premier ministre, sera alors contraint à un compromis, déjà qualifié de quasi impossible : dégager des économies, face aux lignes rouges imposées par les différents groupes parlementaires pour le budget.
Jacques Attali, également président de France Positive, ancien conseiller du président Mitterrand, reviendra sur l'actualité politique, alors que la composition du gouvernement Barnier n'a pas encore été annoncée.
17:45 "C dans l'air"
Lorrain Sénéchal décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter au Nouvel Obs.
Marie Jego, journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie.
Général Patrick Dutartre, général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse.
Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique.
Le thème de l'émission :
Missiles longue portée : les Occidentaux ont-ils « peur » ?
Donner ou non aux Ukrainiens le feu vert à l'utilisation de missiles longue portée. La question est au centre des discussions côté leaders occidentaux. Joe Biden y est pour le moment réticent, tout comme le Premier ministre britannique Keir Starmer, en visite hier à la Maison blanche.
Il n'en fallait pas moins pour s'attirer les foudres du président ukrainien, qui reproche à ses alliés d'avoir « peur » face à un Vladimir Poutine évoquant ces missiles comme une « ligne rouge ». Mais Volodymyr Zelensky veut pouvoir frapper des cibles militaires comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine. Sa colère s'explique aussi par la situation complexe sur le terrain puisque l'armée russe opère une sévère contre-offensive sur les deux fronts.
Pendant ce temps, des associations ukrainiennes récoltent des dons pour les ravitailler l'armée. Sans l'aide de l'Etat, elles vont chercher de l'argent dans les fêtes et festivals, ou bien en ligne. Avec les sommes récoltées, elles achètent ensuite du matériel pour l'envoyer aux soldats.
En France, un des fleurons de la défense nationale reste le porte-avions Charles de Gaulle. Ce bâtiment de combat à propulsion nucléaire impressionne, à tel point qu'il a fait ses premières démonstrations de force lors d'une opération de l’OTAN au printemps dernier.
Alors, l'Occident doit-il autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles longue portée ? Comment s'organise l'aide associative pour ravitailler les soldats ukrainiens ? À quoi sert un porte-avion à propulsion nucléaire ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.