"C dans l'air" jeudi 3 octobre 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 3 octobre 2024 1070
"C dans l'air" jeudi 3 octobre 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce jeudi 3 octobre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 3 octobre 2024, Axel de Tarlé recevra : François-Xavier Pietri, journaliste et auteur de Rendez-nous la liberté de rouler ! publié aux éditions de l'Observatoire.

Alors que l’exécutif commence à dévoiler ses pistes dans le but de combler le déficit, le gouvernement envisage de toucher au bonus-malus écologique. Ce bonus-malus écologique s’applique aux véhicules dépassant un seuil de 118 g de CO2 par kilomètre ou pesant plus de 1 600 kg. Selon les informations du journal Le Monde, le premier seuil serait progressivement abaissé jusqu’à atteindre 99 g/km en 2027. Et le "malus masse" serait lui fixé à 1 500 kg.

L’enquête d’OpinionWay pour Le Parisien est sans appel : 63 % des Français veulent le report ou l’annulation de la décision européenne qui interdit la vente des véhicules neufs thermiques dès 2035. Parmi eux, 37 % souhaitent même qu’elle soit supprimée et seul un peu plus d’un tiers souhaite la maintenir ou l’avancer. Le résultat de ce sondage prouve, selon Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’Observatoire Cetelem, la fin de la lune de miel entre les Français et le moteur électrique. "Depuis deux ou trois ans, le message s’est brouillé et a fait naître un doute sur le véhicule électrique. L’augmentation du prix de l’électricité depuis la guerre en Ukraine, le coût à l’achat, l’autonomie des véhicules ou encore le besoin de subventions publiques sont autant de facteurs qui freinent l’adoption massive des automobilistes". Pour l’instant, seule une minorité de Français, souvent les plus hauts revenus, s’offre un moteur électrique. La prix est un facteur important puisque l’achat d’une voiture électrique est plus élevé de 30 % en moyenne par rapport à un véhicule thermique. Pour accélérer l’adhésion des ménages, des aides publiques ont été mises en place, partout en Europe. En France, la voiture électrique à 100 euros, le leasing social, a séduit des milliers de ménages modestes.

François-Xavier Pietri, journaliste économique et auteur de "Rendez-nous la liberté de rouler !" publié aux éditions de l'Observatoire reviendra sur la piste du gouvernement de Michel Barnier qui pourrait généraliser le malus à l’achat pour les véhicules thermiques.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Dominique Seux, éditorialiste aux Echos et à France Inter.

Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.

Céline Antonin, économiste à l'OFCE, professeure à Sciences Po.

Lisa Thomas-Darbois, directrice des études France à l’Institut Montaigne.

Le thème de l'émission : 

40 milliards d’économies, 20 milliards de recettes supplémentaires soit 60 milliards d’euros à trouver l’année prochaine pour réduire le déficit à 5 % du PIB. Jamais la France n’a prévu un tel effort sur un seul budget. Comment le gouvernement Barnier compte-t-il y parvenir ? Pour l’instant peu de détails sur les économies envisagées si ce n’est que les retraités vont devoir attendre 6 mois pour voir leurs pensions revaloriser en fonction de l'inflation. Juillet plutôt que janvier 2025 ce qui permettra de récupérer 3 milliards d’euros.

Côté recettes, Matignon et Bercy ont confirmé des impôts temporaires sur les grandes entreprises profitables et sur les personnes les plus fortunées. Si les modalités des prélèvements sur les sociétés ne sont toujours pas précisées, ils représenteraient 8 milliards d’euros. Sur les ménages les plus fortunés, le gouvernement réfléchirait à une manière de corriger ce qui a été expliqué par l’Institut des politiques publiques l’an dernier, à savoir que, proportionnellement, les gigariches paient moins d’impôts que les autres contribuables. Sans dévoiler la piste retenue, le nouveau ministre de l’Économie, Laurent Saint-Martin, a précisé ce jeudi matin qui serait concerné : les 0,3 % les plus aisés, à savoir un "ménage sans enfant qui touche des revenus d’à peu près 500 000 euros par an" a-t-il expliqué. Son cabinet a ensuite indiqué qu’il s’agit de 65 000 ménages. Parmi les recettes supplémentaires, figurent également des mesures de fiscalité verte à hauteur de 1,5 milliard d’euros, assurent Bercy et Matignon, concernant notamment les voitures polluantes et le transport aérien.

Mais ces pistes font déjà vivement réagir à l’Assemblée nationale au sein de la coalition gouvernementale. L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a jugé ce jeudi "inacceptable" le projet de budget esquissé critiquant les augmentations d'impôts qui ne sont pas accompagnées, selon lui, de propositions de réformes structurelles. "Il faut expliquer ce qu'on va faire du pays", a affirmé celui qui a également été ministre des Comptes publics entre 2017 et 2020. "Je ne voterai pas une augmentation d'impôts", a-t-il menacé sur franceinfo. Au sein de la commission des finances du Sénat, des élus se disent également "interrogatifs" voire inquiets, en l’absence d’éléments plus précis.

"Certains ont des lignes rouges, parfois très rouges d'ailleurs" avait ironisé lors de son discours de politique générale Michel Barnier. Le Premier ministre fustigeait ainsi la liste à la Prévert déroulée par les oppositions sur les sujets qui fâchent - et qui pourraient conduire à de vifs débats lors de l’examen du budget 2025 voire une censure du gouvernement.

Alors que prépare le gouvernement Barnier pour boucler le budget 2025 ? Pourquoi la France emprunte-t-elle désormais à un taux plus élevé que le Portugal et l'Espagne ? Comment la péninsule espagnole est-elle redevenue une des locomotives de la zone euro ? Alors qu’en France l’INSEE prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,1 %, la Banque d'Espagne anticipe une croissance de 2,8 % d'ici la fin de l'année, soit un niveau bien supérieur à la moyenne de la zone monétaire (0,8 %, selon la BCE). Une croissance poussée par la consommation dans un pays qui a fait le choix d’augmenter le salaire minimum de 54 % en six ans. En parallèle, les pays d'Europe du Sud ont pris des mesures pour assainir les comptes publics. En 2010, le Portugal affichait un déficit budgétaire à 10 % de son PIB, depuis il a remonté la pente en opérant des coupes budgétaires drastiques avec des conséquences profondes sur le tissu économique et social du pays.

En France pour faire face aux dérapages budgétaires, l'État vend depuis plusieurs années ses biens immobiliers. En 2023, 645 biens publics ont été vendus "pour une valeur de 280 millions d'euros".

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 03 octobre 2024 16:42
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