17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 8 octobre 2024, Caroline Roux recevra : Patricia Tourancheau, journaliste spécialiste des affaires criminelles, co-réalisatrice de la série Netflix “Grégory” et autrice de "Grégory : La machination familiale - Le récit complet" aux éditions du Seuil.
Le 16 octobre 2014, le corps sans vie de Grégory âgé de 4 ans est repêché dans une rivière des Vosges. Son bonnet est rabattu sur son visage et ses pieds et mains sont liés. Le lendemain, une lettre anonyme arrive au domicile des parents. Le meurtrier appelle Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, “le chef” comme il est surnommé depuis déjà de nombreuses années par des membres de sa famille qui ne supportent pas son ascension sociale. Les Villemin subissaient déjà à l'époque du harcèlement téléphonique et ont reçu, entre 1981 et 1983, 4 lettres anonymes. Rapidement, Bernard Laroche, cousin germain de Jean-Marie Villemin, est le premier suspect. Pour le défendre, ses avocats détournent l’attention vers Christine Villemin, la mère du petit Grégory.
À quelques jours des 40 ans de la mort du petit Grégory, Jean-Marie Villemin s’exprime pour la première fois depuis 30 ans en signant la préface de la BD “Grégory” signée Pat Perna et Christophe Gaultier. Il revient sur la responsabilité de ceux qu'il nomme "les intouchables" : avocats, policiers, journalistes qui ont soutenu la thèse selon laquelle Catherine Villemin avait assassiné son enfant. Pour lui, "ce sont leurs manipulations qui ont entraîné tant de retard dans la recherche de la vérité et tant de malheurs qui n'auraient jamais dû avoir lieu".
40 années plus tard, l'instruction est toujours en cours, ce qui en fait l'une des plus vieilles affaires criminelles françaises toujours non élucidée. C'est désormais la Cour d'appel de Dijon qui instruit le dossier et son nouveau procureur général Philippe Astruc entend poursuivre l'enquête et compte sur le développement des différentes technologies, notamment en matière d'identification d'ADN pour faire la lumière dans affaire connue de tous.
Patricia Tourancheau, journaliste spécialiste des affaires criminelles, auteure de "Le récit complet de l’affaire Grégory" aux éditions du Seuil reviendra sur les quarante années de mystère autour de la mort du petit Grégory Villemin et sur les dernières avancées de l’enquête.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Nathalie Mauret, journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra.
Soazig Quéméner, rédactrice en chef de La Tribune Dimanche.
Le thème du magazine :
"Je sais que je suis dans la main du Parlement. S’il y a conjonction de la gauche et du Rassemblement national [sur une motion de censure], je quitterai mon poste", a rappelé le Premier ministre dans un entretien à La Tribune Dimanche du 6 octobre. Ce mardi après-midi, une semaine après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, les députés vont examiner la première motion de censure contre son gouvernement, déposée par le Nouveau Front Populaire et visant à mettre fin à ce qui représente, selon la coalition de gauche, "une négation du résultat des dernières élections législatives". Il s’agit d’un "gouvernement tournant le dos au Front populaire mais surtout au Front républicain, et au vote des électeurs", a expliqué le socialiste Olivier Faure, qui montera, aux alentours de 16h30, à la tribune du Palais Bourbon pour défendre la motion. Mais le Premier secrétaire du PS le reconnait lui-même. Il est "vraisemblable" que cette motion échoue, "le RN a décidé de soutenir sans participer à ce gouvernement". Ce vote, en tout cas, sera "l'occasion de dire qui est dans l'opposition et qui ne l'est pas" a-t-il estimé.
Michel Barnier devrait en effet sans trop de difficultés survivre à cette première motion de censure contre son gouvernement, la 35e du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Car même si les 192 députés signataires du NFP votaient pour, avec certains indépendants de Liot, la barre des 289 voix semble inatteignable sans celles des 141 députés de l'alliance RN-Ciotti. Or les élus d’extrême droite n'ont pas l'intention de renverser le gouvernement à ce stade. "On a choisi de ne pas verser dans le chaos, de ne pas censurer immédiatement Michel Barnier pour lui donner la possibilité de développer un projet (...); si ça ne nous convient pas on censurera", a fait valoir lundi sur RMC le président-délégué du groupe Sébastien Chenu.
Alors qu’est-ce qu’une motion de censure ? Quels sont les enjeux derrière le texte déposé par la gauche ? Enfin à quoi peut aboutir la réunion de crise organiser ce mardi au ministère de l'Intérieur ? Bruno Retailleau a réuni ce mardi matin, 21 préfets place Beauvau pour une réunion de travail sur l’immigration. Avec l’objectif d’améliorer le nombre d’exécutions d’obligations de quitter le territoire français (OQTF), dont le taux d’exécution demeure très faible (moins de 10 %). Mais dans nombre de cas, Paris peine à obtenir un "laissez-passer consulaire", délivré par le pays d’origine de la personne expulsée.
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.