17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce vendredi 11 octobre 2024, Axel de Tarlé recevra : Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph.
Cette semaine, l'ancien Premier ministre Boris Johnson publie "Unleashed" ("Déchaîné"), dans lequel il raconte son expérience en politique. Il y revient sur son passage au 10, Downing Street, de 2019 à 2022, mais aussi sur ses négociations avec l'Union européenne sur le Brexit, ou encore sa gestion (très critiquée) de la pandémie de Covid-19.
Un ouvrage dans lequel le président Emmanuel Macron est particulièrement ciblé. "Bien que Macron soit personnellement charmant, et bien que nous ayons souvent été d'accord sur des sujets importants, il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni. Sur certains sujets, je crains de l'avoir soupçonné d'être une vraie nuisance", affirme-t-il. Il lui reproche particulièrement son attitude dans le dossier des migrants qui traversent la Manche depuis la France, un sujet très sensible côté britannique. Il évoque aussi la colère d'Emmanuel Macron quand AstraZeneca a mis au point l'un des premiers vaccins contre le Covid-19.
Boris Johnson revient aussi sur les scandales dont il a fait l'objet, en particulier le "partygate", l'organisation de fêtes durant le confinement lié au Covid. Des fêtes illégales qu'il qualifie de "plus minuscules de l’histoire des festivités humaines". On en apprend aussi un peu plus sur la santé de la reine Elisabeth II, atteinte selon lui d'un cancer des os lors de sa dernière année de règne. Une information jamais communiquée jusque-là.
Anne-Elisabeth Moutet reviendra avec sur la personnalité atypique de Boris Johnson, cet ancien maire de Londres, Premier ministre du Royaume-Uni entre juillet 2019 et septembre 2022, avait démissionné sur les mots "hasta la vista, baby !" . Elle évoquera aussi la situation du Royaume-Uni après le Brexit, et notamment sur les dossiers que doit traiter Keir Starmer, l'actuel Premier ministre.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.
Lucie Robequain, directrice de la rédaction de La Tribune et La Tribune dimanche.
Valérie Lecasble, éditorialiste politique pour LeJournal.info.
Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique à France Télévisions.
Le thème de l'émission :
Michel Barnier a dévoilé son projet de budget 2025 hier soir et le message est clair : il va falloir se serrer la ceinture. 60 milliards d’euros d’économies sont au programme dont un tiers d’augmentations d’impôts et deux tiers de baisse des dépenses publiques. Comme annoncé depuis plusieurs jours, la hausse de la fiscalité touchera en grande partie les ménages les plus fortunés et les grandes entreprises florissantes. Sont aussi confirmés le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, la hausse de la taxe sur l’électricité, l’augmentation du malus sur les véhicules polluants et une taxe sur les billets d’avion. La TVA pour l’installation d’une chaudière va également être relevée à 20 % (contre 5,5 % ou 10 % actuellement).
Le budget 2025 prévoit aussi une baisse de la prise en charge de la consultation chez le généraliste et chez la sage-femme : de 70 % actuellement, l'Assurance maladie ne devrait plus rembourser que 60 % du tarif de la consultation. Il incombera aux mutuelles de traiter le reste. Un coût qui sera probablement répercuté sur les cotisations des assurés. Une baisse du plafond des indemnités versées en cas d’arrêt maladie est également envisagée.
Un coup de rabot presque généralisé est prévu sur les dépenses publiques, avec une vague de suppressions de postes de fonctionnaires en vue. Et c’est l’Education nationale qui supportera l’essentiel des suppressions de postes : 4.000 enseignants en moins l’année prochaine essentiellement dans le primaire en raison, selon le ministère, de la baisse démographique.
Un projet de budget qui reste néanmoins incomplet et qui pourrait évoluer pendant les débats à l’Assemblée nationale. Le Nouveau front Populaire dénonce une cure d’austérité et propose deux mesures pour augmenter les recettes de l'Etat et de la Sécurité sociale de 49 milliards d'euros, le Rassemblement national se dit opposé au report de la revalorisation des pensions et les macronistes aux hausses d’impôts.
Alors que contient le budget 2025 présenté par le gouvernement Barnier ? Qui est concerné par les hausses d’impôt et les coupes budgétaires ? Facture d’électricité, mutuelles, retraites, véhicules… Qu’est-ce qui pourrait changer prochainement ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.