17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 12 octobre 2024, Axel de Tarlé recevra Jean-Rémy Macchia, journaliste, spécialisé dans le secteur de l'Automobile.
Lundi débute le Mondial de l'Auto, à Paris. Un salon qui s'ouvre dans un contexte morose pour le secteur, marqué par une baisse de 24% des immatriculations en France au mois d'août dernier. Un coup d'arrêt particulièrement marqué pour les voitures électriques. En août 2023, 18% des voitures vendues étaient électriques, contre 15% un an plus tard. Les constructeurs européens, et notamment français, sont donc face à des défis de taille : lancer de nouveaux modèles accessibles, faire face à la concurrence de nouveaux constructeurs chinois, et s'accommoder d'une baisse des aides à l'achat et d'une hausse des malus.
Dans ce contexte, acheter un véhicule pourrait coûter plus cher en 2025, pour des Français toujours très attachés à leur véhicule. 78% d'entre eux considèrent qu'on peut allier plaisir de conduire et environnement, selon une étude Ipsos parue dans le Parisien aujourd'hui. Avec un véhicule au prix moyen de 35.474 euros pour un véhicule neuf en 2023, 75% des Français estiment que la voiture est devenue "un luxe " (source Opinionway pour AramisAuto).
Jean-Rémy Macchia, journaliste spécialisé dans le secteur de l'automobile, reviendra sur les enjeux qui se posent actuellement pour la filière. Entre le prix élevé des véhicules, notamment électriques, la concurrence, et les défis environnementaux, l'édition 2024 du Salon de l'Auto sera un rendez-vous majeur pour les constructeurs européens.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Frédéric Denhez, journaliste, spécialiste des questions environnementales.
Françoise Vimeux, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement.
Esther Crauser-Delbourg, économiste de l’eau.
Stéphanie Duraffourd, porte-parole d’Assurland.com.
Le thème de l'émission :
Tempête Kirk : le bilan des dégâts
Inondations, vents violents, mer déchaînée, ... Ce samedi matin, les restes de la tempête Kirk sont encore bien présents dans plusieurs régions. Pas moins de 34 départements ont été placés en vigilance orange par Météo-France ces derniers jours et pour cause : l'équivalent d'un mois de pluie est tombé sur ces territoires en quelques heures seulement, provoquant de nombreux dégâts et coupures de courant.
Ce genre de phénomène devient monnaie courante dans certaines régions. Un français sur quatre vivrait en zone inondable. Face à ces crues à répétition et au réchauffement climatique de plus en plus palpable, de nombreuses assurances ont fait le choix d'augmenter leurs tarifs.
Particulièrement touchés, certains Français ont décidé de déménager pour se mettre à l'abri. C dans l'air est allé à la rencontré d'un couple de Blendecques (Pas-de-Calais) qui vient de voir leur ancienne maison rachetée par l'Etat. D'autres habitants fustigent en revanche le manque d'entretien de certains cours d'eau, même s'il n'est pas certain que ces inondations exceptionnelles soient causées par un curage insuffisant.
Ces pluies diluviennes sont aussi néfastes pour les récoltes, notamment celles de céréales. Des champs entiers sont parfois sous l'eau, et dans un contexte de colère agricole encore réelle, les mauvaises moissons à venir risquent d'accentuer l'amertume dans ce secteur.
Alors, comment s'explique ces tempêtes à répétition ? Comment l'Etat peut prévenir des dégâts à venir ? Est-on au bord d'une nouvelle crise agricole ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.