"C dans l'air" mercredi 23 octobre 2024, les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 23 octobre 2024 1164
"C dans l'air" mercredi 23 octobre 2024, les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce mercredi 23 octobre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 23 octobre 2024, Axel de Tarlé reçoit : Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste.

Le médicament anti-obésité Wegovy est désormais commercialisé en France. Non remboursé, mais prescrit par des endocrinologues, diabétologues ou des nutritionnistes, ce médicament nouvelle génération était très attendu par les patients et les médecins. Cette classe de médicaments mime une hormone intestinale, qui stimule la sécrétion d'insuline et procure une sensation de satiété. "Vous avez des personnes qui peuvent perdre une vingtaine de kilos en quelques mois", affirme le Dr. Faïza Bossy, qui prévient qu'il ne s'agit "en aucun cas d'un traitement minceur pour des personnes en surpoids, mais réservé à des personnes en situation d'obésité morbide".

D'après l'OMS, plus d'un milliard de personnes sont atteintes d'obésité dans le monde. En France, selon les données de l'Inserm, la prévalence de l'obésité était de 17 % en 2020, contre 8,5 % en 1997. Dans ce contexte, la demande de ces nouveaux traitements, sous forme de stylos injectables préremplis, explose. Leur efficacité est vantée par des célébrités, comme Elon Musk et Oprah Winfrey, offrant une publicité inattendue auprès du grand public, qui y voit un moyen rapide et peu contraignant de perdre du poids.

Des phénomènes de pénurie ont été observés, en raison du détournement de l'usage de ces médicaments, utilisés comme simples produits minceur. L'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM, demande aux médecins de se conformer au parcours de soin préconisé par la Haute Autorité de santé, à savoir de ne le prescrire qu'aux patients ayant un indice de masse corporel supérieur ou égal à 35, et âgés de moins de 65 ans.

Faïza Bossy, médecin généraliste et nutritionniste, reviendra avec nous sur l'efficacité de ce nouveau traitement, et sur le confort qu'il peut apporter aux patients souffrant d'obésité. Elle nous alertera aussi sur le risque d'un mauvais usage du Wegovy, pouvant entrainer des pénuries, et un risque pour la santé. Elle nous parlera également de l'obésité, une maladie de plus en plus fréquente, et dont il est difficile de parler.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos.

Stéphanie Villers, économiste, spécialiste des questions de Finances, conseillère économique de PwC France, un cabinet de conseils auprès des entreprises.

Brigitte Boucher, journaliste politique à Franceinfo TV.

Cyril Graziani, rédacteur en chef du service politique de France Télévisions.

Le thème de l'émission :

Budget : les élus au bord de la crise de nerfs

Face aux cinq milliards d’euros d’économies que l’État demande aux collectivités locales dans le cadre du projet de budget 2025, certains élus tapent du poing sur la table et passent à l’action. Le président LR du Conseil départemental de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, a ainsi décidé de mettre en vente plusieurs biens immobiliers appartenant au département : la préfecture, deux sous-préfectures, le Palais de justice et une dizaine de gendarmeries.
"L’État doit comprendre qu’il ne peut plus asphyxier les collectivités en pensant que nous ne réagirons pas", a insisté l’élu dans un message sur X, lundi 21 octobre 2024, jour du début de l’examen du budget 2025 en séance publique à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, "on a plus de 20 départements en grande difficulté. Avec ces annonces, c’est plus de 60 départements qui ne pourront pas, pour certains, boucler le budget 2024 et qui ne peuvent pas se projeter sur 2025", a assuré Nicolas Lacroix.

Du côté des maires, la colère gronde également. "Nous n'acceptons aucune des mesures" d'économies concernant les collectivités locales a indiqué le président de la commission des Finances et vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF). Pointant un effort, non pas de 5 milliards mais plutôt de "9,5 milliards d'euros", réclamé par l’Etat, si on ajoute la baisse probable déjà connue de 1,5 milliard d'euros du Fonds vert l'an prochain et les effets de l'inflation, André Laignel dénonce "une ponction sans précédent sur une seule année" et "un manquement absolu à la parole de l'Etat". D’autres maires, comme Jean-François Copé, plaident pour un rétablissement de la taxe d’habitation pour les résidences principales pour faire face à la situation. D’autres députés, à gauche, veulent eux la renforcer sur les résidences secondaires.

Dans un rapport publié le 2 octobre dernier, la Cour des comptes pointe la hausse en 2024 des dépenses des collectivités locales et l’augmentation leur déficit, loin de la trajectoire à la baisse prévue dans la loi. Les Sages de la rue Cambon, chargés de suggérer des pistes d'économie en cette période de crise budgétaire, ont proposé plusieurs mesures, parmi lesquelles la suppression de 100 000 emplois en six ans. Ils préconisent ainsi de ne pas remplacer une part des agents qui partiront à la retraite, ces prochaines années, avec pour objectif de revenir aux effectifs du début des années 2010 et d’économiser plus de 4 milliards d'euros par an, à partir de 2030. Ce à quoi l'association des maires de France a réagi en disant que "le personnel territorial ne peut pas être réduit à une question comptable".

Parallèlement un autre rapport de la juridiction financière et la chambre régionale des comptes, publié lundi et très critique, sur le plan "Marseille en grand" annoncé en grande pompe par Emmanuel Macron en septembre 2021 suscite de nombreuses réactions. La Cour des comptes y dénonce un suivi "indigent" du plan et regrette des "insuffisances organisationnelles" qui "pèsent sur sa mise en œuvre". Fin 2023, seulement 1,31 % du montant total annoncé - plus de 5 milliards d’euros – avait été décaissé par l’État, selon le rapport. S’il relève "des résultats avec les premières livraisons d’écoles", neuves ou rénovées pour rattraper les retards de la cité phocéenne, sur le logement, les transports, l’emploi et plus globalement, le plan "présente des insuffisances intrinsèques et organisationnelles de nature à compromettre la pleine satisfaction des besoins qu'il vise en priorité" estime la Cour.

Parallèlement, les magistrats financiers soulignent les errements de la stratégie déployée par la police dans la deuxième ville de France et le manque d’effectifs. L’argent promis par l’exécutif devait notamment permettre d’affecter 300 policiers supplémentaires à Marseille. "Au total, si on compte les seuls effectifs affectés dans les circonscriptions de police, on a environ 180 agents en moins par rapport à 2016", a relevé Christian Charpy, magistrat à la Cour des comptes, lors d’un échange avec la presse. Ces dernières années, des policiers ont bien été dirigés vers Marseille à l’issue de leur formation initiale, mais dans le même temps, la police a connu de nombreux départs.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 23 octobre 2024 16:27
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