17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 26 octobre, Maya Lauqué recevra : Mariam Pirzadeh journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24.
Cette nuit, l'armée israélienne a frappé le sol iranien. Elle a indiqué avoir mené des frappes "précises et ciblées" sur l'Iran, visant des sites de fabrication de missiles, en représailles à l'attaque iranienne sur Israël le 1er octobre.
L'Iran a annoncé la mort de deux militaires dans ces frappes, et affirmé avoir "le droit et le devoir de se défendre contre les actes d'agression étrangers, sur la base du droit inhérent de légitime défense qui figure à l'article 51 de la Charte des Nations unies". L'Iran soutient le Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, et le Hezbollah libanais. Aujourd'hui, ce dernier a d'ailleurs annoncé avoir visé une base du renseignement israélien dans le nord d'Israël.
C'est une nouvelle étape sans précédent dans le conflit qui affecte le Proche-Orient depuis plus d'un an. "Nous exhortons l'Iran à cesser ses attaques contre Israël", afin d'éviter une escalade, a déclaré dans un communiqué Sean Savett, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain. Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français a réagi : "la France appelle instamment les parties à s'abstenir de toute escalade et action susceptibles d'aggraver le contexte d'extrême tension qui prévaut dans la région".
Mariam Pirzadeh est journaliste, ancienne correspondante à Téhéran, à France 24, nous expliquera ce qu'il s'est passé cette nuit, à Téhéran. Elle nous éclairera sur la portée inédite de ces frappes sur des cibles militaires iraniennes, revendiquées par Israël, et sur le risque d'escalade dans la région, sous haute tension depuis plus d'un an.
17:45 "C dans l'air"
Maya Lauqué décryptera l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les invités / experts :
Gilles Dansart, journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre.
Amandine Richaud-Crambes, ingénieure environnement et urbaniste
Anne Sénéquier, psychiatre, chercheuse à l’IRIS.
Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC.
Le thème de l'émission :
Voitures, vélos... ça ne tourne plus rond !
Après l'émotion, les pouvoirs publics réagissent. Le ministre des Transports, François Durovray, a réuni lundi les collectifs de défense du vélo "pour écouter et agir pour leur sécurité", une semaine après la mort de Paul Varry, cycliste parisien, et la mise en examen de l’automobiliste pour meurtre. "En tant que cyclistes, nous avons toutes et tous déjà été victimes de la violence motorisée (...) largement banalisée et tolérée par les pouvoirs publics", avaient dénoncé plusieurs associations dans un communiqué. Répondant à cette colère, le ministre a annoncé le lancement d'une mission contre la violence sur les routes. Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, quelque 221 usagers à vélo ont été tués en France l’an dernier, et le sujet ne se limite pas aux grandes villes. Plus de la moitié des victimes (124) ont été tuées hors agglomérations.
Si les chiffres restent stables, voire en légère diminution par rapport à l'année 2022, le climat est toujours aussi tendu sur les routes. Les automobilistes accusent les cyclistes de ne pas respecter la loi : "S'ils respectaient ne serait-ce que le code de la route, il n'y aurait pratiquement aucun souci", glisse un conducteur de taxi à Lyon. Dans l'autre sens, on reproche aux automobilistes d'empiéter sur les pistes cyclables et surtout de mettre en danger les cyclistes. Sans compter les insultes et incivilités dont sont particulièrement victimes les femmes à vélo. Une équipe de C dans l'air a suivi le quotidien d'une cycliste et d'un chauffeur de taxi lyonnais pour comprendre pourquoi ces deux camps ont du mal à cohabiter.
Selon la Sécurité routière, les personnes de plus de 75 ans sont autant impliquées dans les accidents de la route que celles de 18-24 ans. Faut-il alors soumettre le permis de conduire français à une restriction d’âge ? En décembre 2023, la commission transport du Parlement européen avait adopté un rapport de l'élue écologiste Karima Delli visant à rendre obligatoire une visite médicale tout au long de la vie d'un automobiliste, soit tous les 15 ans. Mais le texte a finalement été rejeté par une majorité de députés européens trois mois plus tard. Cette mesure est pourtant en vigueur dans une majorité de pays européens, comme au Portugal, aux Pays-Bas ou au Danemark.
Comment améliorer la cohabitation des automobilistes et des cyclistes sur la route ? Que peuvent faire les pouvoirs publics pour limiter le nombre d'accidents mortels ? Et la France doit-elle revenir sur son modèle du permis de conduire à vie ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.