"C dans l'air" vendredi 8 novembre 2024, les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 8 novembre 2024 1132
"C dans l'air" vendredi 8 novembre 2024, les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 8 novembre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 8 novembre 2024, Axel de Tarlé recevra : Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.

Patricia Allémonière, est grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem et auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions Arthaud.
Hier à Jérusalem, un incident diplomatique a eu lieu en marge d'une visite du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Selon lui, des policiers israéliens sont entrés "armés" et "sans autorisation", sur un site religieux appartenant à la France, l'Eléona, situé sur le Mont des Oliviers. "Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix", a dénoncé M. Barrot devant la presse. Deux gendarmes français ont été empoignés par les autorités israéliennes, et embarqués, avant d'être relâchés. Une vidéo montre l'un d'eux criant :"ne me touchez pas". L’ambassadeur israélien à Paris a été convoqué.

Ce n'est pas la première fois que des situations tendues ont lieu dans ces domaines nationaux français. On se souvient de Jacques Chirac, en octobre 1996, qui s'en était pris aux forces de l'ordre israéliennes. "Do you want me to go back to my plane and to my country (Voulez-vous que je retourne dans mon avion et dans mon pays)", avait-il lancé aux forces de l'ordre israéliennes, sur le chemin le menant à l'église Sainte-Anne, dans une scène de rue très tendue. Nouvelle situation conflictuelle entre un président de la République française et les autorités israéliennes en janvier 2020, lorsque la visite d'Emmanuel Macron avait été marquée par une bourculade devant la basilique Sainte-Anne, et un coup de sang du président.

Ce nouvel incident a lieu alors que les relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou sont tendues, dans le contexte du conflit au Proche-Orient. Des tensions qui pénètrent le monde du football. Alors que la France doit accueillir la match France -Israël jeudi prochain, le député Louis Boyard demande l'annulation de la rencontre, tout comme des associations pro-Palestine. Le match aura bien lieu au Stade de France, a annoncé Bruno Retailleau. Hier soir, cette fois-ci lors d'un match de Ligue Europa entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv, à Amsterdam, des supporteurs israéliens ont été violemment agressés. 5 personnes ont été blessées et 62 interpellées, des avions ont été affrétés par Israël pour rapatrier les supporters.

Patricia Allémonière, grande reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem, reviendra sur le statut des enclaves françaises en Israël. Elle nous expliquera l'origine des tensions qui y ont eu lieu, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, jusqu'à l'incident diplomatique d'hier. Elle analysera aussi les relations actuelles entre la France et Israël, marquées par les conflits à Gaza et au Liban.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.

Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges.

Fanny Guinochet, éditorialiste économique pour France Info et La Tribune.

Brigitte Boucher, journaliste politique à Franceinfo TV.

Le thème de l'émission : 

Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ?

Qui est responsable du dérapage des finances publiques ? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les membres de la commission des finances du Sénat qui ont lancé une mission d'information, avec une série d'auditions d'anciens ministres. Elles ont débuté jeudi 7 novembre avec Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie pendant sept ans, parti de Bercy le 21 septembre dernier en laissant derrière lui un déficit public bien plus grave qu’annoncé. En 2024, le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale devait en effet initialement revenir à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il risque en réalité d’atteindre 6,1 % du PIB. Soit un décalage équivalent à plus de 50 milliards d’euros. Alors que s’est-il passé ?

Devant les sénateurs, Bruno Le Maire a réfuté toute dissimulation ", ni "volonté de tromperie" sur les comptes publics. Il y a eu "une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix " a affirmé l’ex-patron de Bercy, assurant qu’à compter du moment où il l’a su il a été alerté, proposé et procédé aux corrections nécessaires : gel et annulation de crédits, hausse des tarifs d’électricité, etc… Mais quand au printemps il a réclamé un collectif budgétaire, à savoir une loi rectificative, pour 15 milliards d’euros d’économies supplémentaires, il s’est heurté au refus d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’Économie a également accusé le Premier ministre, Michel Barnier, de ne pas avoir pris les décisions nécessaires depuis son arrivée à Matignon. "Si toutes les mesures que nous avions préparées avec Thomas Cazenave avaient été mises en œuvre sans délai (…) elles auraient permis de contenir le déficit pour 2024 à 5,5 % sans augmentation d'impôts" a affirmé Bruno Le Maire.

Auditionné ce vendredi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a défendu son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, jugeant "scandaleux" le "procès politique, médiatique" qui lui est fait et saluant son "obsession de désendetter la France". Il a également affirmé avoir pris des "décisions fortes" quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. Toutefois, ses déclarations n’ont pas plus convaincu la commission des finances du Sénat que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. Ainsi Jean-François Husson, le rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas adhéré à la version de l’ancien Premier ministre, pointant du doigt une série d’annonces sur des "dépenses nouvelles" pour "l’agriculture", "la santé", sur "les aides d’urgences à la filière bio", "le versement du chèque énergie", "sur l’Ukraine"… "Ça part complètement en sucette, a-t-il lancé. Quand il y a un écart de 50 milliards en 9 mois, c’est une forme d’indigence et un manque de rigueur dans la tenue de nos comptes".

Les auditions vont se poursuivre au Sénat mais aussi à l’Assemblée nationale où la commission des finances va également changer, pour un temps, de dimension et enquêter pendant plusieurs semaines sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires". Parallèlement dans l’hémicycle les députés poursuivent l’examen du Budget 2025, qui prévoit de ramener le déficit public à 5 % du PIB, alors que plusieurs voyants sont au rouge pour l’économie française et que les mauvaises nouvelles se multiplient sur le front de l’emploi. Ainsi les groupes Auchan et Michelin viennent tous les deux d’annoncer des plans sociaux particulièrement importants. Dans le même temps, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". 150 000 emplois seraient menacés à court et moyen terme en particulier dans les secteurs du logement et de l’industrie.

Dans ce climat économique, certaines arrivent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de l'entreprise "La Brosserie Française" qui produit des brosses à dents. Située à Beauvais, dans l'Oise, elle avait manqué de disparaître en 2012, face à la concurrence asiatique. C'est alors qu'un ancien salarié a décidé de la reprendre en faisant du made in France. Reportage ce soir.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 08 novembre 2024 16:06
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