17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 11 décembre 2024, Caroline Roux reçoit : Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, expert en sécurité intérieure.
Le pouvoir en Syrie a été repris par les rebelles jihadistes, faisant ainsi tomber le régime de Bachar al-Assad en place depuis plus de 20 ans en Syrie. Un régime renversé de façon éclair dimanche par les rebelles jihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS).
Si la chute du dictateur syrien, qui martyrisait sa population, a été favorablement accueillie par les dirigeants occidentaux, la crainte de voir s'accroître la menace terroriste a ressurgi. Depuis, les autorités françaises se disent "vigilantes" face au risque terroriste. Une vigilance également orientée vers Daesh, encore présent en Syrie quoique très affaibli. La crainte vient tant d'avoir de nouveaux attentats fomentés depuis la Syrie, à l'image du 13-Novembre, que du réveil d'une nébuleuse jihadiste en Europe.
"Je ne pense pas que la situation en Syrie change beaucoup sur la capacité à envoyer des commandos sur le territoire européen. Le HTS indique sa rupture avec al-Qaïda et déclare s'éloigner du jihadisme international, son calendrier a l'air propre à la Syrie", souligne sur RTL Olivier Christen, le procureur national antiterroriste. Pourtant, un élément vient semer le doute sur la sincérité du HTS : le tueur de Samuel Paty avait des contacts avec un membre du groupe nommé Farrouk Faizimatov. Les autorités françaises sont dans une "phase d’observation active", notamment auprès des ressortissants français proches de HTS ou d'autres groupes qui gravitent autour.
Alain Bauer, professeur de criminologie au Cnam, expert en sécurité intérieure, et auteur du "Dictionnaire amoureux illustré du crime", nous donnera son analyse du risque terroriste en France et en Europe, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Lou Fritel, journaliste à Paris Match.
Soazig Quemener, rédactrice en chef de La Tribune Dimanche.
Anne-Charlène Bezzina, politologue et constitutionnaliste.
Le thème de l'émission :
Pas de Premier ministre, alerte sur l'économie ?
Le nom du nouveau Premier ministre connu aujourd’hui ou demain. C’est la promesse faite par Emmanuel Macron au cours de la réunion des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, hors RN et LFI, hier. Reçus à l’Elysée, l’ensemble des dirigeants politiques se sont dit prêts à des compromis, tout en fixant des conditions : un chef de gouvernement de gauche pour les uns, pas de programme de gauche pour les autres.
Alors une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, qui pour lui succéder à Matignon ? Ce mercredi, les discussions se poursuivent. Mais "il n'y a actuellement pas de socle plus large que celui qui est en place aujourd'hui", a déclaré la porte-parole du gouvernement démissionnaire, Maud Bregeon ajoutant "qu’il restait donc désormais à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s’accorder sur un principe de non-censure".
En attendant, le projet de loi spéciale sur le budget, pour assurer "la continuité de l'Etat" , a été présenté lors du Conseil des ministres. Ce texte a pour but "d'éviter un shutdown", selon les mots du ministre démissionnaire du Budget et des Comptes publics. Cette mesure, permise par l'article 45 de la loi organique relative aux lois de finances, avait été annoncée jeudi 5 décembre par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée. La censure du gouvernement Barnier a en effet laissé en suspens l'examen au Parlement du projet de budget pour 2025, dont notamment les promesses faites par l’exécutif aux agriculteurs mobilisés depuis plusieurs semaines et qui ont décidé pour certains de diriger leur colère contre les parlementaires.
En une semaine, plus de trente députés ont vu leur permanence en régions dégradée. Ces actions, le plus souvent revendiquées par la FNSEA, ont surtout visé des députés du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national. Des agriculteurs ont notamment emmuré le siège drômois du RN, à Valence, et ont tagué sur les parpaings un message : "La censure nous met dans le mur".
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.