"C dans l'air" mercredi 18 décembre 2024, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 18 décembre 2024 1356
"C dans l'air" mercredi 18 décembre 2024, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 18 décembre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 18 décembre 2024, Caroline Roux reçoit : Meriem Amellal, journaliste, spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24.

Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie s'intensifient. Jeudi dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien. Une convocation qui intervient suite aux accusations de tentative de "déstabilisation" portées par Alger contre la France. Une opération présumée, qualifiée de "barbouzerie" par la presse algérienne, et qui aurait consisté pour la DGSE à recruter des terroristes algériens repentis, en Algérie. Un complot qui aurait été déjoué par les services secrets algériens, et auquel la télévision algérienne a consacré un documentaire. Dimanche matin, sur France Inter, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a immédiatement dénoncé des accusations "infondées et fantaisistes" au micro de France Inter.

Les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont accélérées depuis l’été dernier et un courrier adressé par Emmanuel Macron au roi du Maroc Mohammed VI, l'informant de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. L’autorité sur cette ancienne colonie espagnole est disputée depuis les années 1970 entre le Maroc et le front indépendantiste Polisario, soutenu par l’Algérie. Depuis, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annulé sa visite diplomatique en France prévue à la rentrée, alors que le président Emmanuel Macron a été reçu par le Royaume du Maroc au mois d'octobre. C'est dans ce contexte que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté à l'aéroport d'Alger le 16 novembre dernier pour atteinte à "l’intégrité du territoire national". Autre incident majeur : la campagne de dénigrement et les controverses en Algérie autour du roman de Kamel Daoud, "Houris", primé au Goncourt cette année.

Meriem Amellal décryptera la dégradation des relations diplomatiques entre la France et l'Algérie.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.

Nicolas Berrod, journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat.

Margaux Fodéré, journaliste économique à Europe 1.

Nathalie Coutinet, économiste de la santé et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Paris Nord.

Le thème de l'émission : 

Mutuelles de santé : pourquoi ça flambe ?

Nouvelle augmentation des tarifs des complémentaires santé en vue, au 1er janvier 2025. C'est ce qu'a indiqué la Mutualité Française dans son enquête annuelle qui porte sur 41 complémentaires santé. En moyenne, ils augmenteront de 6 %, soit beaucoup plus que l’inflation. Dans le détail, les contrats individuels, souscrits notamment par les retraités, augmenteront en moyenne de 5,3 % et les contrats collectifs obligatoires couvrant les salariés par l’intermédiaire de leur entreprise de 7,3 %. Une mauvaise nouvelle difficile à entendre pour nombre d’assurés. D’autant que c’est la quatrième hausse consécutive après une augmentation record de 8,1 % en 2024, de 4,7 % en 2023 et de 3,4 % en 2022. Sur les dix années antérieures, la hausse était de 2,6 % en moyenne chaque année. Alors pourquoi une telle hausse ?

"L’augmentation des cotisations des mutuelles en 2025 est inévitable" en raison de plusieurs facteurs, dont la hausse "structurelle" des dépenses de santé en France, soit + 5,2 % en 2023, affirme la Mutualité Française. "Vieillissement de la population, accès à de nouveaux traitements et technologies médicales, et meilleure reconnaissance des métiers de santé expliquent ces évolutions tendancielles à la hausse", déclare-t-elle.

Après de très longues négociations ces derniers mois, l’Assurance maladie et les médecins libéraux ont validé la hausse de la consultation médicale. Le tarif de la consultation chez le médecin généraliste va augmenter le 22 décembre prochain tout comme celles des spécialistes (pédiatres, gynécologues, psychiatres…). Les complémentaires santé ont anticipé cette revalorisation mais aussi d'éventuelles hausses de charges, longuement discutées pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). En effet, il était convenu avant le vote de la motion de censure que l'Assurance maladie abaisse son seuil de remboursement de 5 % sur les consultations médicales et 5 % sur les médicaments. Les complémentaires ont alors estimé qu'elles devraient supporter autour de 900 millions d'euros supplémentaires sur l'année et ont anticipé ces charges. Pour l'heure, l'actuel Premier ministre François Bayrou ne s'est pas exprimé sur le sujet, vivement critiqué à gauche et à l'extrême droite.

En parallèle, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) pointe des dépenses d'optique et dentaires qui ont augmenté respectivement de 6,2 % et 5,5 % en 2023. Ces dernières étant désormais majoritairement prises en charge par les complémentaires santé. Selon la Drees, le résultat en santé des mutuelles est déficitaire à 0,4 % en 2023, une première depuis 2011. En revanche, sur la totalité de leurs activités, les complémentaires santé "ont été financièrement solides : leurs montants de fonds propres ont été très supérieurs aux minima réglementaires", évalue la Drees.

Face à l’accroissement des dépenses de santé qui s'annonce avec le vieillissement de la population française, les mutuelles préconisent de mieux lutter contre la sur-prescription et la redondance d'actes et examens médicaux ou encore contre la fraude sociale. Elles insistent également sur un investissement plus important dans la prévention.

Mais avec la hausse de tarifs, une autre question refait surface : la gestion de ces complémentaires santé. Un rapport sénatorial remis en septembre dernier épinglait les hausses de tarifs pour 2024. Les sénateurs qui ont procédé à leur propre évaluation du niveau de hausse conforme à l’augmentation des dépenses de santé et des nouvelles dispositions à assumer ont abouti à une fourchette allant de 4,5 à 6,5 %. Un niveau d’augmentation "sans commune mesure avec celui annoncé avec les mutuelles", ont-ils écrit, précisant qu’il "conviendra de rester attentif aux bilans financiers des complémentaires santé sur les années à venir, afin de vérifier le caractère strictement proportionné des augmentations de cotisations aux hausses de prestations". Les sénateurs ont également émis la piste d’une "anticipation imparfaite" des nouvelles mesures et recommandé de laisser au moins six mois entre la publication et l’entrée en vigueur des textes susceptibles de modifier la répartition des niveaux de prise en charge entre l’Assurance maladie et les complémentaires.

Autre sujet récurrent dans les critiques adressées aux complémentaires, les frais de gestion des organismes. Le rapport sénatorial souligne que ces derniers ont augmenté à un rythme deux fois supérieur à l’inflation entre 2011 et 2022 (+ 33 %) avec de fortes disparités selon les organismes. En janvier dernier, l'UFC-Que Choisir avait aussi alerté les consommateurs sur des frais de gestion trop mal maîtrisés, compris entre 10 % et 28 % selon les complémentaires.

Alors pourquoi les tarifs des complémentaires santé augmentent-ils encore ? La fraude sociale représente-t-elle un réel levier pour remplir les caisses de l’Etat ? Que représente-t-elle en réalité ? Qui se cache derrière la fraude ? Enfin après un an de présidence Milei en Argentine, quel est le bilan de sa méthode choc ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 18 décembre 2024 17:00
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