17:30 L'invité de "C dans l'air"
Lorrain Sénéchal reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 30 décembre 2024, Lorrain Sénéchal recevra : Marie-Pierre Porchy, magistrate honoraire et auteure du livre "Consentements, les vérités d’une magistrate" (Édition de Mareuil)
Condamné le 19 décembre à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir, pendant dix ans, drogué son épouse, Gisèle, afin de la violer et de la livrer à des inconnus à Mazan, Dominique Pelicot ne fait pas appel, a fait savoir à l’Agence France-Presse et à Franceinfo son avocate, Béatrice Zavarro, lundi 30 décembre. Un appel "contraindrait Gisèle à une nouvelle épreuve, à de nouveaux affrontements, ce que Dominique Pelicot refuse", a-t-elle ajouté, en précisant qu’il était "temps" pour son client, âgé de 72 ans, "d’en finir judiciairement". "Mme Pelicot n’est pas et n’a jamais été son adversaire", a-t-elle ajouté.
Deux jours après sa nomination, le ministre de la justice multiplie les opérations de communication. En quatre minutes chrono, le garde des sceaux a dévoilé plusieurs mesures censées aller dans le sens d’une justice "plus ferme, plus intense". Sans pour autant convaincre les acteurs de la chaîne pénale. Concernant l’introduction de la notion de consentement dans la définition par le code pénal du viol, il a répondu être "favorable à tout ce qui permettra de protéger davantage les femmes" et va étudier "avec le plus grand sérieux la proposition de loi déposée dans ce sens".
L'ancienne magistrate Marie-Pierre Porchy reviendra sur l'absence de notion de consentement dans la loi, et ses conséquences dans le traitement judiciaire des affaires de viols.
17:45 "C dans l'air"
Lorrain Sénéchal décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Patrick Dutartre, général de l’armée de l’Air et de l’Espace et ancien pilote de chasse.
Gérard Felzer, consultant aéronautique et transports, président d'Aviation sans frontière.
Caroline Bruneau (en duplex), journaliste spécialiste de l’industrie aéronautique.
Christelle Quenard, psychologue au Centre de traitement de la peur de l’avion.
Le thème de l'émission :
Crashs d'avion : peur en haute altitude
Un hommage à la hauteur du drame. La Corée du sud a déclaré un deuil national de sept jours après le crash d'avion qui a fait 179 morts et 2 survivants, hier, à l'aéroport de Muan, dans le sud-ouest de la Corée du Sud. Le pire de son histoire. Le Boeing 737-8AS, de la compagnie Jeju' Air, a tenté d'atterrir sans son train d'atterrissage et a pris feu après avoir percuté un mur en béton situé en bout de piste. L'enquête ne fait que commencer mais selon les premiers éléments, "la cause présumée de l’accident est une collision avec des oiseaux combinée à des conditions météorologiques défavorables", a déclaré Lee Jeong-hyun, chef de la caserne de pompiers de Muan. Si la tour de contrôle a averti l’équipage d’une collision avec des oiseaux, le mystère demeure sur la question du dysfonctionnement du train d'atterrissage qui a forcé l'appareil à se poser sur son ventre. Mais au lendemain du drame, les critiques se portent également sur le mur en béton placé en fin de piste. "Normalement, il n’y a pas de tel obstacle solide en bout de piste, c’est contre les standards de sécurité de l’aviation internationale", pointe notamment un expert en aéronautique auprès de l'Agence France presse (AFP). L’Agence nationale de sécurité des transports américaine annonce avoir mis en place une équipe d'enquêteurs, épaulée par Boeing, pour aider la Corée du Sud à trouver des réponses.
Après le crash d'hier, Boeing a immédiatement lancé l'inspection de tous ses 737-8AS. Six jours plus tôt, un autre appareil de la même gamme a rencontré un problème lié au train d'atterrissage. Ces dernières années, les incidents se sont multipliés pour la compagnie américaine. Victime d'une erreur de conception au niveau de son système MCAS, le Boeing 737 max a notamment connu deux accidents catastrophiques, en 2018 et en 2019. Avec les Boeing 777 et 787 Dreamliner, ce sont trois des quatre modèles d’avions commerciaux de l'aviateur américain qui sont aujourd'hui visés par une enquête du régulateur américain, la Federal aviation administration (FAA). En juin dernier, face à la gravité de la situation, le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, avait présenté ses excuses face à une commission d'enquête du Sénat américain : "Je m'excuse pour le chagrin que nous avons causé, et je veux que vous sachiez que nous sommes totalement mobilisés […] à nous concentrer sur la sécurité aussi longtemps" que nécessaire.
Quelques jours plus tôt, un avion d'Azerbaïdjan Airlines s'était crashé au Kazakhstan, faisant 38 morts, après avoir essuyé "des tirs" provenant du territoire russe, selon le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. L’appareil a "été rendu incontrôlable par des moyens militaires de brouillage électroniques" et "sa queue a été également gravement endommagée" par des tirs depuis le sol russe, a-t-il pointé lors d'un entretien à la télévision nationale. Dans un double langage dont il a le secret, le président russe Vladimir Poutine a présenté samedi ses excuses à Ilham Aliev et reconnu des tirs sans en assumer la responsabilité, au grand regret de l'intéressé : "Admettre (sa) culpabilité, présenter des excuses en temps utile à l’Azerbaïdjan, qui est considéré comme un pays ami, et informer le public à ce sujet, voilà autant de mesures et d’étapes qui auraient dû être prises", a-t-il dit.
Que sait-on du crash qui a fait près de 200 morts en Corée du Nord ? Comment expliquer les incidents à répétition chez Boeing ces dernières années ? Et quelles conséquences pour la Russie après le crash au Kazakhstan ?
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