17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mercredi 19 mars 2025, Caroline Roux reçoit : Jean-Emmanuel Bibault, professeur en oncologie radiothérapie à Paris Cité, praticien à l’hôpital Georges-Pompidou, auteur de "Cancer Confidential".
La mort de l’actrice Emilie Dequenne, à 43 ans, rappelle que les jeunes adultes sont de plus en plus frappés par des cancers. Une tendance confirmée selon plusieurs travaux récents.
En effet , l'’étude du Lancet Public Health montre que sur une trentaine de cancers, la moitié ont augmenté chez les personnes nées en 1990 par rapport aux générations précédentes. Et une étude très relayée, publiée en 2023 dans le BMJ Oncology, attestait que la hausse des cancers dits précoces - dont le seuil d’âge varie selon la pathologie mais s’établit généralement à moins de 50 ans - "continue à s’accentuer dans le monde entier". Un chiffre impressionnant, tiré de cette étude, avait marqué les esprits : entre 1990 et 2019, le nombre de ces cancers a augmenté de presque 80 %. Ce bond a conduit nombre de cancérologues à évoquer une "épidémie" chez les jeunes.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Bruno Tertrais, directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne.
Anthony Bellanger, éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales.
Lucie Robequain, directrice des rédactions de La Tribune et La Tribune Dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis.
Philippe Dessertine, professeur à l’Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l’Institut de Haute Finance.
Le thème de l'émission :
À l’issue de plus de deux heures d’entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s’est finalement dit prêt qu’à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s’être entendu avec son homologue russe sur le fait d’arriver rapidement à un « cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible ».
Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l’aide occidentale à l’Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu’ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l’Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l’Ukraine et montrent qu’il n’est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s’entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump.
Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu’où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où sur le « front » économique aux Etats-Unis sa politique suscite la plus grande inquiétude. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire. Ce qui fait planer le doute d'une possible récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l’a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu’il n’excluait pas ce risque. Mais à défaut d’une récession, beaucoup d’économistes s’attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l’inflation.
Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s’agit d’un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c’est le Livre blanc sur l’avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles.
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