"C dans l'air" mercredi 26 mars 2025, les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 26 mars 2025 968
"C dans l'air" mercredi 26 mars 2025, les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce mercredi 26 mars 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 26 mars 2025, Axel de Tarlé reçoit Dorothée Schmid, docteure en sciences politiques, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri.

Depuis l'arrestation du maire d'Istanbul, figure majeure de l'opposition au président Recep Tayyip Erdogan, les autorités turques sont confrontées à un mouvement de protestation inédit depuis plus d'une décennie.

Plus de 1000 personnes ont été arrêtées suite aux manifestations contre l'incarcération du maire de la ville d'Istanbul, Ekrem İmamoglu. Parmi les personnes arrêtées figurent une dizaine de journalistes.

Le président turc semble n'avoir plus qu'"une obsession" : se maintenir coûte que coûte au pouvoir. "C'est une caractéristique de tous les autoritaires, mais doublée ici du fait qu'il pourrait tomber sous le coup de procédures judiciaires à son encontre s'il était battu, comme Benyamin Nétanyahou en Israël", pointe Didier Billion.

Le spécialiste du Moyen-Orient estime que le chef de l'Etat turc se sent plus libre d'accentuer sa répression vis-à-vis de son principal opposant en raison, aussi, du contexte international, marqué par "la multiplication de figures autoritaires" au pouvoir, à commencer par Donald Trump, mais aussi Vladimir Poutine, dont Recep Tayyip Erdogan cherche à se rapprocher. Il estime que l'on peut toutefois déceler une forme "d'irrationalité" dans le comportement du dirigeant, alors même qu'il continue de prétendre vouloir rejoindre l'Union européenne.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.

Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste au Daily Telegraph.

Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.

Adina Revol, spécialiste des affaires européennes.

Le thème de l'émission : 

C’est l’histoire d’une faille de sécurité retentissante. Le rédacteur en chef du site The Atlantic a révélé, lundi 24 mars, avoir pu assister "par erreur" à une réunion "top secrète" sur la messagerie Signal rassemblant 18 responsables américains de premier plan concernant les bombardements américains au Yémen, avant même qu’ils aient lieu le 15 mars dernier. Une révélation qui suscite depuis une onde de choc aux États-Unis, tandis que les appels à la démission se sont multipliés contre ces membres du gouvernement qualifiés "d’amateurs".

Ce serait, en effet, Michael Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui aurait ajouté par erreur Jeffrey Goldberg à un groupe sur Signal aux côtés des principaux poids lourds du gouvernement. Le vice-président J.D. Vance participait à cette conversation, tout comme Pete Hegseth, le ministre de la Défense, John Ratcliffe, le directeur de la CIA, ou encore Steve Witkoff, l’émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient et l’Ukraine.

Sur ce fil de discussions, le journaliste a pu prendre connaissance du détail des plans US pour bombarder les Houthis au Yémen. Il a également pu lire des échanges, crus et sans détours, critiquant les Européens, qualifiés de "profiteurs pathétiques" de l’argent et de la puissance militaire des États-Unis.

Au-delà de la bourde, le recours à cette messagerie et les propos qui y ont été tenus suscitent un tollé outre-Atlantique. "C'est l'une des fuites de renseignement militaire les plus stupéfiantes que j'ai lues depuis très, très longtemps", a dénoncé le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, appelant à une "enquête complète". "D'un point de vue de sécurité opérationnelle, c'est le plus grand foirage possible. Ces gens ne peuvent pas assurer la sécurité de l'Amérique", a critiqué pour sa part sur X Pete Buttigieg, personnalité en vue du parti démocrate. Mais une des réactions les plus commentées est venue d'Hillary Clinton, candidate malheureuse face à Donald Trump à la présidentielle de 2016. Le républicain l'avait attaquée à l’époque sans relâche pour avoir envoyé des courriers électroniques officiels via une messagerie privée quand elle était secrétaire d'Etat. "Dites-moi que c'est une blague", a-t-elle écrit sur le réseau social X, en partageant l'article de The Atlantic.

"Je ne sais rien de tout cela", a répondu Donald Trump, interrogé lundi sur ces révélations qui secouent Washington. Un peu plus tard, sa porte-parole, Karoline Leavitt, a assuré que le président américain "continuait d'avoir la plus grande confiance dans son équipe de sécurité nationale, y compris son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz".

Une affaire et des propos qui ont provoqué également colère et consternation en Europe. "Poutine est désormais au chômage : plus besoin d’espionner, les fuites viennent des Américains eux-mêmes", a ironisé l’eurodéputée Nathalie Loiseau, avant d’enfoncer le clou : "Il n’y a plus d’adultes dans la pièce à Washington. Même mes ados sont plus responsables". Face à la polémique, certains responsables européens néanmoins appellent à l’apaisement. Mais la manière dont les États-Unis parlent de l’UE en ce moment "n’aide pas", a admis la députée danoise Christel Schaldemose, alors qu’une nouvelle visite au Groenland ce jeudi du conseiller américain à la sécurité nationale et de l’épouse du vice-président J.D. Vance relance les tensions.

"Nous en sommes désormais à un point où il ne s’agit plus d’une simple visite innocente de l'épouse d’un homme politique", a estimé le Premier ministre groenlandais sortant. "Il convient de souligner que notre intégrité et notre démocratie doivent être respectées sans aucune ingérence extérieure", a-t-il martelé sur Facebook. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait déjà déclaré au quotidien groenlandais Sermitsiaq que la visite de Usha Vance "ne peut être considérée indépendamment des déclarations publiques qui ont été faites" par le président américain. Depuis son retour à la tête des États-Unis, Donald Trump ne fait que marteler sa volonté de mettre la main sur le Groenland, sans exclure la force et de remettre en cause l’alliance des États-Unis avec le Vieux Continent.

Devenu la bête noire des Européens, le président américain suscite aussi l’angoisse des Français expatriés aux États-Unis. Selon une enquête réalisée par le vice-président de l’Assemblée Roland Lescure auprès de 9 000 Français vivant en Amérique du Nord, l’inquiétude est profonde, notamment chez les scientifiques..

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 26 mars 2025 16:16
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