17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 27 mars 2025, Caroline Roux recevra Vincent Gautronneau, journaliste au service police/justice au Parisien.
Alors qu’après 17 heures d’audition, la garde à vue des grands-parents, de l’oncle et de la tante du garçonnet a été levée, le procureur d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon a fait le point sur la situation de l’enquête.
Depuis le jour du drame, le 8 juillet 2023, une quinzaine de gendarmes est mobilisée quotidiennement pour percer le mystère. En deux ans, "nous avons vérifié 3141 signalements, procédé à 282.187 auditions de témoins, dont quatre gardes à vue. 27 véhicules ont fait l’objet d’analyses en matière de police technique et scientifique. Nous avons procédé à 50 perquisitions judiciaires, 38 perquisitions numériques et ratissé près de 285 hectares. Nous traitons 55 millions de données de communications", a détaillé le colonel Christophe Bertelin, en charge de l’enquête.
Si les circonstances du drame se précisent, de nombreuses zones d’ombre perdurent encore et "les enquêteurs restent déterminés à éclairer les circonstances de la disparition d’Émile".
Les expertises et investigations menées durant deux ans ont permis "d’introduire la probabilité qu’un tiers est intervenu" dans la disparition du petit garçon de deux ans et demi.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Dominique Moïsi, géopolitologue, conseiller spécial de l’Institut Montaigne.
Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro, ancienne correspondante en Russie.
Pierre Haroche, maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université Catholique de Lille.
Marie Jégo, journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou.
Nicolas Bacharan (en duplex de New York), historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France.
Le thème de l'émission :
Face à Poutine, l’Europe durcit le ton
Un nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l’Ukraine" s’est tenu à Paris, ce jeudi, à l’initiative du président Emmanuel Macron, pour finaliser des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie. C’est la troisième fois qu’un tel sommet est organisé réunissant une trentaine de pays de l’UE et/ ou de l’Otan formant une "coalition des volontaires". Cette fois, il intervient après que les Américains ont annoncé avoir négocié en Arabie saoudite, une trêve entre Ukrainiens et Russes dans la mer Noire, aux contours encore bien flous.
L’Europe en se retrouvant ainsi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, entend montrer qu’il faudra compter avec elle, au moment où les États-Unis regardent ailleurs et semblent tout céder à Moscou. En préambule de ce rendez-vous très attendu, Emmanuel Macron s’est entretenu mercredi soir avec son homologue ukrainien à l’Elysée. Le président de la République a annoncé à cette occasion l’octroi d’une aide militaire supplémentaire de 2 milliards d’euros "en soutien immédiat à l’Ukraine". Ce soutien portera principalement sur de l’équipement militaire. Le président de la République a aussi affirmé qu'il était "beaucoup trop tôt" pour évoquer une levée des sanctions imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine, expliquant que cela dépendrait "du choix de la Russie à se conformer au droit international". "Cela n'a aucun sens de mettre fin aux sanctions tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin", a déclaré ce jeudi le chancelier allemand Olaf Scholz à l'issue du sommet. "Bien au contraire, ce dont nous avons discuté est de savoir comment nous pouvons accroître les sanctions", a quant à lui déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.
"Nous avons acté de manière unanime que le temps n'était pas à la levée des sanctions, quelles qu'elles soient", a résumé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse. D’autre part pour maintenir la paix lorsqu'elle sera signée, il faudra "une armée ukrainienne forte et bien équipée". Il faudra aussi "des forces de réassurance" avec plusieurs pays qui se déploieront en Ukraine. "Les chefs d'État-major britannique et français vont se rendre dans le pays et les échanges avec les militaires ukrainiens vont définir" les détails de l'opération. Il y aura "plusieurs pays européens engagés" en cas de paix. Ce que fait l'Europe "s'appelle la sortie de l'état de minorité géopolitique", a assuré Emmanuel Macron.
"L'Europe peut se défendre. Nous devons le prouver", a affirmé le président ukrainien ce jeudi. Le veille Volodymyr Zelensky avait accordé une interview à quatre médias européens et diffusée sur France 2, au cours de laquelle il s’en est aussi pris au comportement de Vladimir Poutine qui "veut rester au pouvoir jusqu’à sa mort" et "avoir une influence telle qu'avait l'URSS sur les anciennes républiques soviétiques". Il a également évoqué l’affaiblissement des États-Unis de Donald Trump face à la Russie et a reproché à l’émissaire américain pour l’Ukraine, Steve Witkoff, de "citer assez souvent le narratif du Kremlin".
Alors que faut retenir du sommet à Paris ? Quel est ce "narratif russe" qui, selon Volodymyr Zelensky, influence l'Amérique ? Comment l’industrie européenne de la défense va-t-elle monter en cadence ? Reportage ce soir dans l’usine KNDS de Bourges où sont assemblés les canons Caesar.
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