"Reportages découverte" : réparer malin, acheter futé samedi 5 avril 2025 sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 3 avril 2025 1179
"Reportages découverte" : réparer malin, acheter futé samedi 5 avril 2025 sur TF1

Au sommaire du magazine "Reportages découverte" samedi 5 avril 2025 à 13:40 sur TF1, « Réparer malin, acheter futé » un document réalisé par Sophie Laîné.

Cordonnier, affûteur, réparateur ou couturière : des métiers artisanaux qui existent depuis des siècles mais que la société de consommation a peu à peu fait sombrer dans l’oubli. Aujourd’hui, face à l’inflation, la réparation redevient tendance, voire indispensable, car plutôt que nous pousser à jeter pour racheter et consommer davantage, elle prolonge la vie de nos objets.

Pendant près d’un an une équipe de "Reportages découverte" a suivi ceux qui par passion, et pour lutter contre le gaspillage, ont décidé de se lancer dans ces métiers que l’on croyait révolus. Ne plus jeter est devenu tendance. Et réparateur, un métier d’avenir !

Laurence, 47 ans, était responsable d’une agence d’assurance. Une vie facile mais dans laquelle elle ne trouvait plus de sens. Elle a donc décidé de passer un CAP de cordonnerie. Elle s’apprête à ouvrir sa boutique à Eauze, une petite ville de 4000 habitants à quelques kilomètres de Mont-de-Marsan. « Il y avait cette envie d’entreprendre qui existe chez moi depuis que j’ai l’âge de travailler. Et puis j’ai une relation particulière avec les chaussures depuis toujours. J’ai besoin de m’y sentir confortable, c'est un élément qu’il ne faut surtout pas négliger. » Afin de financer sa reconversion professionnelle, Laurence a emprunté 18 000 euros pour s’acheter des machines d’occasion. Mais l’ancienne assureuse a bon espoir, car elle sera la seule cordonnière à 30 kilomètres à la ronde !

Blandine, 38 ans, est, elle, en train de révolutionner le métier de couturière. Capable de faire disparaître les accrocs comme s’ils n’avaient jamais existé, elle a créé une application qui permet aux clients de réaliser en quelques clics un devis de réparation de leurs vêtements abîmés, et de les lui envoyer… Depuis, les colis affluent de toute la France et même d’Europe, et Blandine a dû embaucher et former une dizaine de couturières. Aujourd’hui, elle se lance un nouveau défi : devenir une référence incontournable de la réparation pour les grandes marques du luxe. « Ça va être un défi de réparer au plus propre, au plus invisible. On a des matières difficiles à travailler et des marques prestigieuses donc il faut qu’on soit très pointu sur ce qu’on va proposer. » La petite cordonnière vendéenne réussira-t-elle son pari ?

Dans les Hauts-de-France, Michaël, 47 ans, s’apprête à embrasser une profession ancestrale : affûteur-rémouleur ! Ancien conducteur de ligne dans une usine, il doit d’abord retourner sur les bancs d’une école unique en France, qui forme aux métiers de l’affûtage. S’il veut se lancer, il doit absolument décrocher son CAP. « Je pense que c’est un métier qui peut redevenir un métier d’avenir. Aujourd’hui la société de consommation veut tout jeter, je pense qu’elle peut changer, on revient sur des choses qu’on peut réparer et refaire. » Le rêve de Michael : aménager un vieux camion de pompiers réformé pour y installer ses machines, et gagner sa vie sur les marchés d’Abbeville et des environs, en offrant une nouvelle vie aux outils tranchants des professionnels comme des particuliers.

Jérôme, 46 ans, vient d’intégrer la Murfy Académie, une école de réparateurs d’électro-ménager fondée par le leader du secteur. C’est un métier d’avenir car il n’y a que 5 000 techniciens-réparateurs en France, alors qu’il en faudrait au moins 5 fois plus ! Jérôme a seulement 3 mois pour se former au dépannage des machines à laver, lave-vaisselle ou plaques de cuisson, avant d’être lâché sur le terrain face à ses premiers clients. « Ça va bien se passer. On y croit ! Pour moi c’est la grande découverte de recycler les appareils, de les réparer, de les sauver quand on peut ! » Jérôme fera équipe avec Amélie, 31 ans, une ancienne chanteuse lyrique, qui comme de plus en plus de femmes, a choisi ce secteur qui recrute. « C’est un milieu très masculin, mais j’ose espérer que ça va changer avec le temps. Il ne suffit pas d’avoir de la force physique pour réparer les machines, il faut avoir la technique, des astuces… Et puis moi, je n’aime pas les métiers de bureau donc je sais que je suis faite pour des métiers manuels. » En période d’essai, les réparateurs en herbe réussiront-ils à résoudre les premières pannes auxquelles ils seront confrontés, afin de décrocher leur titularisation ?

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