Un crime sans indices, sans traces... Un casse-tête sur lequel des enquêteurs et des juges, chevronnés se sont cassé les dents pendant 18 mois.
C'est ce qui est arrivé en août 2017, à Vernouillet dans les Yvelines, avec la découverte d'un cadavre calciné sur un petit chemin.
Le compagnon d'Anne-Marie Richy avait pourtant bien signalé sa disparition, mais l'enquête n'avançait pas. Et il a fallu plus d'un an, pour mettre un nom sur les restes d'une femme que personne ne réclamait par ailleurs.
L'affaire aurait d'ailleurs pu se solder par un non-lieu, si l'auteur de ce meurtre « minutieusement » exécuté n'avait pas aussi joué de malchance en se cassant la jambe ... sur le lieu du crime.
En mars 2023, l'assassin d'Anne-Marie Richy a été condamné par la Cour d'Assises des Yvelines à 25 ans de réclusion criminelle.