"13h15 le dimanche" propose cette semaine le portrait croisé de deux personnalités que tout opposait : l'industriel Marcel Dassault et le leader syndical Henri Krazucki. Tous deux déportés pendant la Deuxième Guerre mondiale, ils ont été réunis dans le camp de Buchenwald.
C'est l’histoire de deux hommes qui, à première vue, n’avaient rien en commun. Le premier était un ingénieur génial, devenu le plus grand patron de l’après-guerre. Il s’appelait Marcel Dassault. Le second était le secrétaire général de la CGT : Henri Krasucki, le leader syndical le plus populaire des années 1980.
La vie de Marcel Dassault est peu connue : ses intuitions, ses succès en affaires, sa carrière politique, la saga familiale et l’empire qu’il a bâti autour de lui comme on dresse une forteresse. Le parcours d’Henri Krasucki, qui se montrait volontiers discret en dehors de ses fonctions syndicales, est encore plus méconnu. L'ancien secrétaire général de la CGT a été souvent limité à sa caricature, celle du "Bébête Show" a qui a fait la joie des téléspectateurs. Or Krasucki a traversé le XXe siècle en prenant part à tous les combats, à toutes les luttes.
Un grand patron, un grand leader… Deux hommes que tout oppose et que le tragique de l’Histoire a réunis lors de la Deuxième Guerre mondiale, dans le camp de Buchenwald.
Épisode 1 • L'ingénieux et le révolutionnaire
Presque trente ans et autant d'idées séparent Marcel Bloch, l'ingénieux, et Henri Krasucki, le révolutionnaire. Le premier est féru d’aviation, le deuxième de musique classique et de justice sociale...
Épisode 2 • Résister
La Deuxième Guerre mondiale et les obsessions d’Hitler vont pourtant mener les deux hommes, tous deux juifs, vers l’inéluctable.
Épisode 3 • Réunis dans l'enfer des camps
Marcel Bloch va connaître la déportation, tout comme Henri Krasucki. Le premier va survivre grâce à l’aide des communistes du camp de Buchenwald.
Épisode 4 • Deux France, deux visions et un serment
Marcel Dassault va créer des journaux pour faire élire ses candidats. Parmi eux, un certain Jacques Chirac qu'il compte lancer en politique.
"Krazu", lui, va grimper dans les rangs de la CGT...
Deux France, deux visions de la société et un serment qui ne s’oublie pas.