Durrenbach. Son patrimoine historique, ses routes touristiques... et son club de foot, le FC Durrenbach !
Béatrice Bowé en était l'une des premières supportrices. Parce qu'elle vivait à côté du club et qu'elle était présente à tous les matchs. Les habitants la surnommaient "Mamie foot". Mais qui l'a tuée, le 6 avril 2017, pendant son petit-déjeuner ? Et surtout, qui a scalpé son visage ? Une mutilation inédite dans les annales judiciaires françaises. La signature d'un serial killer ?
Un temps, les enquêteurs se sont posé cette question avant de diriger leur enquête sur la belle-fille de la victime, une certaine Aline Arth. Cette femme qui a toujours souffert des échecs qui ont jalonné sa vie et qui elle entretenait des rapports conflictuels avec une belle-mère, qui couvait son fiston. À 29 ans, Jean habitait encore chez sa mère et lui obéissait au doigt et à l'œil. Trop pour Aline ? C'est la question que les enquêteurs se sont posés. La coiffeuse aurait-elle joué des ciseaux sur le visage de sa belle-mère, pour « effacer » celle qui faisait obstacle à sa vie ?...
En juillet 2020, la Cour d'Assises du Bas-Rhin, a condamné à Aline Arth à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Béatrice Bowé.
En appel, devant les Assises du Haut-Rhin, sa peine a été alourdie de deux ans. Et pourtant, l'accusée nie toujours ce crime digne d'une fiction américaine.