17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque vendredi et samedi en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 31 mai 2025, Axel de Tarlé recevra Pierre Rondeau, économiste du sport.
À quelques heures du coup d’envoi de la finale de la Ligue des champions de l’UEFA, qui opposera le PSG à l’Inter Milan à Munich, notre invité reviendra sur la trajectoire de l’équipe emmenée par Luis Enrique, rachetée en 2011 par le Qatar et dont la renommée s’est construite ces dernières années autour de joueurs stars tels Kylian Mbappé, Lionel Messi, Zlatan Ibrahimovic, ou encore Neymar. L’enjeu est d’offrir à une équipe française une deuxième victoire à ce championnat, la première remontant à 1993, remportée par l’OM. Un trophée tant souhaité par les supporters parisiens que redouté des Marseillais, « à jamais les premiers ».
Si les jeunes joueurs du PSG parviennent à vaincre l’équipe expérimentée de l’Inter Milan, le club pourrait empocher le jackpot, avec 138 millions de la part de l’UEFA et 4 millions de prime de participation à la Supercoupe. Autre enjeu, sécuritaire cette fois-ci : 5 400 policiers et gendarmes seront déployés ce samedi à Paris et dans son agglomération. En cas de victoire, cette mobilisation sera maintenue le lendemain pour la parade des joueurs sur les Champs-Elysées. Quel que soit le résultat, force est de constater l'intérêt suscité par ce match, qui sera diffusé en clair, ce qui n'est pas le cas avec la Ligue 1 puisque DAZN a obtenu les droits exclusifs de sa diffusion, suscitant dès lors un fort attrait pour le piratage.
Pierre Rondeau analysera l’évolution du PSG ces dernières années, quelques heures avant un match décisif pour le club.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.
Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde.
Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match.
Thomas Porcher, économiste, professeur à la Paris School of Business.
Le thème de l'émission :
Musk, les milliardaires et la politique
Un départ et des questions pour Elon Musk. Le milliardaire américain a officialisé vendredi son départ de l'administration Trump après avoir annoncé quelques semaines plus tôt qu'il allait retourner à ses affaires de chef d'entreprise. Quelques mois après sa nomination à la tête du DOGE, ministère chargé de lutter contre le "gaspillage" de la dépense publique, celui qui s'était fixé pour ambition de faire 1 000 milliards de dollars d'économie à l'administration en est bien loin. Selon le site indépendant DOGE tracker, seuls 12 milliards d'économie ont été réalisés, notamment via des coupes massives dans l’aide internationale et des milliers de licenciements de fonctionnaires. Répondant aux rumeurs qui le disent en froid avec le président américain, Elon Musk a nié, assurant vouloir rester "l’ami et le conseiller" de Donald Trump qui lui a remis une clé en or, symbole que les portes de la Maison Blanche lui resteront toujours ouvertes. Pour Elon Musk, c'est un difficile retour aux affaires qui commence, lui qui a perdu plus de 100 milliards de dollars entre décembre et mars à cause de la hausse des droits de douane américains. Au-delà de sa fortune, ses déclarations en faveur de l'extrême droite ont entaché sa réputation et les ventes de Tesla s'effondrent en Europe comme au Québec.
En France, on n'a pas attendu Elon Musk pour faire entrer des hommes d'affaires au gouvernement. En 1992, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie était nommé de la Ville par Pierre Bérégovoy, avant de démissionner cinq mois plus tard. Plus récemment, c'est à Michel-Edouard Leclerc, patron des magasins Leclerc, qu'on prête des ambitions élyséennes. Celui dont le slogan, "lutter contre la vie cher", résonne déjà à travers la France n'a jamais caché son admiration pour son père qui s'était présenté trois fois aux élections législatives et même brièvement à une élection présidentielle. D'autres patrons se tiennent plus en retrait mais n'hésitent pas à influer sur le cours des élections. Cofondateur et principal actionnaire du groupe Smartbox, Pierre-Édouard Stérin, dont la fortune est estimée à 1,4 milliard d'euros, a lancé un projet, baptisé "Périclès", qui vise à aider le RN et LR à conquérir le pouvoir. Sa vision conservatrice de la société française et ses ambitions politiques inquiètent jusqu'à l'Assemblée nationale. Les députés l'ont convoqué à deux reprises au mois de mai, lors d'une commission d'enquête portant sur l'organisation des élections en France. Le milliardaire ne s'est jamais présenté.
Pour ces grandes fortunes, la gestion de la fortune est très politique. Certaines décident d'ailleurs de déshériter leurs enfants, à l'image de Bill Gates qui a légué une grosse partie de ses 107 milliards de dollars à sa fondation. "Mes enfants vont recevoir des sommes généreuses importantes, mais ce n’est qu’un pourcentage", confirmait-il en février dernier dans l'émission 7 à 8. Et il n'est pas un cas isolé. Dix ans plus tôt, le chanteur Sting a lui aussi confirmé que ses enfants ne bénéficieraient pas de sa fortune de 225 millions d'euros, assurant vouloir leur rendre service : "Je ne veux pas laisser un héritage qui soit un fardeau" avait-il déclaré dans un journal britannique. Plus récemment, c'est l'héritière du groupe d'entreprises chimiques et pharmaceutiques allemandes BASF, Marlene Engelhorn, qui a reversé 92 % de son héritage (27 millions d'euros) à des associations. "L'héritage est une injustice", estime celle qui milite activement pour la taxation des plus riches.
Pourquoi Elon Musk a-t-il quitté le gouvernement de Trump ? Son parcours politique pourrait-il inspirer des grandes fortunes françaises ? Comment ces ultra-riches gèrent-ils leur héritage ?
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