17:30 L'invité de "C dans l'air"
Lorrain Sénéchal reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce vendredi 18 juillet 2025, Lorrain Sénéchal recevra : Pauline Vilain-Carlotti, docteure en géographie, spécialiste du risque d'incendie de forêt.
Martigues, Ardèche, Brocéliande : une nouvelle série d’incendies frappe la France en plein été. Fait nouveau : des territoires jusqu’ici peu concernés par le risque brûlent à leur tour. En Bretagne, la forêt de Brocéliande revit l’épisode d’août 2022. Une région longtemps perçue comme à l’abri du feu rejoint la liste des zones désormais vulnérables. Ces départs de feu interviennent de plus en plus tôt dans l’année. Leur origine est multifactorielle : canicules précoces, sécheresse des sols et de l’air, vents puissants favorisant la propagation, végétation hautement inflammable…
Le moindre incident peut devenir incontrôlable. Le territoire français semble entrer dans une nouvelle ère, où le feu devient une menace estivale récurrente, diffuse. Partout, les sapeurs-pompiers sont mobilisés, les moyens aériens déployés, les dispositifs de prévention renforcés. Mais ces efforts suffiront-ils face à des incendies plus précoces, plus étendus, plus intenses ? La France est-elle réellement prête à affronter un été de tous les dangers ?
Pauline Vilain-Carlotti, docteure en géographie, spécialiste du risque d'incendie de forêt, fera un point sur les incendies qui touchent la France et sur les défis posés par l’été 2025.
17:45 "C dans l'air"
Lorrain Sénéchal décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient et présidente de l’IREMMO Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient
Patricia Allémonière, grand reporter, spécialiste des questions internationales.
Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique au Figaro.
Wassim Nasr, journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24.
Le thème de l'émission :
Israël-Syrie : le nouveau casse-tête de Trump
"Un cessez-le-feu obtenu par la force". Au lendemain de la fragile trêve signée entre Israël et les forces gouvernementales syriennes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié jeudi les attaques sur le régime syrien par l'entrée de l'armée gouvernementale dans la région de Souweïda, où vit la minorité chiite druze. Ces derniers jours, des combats entre factions druzes, combattants tribaux bédouins et forces gouvernementales avaient fait, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, près de 600 morts. En réponse, l'armée israélienne a notamment bombardé le ministère de la défense syrien et le siège de l'état-major, à Damas, provoquant le retrait de l'armée d'Ahmed Al-Charaa du sud du pays. "Nous avons établi une politique claire : démilitarisation de l'espace au sud de Damas, [et] protéger les frères de nos frères, les Druzes", a déclaré le Premier ministre Israélien. Deux principes qui ont selon lui été "violés par le régime de Damas". Ces affrontements interviennent alors que les deux régimes avaient renoué le dialogue ces derniers mois, laissant espérer une normalisation de leurs relations. Les États-Unis, qui poussaient en ce sens et avaient annoncé en juin la levée des sanctions économiques contre la Syrie, ont condamné les violences en Syrie qui ont repris vendredi, en dépit du cessez-le-feu. Après Gaza, le Liban, et l'Iran, c'est une nouvelle épine dans le pied qui s'ajoute pour Donald Trump.
Aux États-Unis, la politique étrangère de Donald Trump divise jusque dans son propre camp. Ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain (2018-2019), John Bolton regrette que les frappes sur les principaux sites nucléaires iraniens ne soient pas allées plus loin. "Je pense que Trump a commis une erreur en imposant un cessez-le-feu après l'attaque des B-2. Je pense que c'était très prématuré", estime le diplomate. Il fait partie de ces Américains qui estiment que l'Iran restera une menace tant que le régime des mollahs n'aura pas disparu : "Si nous voulons vivre dans un monde libre de toute terreur et de toute menace de prolifération nucléaire (…) la solution, c'est de mettre en place un régime différent en Iran". John Bolton, qui n'envisage pas une intervention militaire au sol, appelle plutôt à soutenir l'opposition iranienne pour mieux déstabiliser le pouvoir iranien.
Longtemps considérés comme un électorat acquis aux candidats républicains, les vétérans américains sont de plus en plus nombreux à se retourner contre Donald Trump. Licenciements massifs dans le ministère des anciens combattants, réduction des prestations sociales, privatisation… ils lui reprochent d'abandonner les quelque 16 millions de vétérans malgré ses discours patriotiques. Si certains vétérans s'inscrivent dans la trajectoire isolationniste des Etats-Unis, d'autres regrettent l'absence de soutien à l'Ukraine et redoutent les élans expansionnistes de Donald Trump, comme au Groenland. Événement rare, des vétérans ont même manifesté contre le président le 6 juin dernier, jour de commémoration du Débarquement en Normandie.
Comment les États-Unis ont fait pression sur Israël pour arrêter ses frappes en Syrie ? Que pense John Bolton, l'ancien conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, de sa politique au Moyen-Orient ? Et pourquoi les vétérans américains sont-ils en colère contre leur président ?
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