"C dans l'air" mardi 12 août 2025, sommaire et invités reçus sur France 5 par Salhia Brakhlia

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 12 août 2025 563
"C dans l'air" mardi 12 août 2025, sommaire et invités reçus sur France 5 par Salhia Brakhlia

Salhia Brakhlia vous donne rendez-vous ce mardi 12 août 2025 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Salhia Brakhlia reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mardi 12 août 2025, Salhia Brakhlia recevra : François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-Hôpitaux.

2026 sera « l’année des économies » : en présentant les grandes lignes du budget, le Premier ministre François Bayrou a prévenu qu’« une plus grande efficacité sera demandée à l’hôpital ». Le gouvernement vise 5,5 milliards d’euros d’économies sur la santé, sur près de 44 milliards au total. Les hôpitaux seront en première ligne, avec des objectifs affichés d’optimisation des achats, de réduction des nuitées hospitalières et de développement de la médecine ambulatoire.

L’AP-HP, qui regroupe 38 hôpitaux et 100 000 professionnels, prépare une mobilisation contre ce plan. Les syndicats dénoncent le doublement du plafond annuel des franchises médicales, de 50 à 100 euros, et la hausse des montants unitaires : de un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros par consultation. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, souhaite que ces franchises soient réglées « directement au comptoir, afin de faire prendre conscience que la santé a un coût et que rien n’est gratuit ».

Autre mesure contestée : la fin du remboursement intégral de certains traitements pour les affections de longue durée, avec la sortie du dispositif pour les patients jugés moins prioritaires. Le gouvernement veut aussi encadrer davantage les arrêts maladie. Faut-il davantage responsabiliser les patients ? L’augmentation des dépenses sur les médicaments et les consultations va-t-elle fragiliser la santé des Français ? Comment trouver l’équilibre entre économies et qualité des soins ?

François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-Hôpitaux, reviendra sur les mesures d’économies qui visent directement les hôpitaux. Il réagira aussi au doublement annoncé des franchises médicales, qui ferait passer le coût des médicaments et des consultations du simple au double pour les patients en 2026.

17:45 "C dans l'air"

Salhia Brakhlia décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Nicolas Berrod, journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat, au Parisien - Aujourd’hui en France.

Françoise Vimeux, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement.

Charlène Descollonges, ingénieure et hydrologue, co-présidente de l'Association Pour une hydrologie régénérative.

Marc Lomazzi, journaliste spécialiste des questions environnementales.

Le thème de l'émission : 

Canicule, jusqu'à quand ?

La France suffoque. Une grande partie du pays est soumise à une intense vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d'août. Météo-France appelle à la plus grande vigilance. Quatre départements du centre-est sont passés en rouge à la mi-journée : l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et le Rhône. Dans le Sud-Ouest, ce niveau de vigilance concerne déjà 10 départements. Hier, des pics historiques ont été enregistrés à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C). Météo-France précise même que les 40°C pourraient être atteints sur le littoral aquitain par endroits. Pas moins de 64 départements restent par ailleurs en orange.
Cette vague de chaleur inquiète car elle pourrait durer jusqu'à mercredi prochain au moins. Si un fléchissement pourrait se produire à l'occasion d'un épisode orageux, cela sera l'une des plus longues vague de chaleur que le pays aura connu. Face à cet événement, les autorités multiplient les mesures préventives. Une équipe de C dans l'air s'est rendue en reportage à Bordeaux. Sur place, la population commence à s'habituer à ces épisodes extrêmes de plus en plus fréquents. Un soin particulier est apportés aux personnes fragiles, notamment aux personnes âgées. Les vacanciers essaient pour leur part de trouver de l'air et de la fraicheur aux abords des lacs, des étendues d'eau et du littoral. Les travailleurs en extérieurs ont, eux, des horaires décalées et des pauses plus nombreuses.

Au-delà des fortes chaleurs, le manque d'eau se fait par endroit cruellement sentir. De toute la France hexagonale, ce sont les Pyrénées Orientales qui subissent le plus durement ce fléau de la sécheresse. Le 10 juillet, un comité regroupant les services de l’État, les collectivités et les experts locaux a tiré la sonnette d’alarme. La canicule de la fin du mois de juin combinée à un déficit pluviométrique persistant a eu pour résultat un "changement brutal des conditions hydrologiques", selon les termes de la préfecture. Les débits des cours d’eau chutent et plusieurs nappes phréatiques atteignent des niveaux historiquement bas. Dans certains villages, il n'y a parfois littéralement plus d'eau au robinet.
Les habitants s'adaptent et prennent leurs précautions. Certains ont même installé des réservoirs afin de collecter l'eau de pluie. Dans ces zones, les restrictions ont été renforcées et les contrôles accrus. De nombreuses pratiques sont désormais interdites, comme le remplissage et la remise à niveau des piscines privées et collectives.

Qu'il s'agisse des températures ou des niveaux des nappes phréatiques, la crise environnementale se fait chaque année un peu plus sentir. Dans ce contexte, les initiatives politiques se multiplient pourtant pour détricoter des objectifs environnementaux contraignants adoptés ces dernières années en matière d’énergie, de transports, de logement et d’agriculture. Qu'il soit question des zones à faibles émissions, de l'autoroute A69, de la loi zéro artificialisation nette ou encore des normes agricoles, une quantité inédite de votes et de décisions politiques portées par la droite et l'extrême droite mettent à mal l’ambition écologique du pays. Ces formations, au discours teinté de trumpisme, dénoncent une "écologie punitive". Le Haut conseil pour le climat s'alarme, lui, de la dérive de notre politique environnementale. "Le cadre national d'action climatique a pris un retard important", notent ainsi les auteurs du rapport annuel de l'institution, publié le mois dernier. "Le monde politique non seulement procrastine, mais il enchaîne même les reculs", déplorait le Réseau Action Climat, le 24 juin dernier. L’ONG liste une quarantaine de reculs environnementaux depuis six mois. La gauche partage ce constat alarmant.

Combien de temps cette vague de chaleur va-t-elle impacter le pays ?

Comment s'adapter dans la durée face à des sécheresses devenues chroniques ?

Faut-il s'inquiéter des reculs de notre politique climatique ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mardi, 12 août 2025 16:10
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