Présenté par Augustin Trapenard, le magazine littéraire de France 5 est le grand rendez-vous de l'actualité littéraire sous toutes ses formes : romans, essais, histoire, polars, bandes dessinées, jeunesse, etc.
Chaque mercredi soir sur France 5, Augustin Trapenard convie des auteurs d'univers différents qui font l'actualité littéraire.
Les invités de l'émission du mercredi 3 septembre 2025 :
Emmanuel Carrère pour son livre « Kolkhoze » (POL)
Kolkhoze est le roman vrai d’une famille sur quatre générations, qui couvre plus d’un siècle d’histoire, russe et française, jusqu’à la guerre en Ukraine. Ce grand récit familial et historique, qui mêle souvenirs poignants, rebondissements, secrets de famille, anecdotes inattendues et géopolitique, est aussi un texte intime sur la vie et la mort des siens, et sur l’amour filial.
Maria Pourchet pour son livre « Tressaillir » (Stock)
Dans ce texte du retour aux origines et du retour de la joie, Maria Pourchet entreprend une archéologie de ces terreurs d’enfant qui hantent les adultes. Elle nous transporte au cœur des forêts du Grand Est sur les traces de drames intimes et collectifs.
Catherine Millet pour son livre « Simone Émonet » (Flammarion)
Catherine Millet raconte sa mère, Simone Émonet, qui se suicida en 1982. Entremêlant souvenirs personnels et réflexions, la romancière tente de comprendre son geste. Elle retrace ici des parcours de vie, celui de sa mère et le sien, et se demande s’il est possible d’avoir vraiment accès à la vérité d’une existence.
Nathacha Appanah pour son livre « La nuit au cœur » (Gallimard)
La nuit au cœur entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l'énigme insupportable du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l'amour.
Catherine Girard pour son livre « In violentia veritas » (Grasset) – Premier roman
Lorsqu’elle apprend, alors âgée de quatorze ans, qu’on la surnomme « la fille de l’assassin », Catherine Girard s’empresse d’aller interroger son père Henri Girard, mieux connu sous le nom de Georges Arnaud, auteur du roman Le Salaire de la peur. La confidence se fait dans une ambiance où la peur le dispute à la tendresse. L’horreur de ce que le vieil homme lui apprend plonge l’adolescente dans un déni dont elle ne sortira qu’un demi-siècle plus tard, et qui la pousse aujourd’hui à prendre la plume pour confronter ce passé abyssal.