Depuis 1967, l’autoroute A1 relie Paris à Lille sur 211 kilomètres. Porte d’entrée vers le Nord de l’Europe, elle voit passer chaque année 36 millions de véhicules, de véhicules, dont plus de 7 millions de camions. Un axe vital pour l'économie, mais aussi l’un des plus dangereux.
Pendant plusieurs mois, "Grands Reportages" a suivi celles et ceux qui, dans l’ombre, veillent à sa sécurité et à son bon fonctionnement.
À Arras, Frédéric, patrouilleur, affronte chaque jour les dangers de la chaussée : accidents, objets tombés, pannes… un métier à haut risque où chaque intervention peut lui coûter la vie. À ses côtés, Baptiste, gendarme du peloton autoroutier, traque trafics, vols de fret et délits routiers dans un univers où la délinquance est souvent itinérante.
Plus au nord, à Gavrelles, Magdaléna et Cédric tiennent l’un des derniers relais routiers de France. Douche, menu à 17 euros, écoute et bonne humeur, c'est la promesse que le couple essaye de tenir tous les soirs. Mais face à la crise, pour attirer plus de clients, ils misent désormais sur une application dédiée exclusivement aux chauffeurs routiers.
Sur l’aire Cœur des Hauts-de-France, Meg s’apprête à accueillir 10 000 voyageurs en une seule journée. Elle pourra compter sur l’expérience de Corinne, 42 ans de service, qui s’apprête à tirer sa révérence.
Enfin, Romain et Thomas, deux photographes passionnés, arpentent l’A1 comme d’autres explorent une ville, à la recherche de la beauté cachée du bitume.