17:30 L'invité de "C dans l'air"
Salhia Brakhlia reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 20 novembre 2025, Salhia Brakhlia reçoit Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro.
L'administration Trump aurait préparé un plan de paix en 28 points, et indiqué à Volodymyr Zelensky que cet accord "va dans l’intérêt de l’Ukraine". Ce plan révélé par le média américain Axios demanderait à l’Ukraine et son président Volodymyr Zelensky de céder plusieurs territoires à la Russie, en échange d’une "garantie de sécurité américaine" pour Kiev et l’Europe.
Parmi ces territoires : le Donbass, désormais largement contrôlé par les troupes russes. Une information confirmée par un haut responsable proche du dossier à l’AFP. La proposition inclut la "reconnaissance de (l’annexion de) la Crimée et d’autres régions prises par la Russie" et "la réduction de l’armée à 400.000 personnes", a-t-il indiqué. Selon un responsable américain, la Maison-Blanche estime qu’il "est dans l’intérêt de l’Ukraine de conclure un accord dès maintenant".
Un plan de paix...Et la France qui se prépare en cas de guerre. C'est le sens des propos tenus hier par le chef d'Etat-major des Armées Fabien Mandon, devant les maires de France réunis en congrès. Selon lui, le pays doit se préparer à perdre des soldats dans de futures guerres. "On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou. Ce qu'il nous manque, et c'est là où vous avez un rôle majeur, c'est la force d'âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l'on est", a-t-il dit lors d'un discours. "Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque. Il faut en parler dans vos communes", a-t-il encore ajouté à destination des édiles.
Isabelle Lasserre analysera avec nous le contenu du plan de paix pour l'Ukraine. Elle reviendra également avec nous sur la signature d'un accord entre la France et l'Ukraine lundi, comprenant l'achat de 100 Rafale. Elle évoquera aussi sur les propos du chef d'Etat-major des Armées hier, devant les maires de France.
17:45 "C dans l'air"
Salhia Brakhlia décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.
Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.
Soazig Quemener, rédactrice en chef de La Tribune Dimanche.
Dominique Seux, éditorialiste aux Echos et sur France Inter.
Le thème de l'émission :
Taxe foncière : une hausse qui tombe mal
Une mesure qui fait l’unanimité contre elle. Le ministère de l’Économie a annoncé une hausse de la taxe foncière pour 7,4 millions de logements en 2026. "C'est une question d'efficacité et d'équité de l’impôt : que chacun paie selon le type de logement qu'il détient", justifie la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. C'est autant de propriétaires qui pourraient voir leur impôt augmenter.
Le calcul de cette taxe dépend de la taille du logement, mais aussi de six "éléments de conforts" listés par l’administration, comme l’eau courante ou la présence d’une baignoire ou d’une douche. Cette annonce a suscité un tollé politique général, du Rassemblement national (RN) au Parti socialiste. "C'est un coup dans le dos porté aux propriétaires français", a dénoncé Jordan Bardella. De vives critiques émergent également au sein du camp gouvernemental, Prisca Thevenot, députée LREM des Hauts-de-Seine, se disant "opposée" à cette hausse.
Face à la levée de boucliers, le gouvernement a ouvert mercredi la porte à un possible abandon de la mesure. "On se réserve le droit d'interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois lors d'un point d’étape", a déclaré Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement. Pour rappel, en dix ans, de 2014 à 2024, la taxe foncière a augmenté de 37,3%. C’est deux fois plus que l’inflation.
Face à une dégradation financière sans précédent, les départements français multiplient les coupes budgétaires. François Sauvadet, président de l’association Départements de France (ADF), a réclamé à l’État un fonds de soutien de 600 millions d’euros. "54 départements sont en situation de quasi-faillite", a-t-il alerté, avant d’ajouter : "la situation financière des départements continue de se dégrader à vitesse grand V. Cette situation est intenable".
Pour les associations, la crise économique profonde se fait également ressentir. En octobre dernier, elles s’étaient mobilisées dans 70 villes en France pour tirer la sonnette d’alarme et réclamer aux pouvoirs publics de les préserver des coupes budgétaires. Selon la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), 25% des associations risquent de disparaître en 2025.
Une nouvelle hausse de la taxe foncière, à quel prix ? Comment 54 départements se sont-ils retrouvés en situation de "quasi-faillite" ? Pourquoi de nombreuses associations françaises sont-elles aujourd’hui en grande difficulté financière ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.


































