17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 27 novembre 2025, Caroline Roux reçoit Pierre Gastineau, journaliste, grand reporter pour le média d’investigation sur le renseignement « Intelligence Online ». Il publie, avec Antoine Izambard, « Les Espions du président », aux éditions Albin Michel.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Dans « Les Espions du président », les auteurs décrivent l'intérêt particulier d’Emmanuel Macron pour les services secrets. Un président qui a accordé beaucoup de moyens aux renseignements, et s’est personnellement impliqué dans des opérations clandestines. Des opérations d’ampleur, dans un contexte de guerre sur le sol européen, en Ukraine, mais aussi d’une succession de revers pour la France, affaiblie en Afrique. Des « guerres de l’ombre », qui ont lieu aussi en France, à base de désinformation, tentatives d’assassinats, prédation économique.
Pierre Gastineau nous livrera les révélations de son livre, très fourni en documents confidentiels et témoignages inédits, sur les services secrets français, sous la présidence Macron. Il réagira aussi à l'arrestation de trois personnes, mises en examen à Paris, pour "intelligence avec une puissance étrangère", pour des soupçons d'espionnage et d’ingérence au profit de la Russie. Parmi elles, la fondatrice franco-russe de l’association SOS Donbass.
Les experts invités :
Général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN.
Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro, ancienne correspondante en Russie.
Marie Jégo, journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou.
Étienne Girard, rédacteur en chef du service société de L’Express.
Le thème de l'émission :
Ces Russes qui nous espionnent...
Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l’instauration d’un nouveau « service national » volontaire, en remplacement du service national universel (SNU). Il sera lancé progressivement à partir de l'été 2026. Ouvert aux jeunes de plus de 18 ans, il sera « purement militaire » et durera 10 mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée) pour « répondre aux besoins des armées ».
« Dans ce monde incertain où la force prime sur le droit et la guerre se conjugue au présent, notre nation n'a le droit ni à la peur ni à la panique ni à l’impréparation ni à la division », a affirmé le président de la République. « La peur, au demeurant, n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter, c'est de s'y préparer », a-t-il ajouté.
Le chef de l’État a tenu à rassurer les Français en affirmant que ce nouveau service national se déroulerait « exclusivement sur le territoire national ». Il avait pris les devants, affirmant dès mardi sur RTL qu'il ne s'agit pas « d'envoyer nos jeunes en Ukraine ».
Le lancement de ce nouveau dispositif survient au moment où plusieurs pays européens ont déjà relancé un service militaire, et ce alors qu’« on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie ces dernières années », a reconnu le chef de l’État mardi, admettant une « confrontation » sous la forme de « guerre hybride » menée en Europe, y compris en France.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les actes de sabotage, de cyberattaques, de désinformation, d’ingérence dans des processus électoraux, de pressions économiques et d’espionnage s’intensifient sur le Continent européen. Dans l’Hexagone, ces derniers jours, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie. Parallèlement, les états-majors travaillent sur différents scénarios, notamment sur des points stratégiques vulnérables dans les pays baltes, où se multiplient depuis des semaines les incursions de drones et les violations de l’espace aérien. Le 6 novembre dernier, l’Institut Montaigne a rédigé une note indiquant que « la Russie cherchera dans les années à venir à tester la solidité de l’article 5 de l’OTAN et de l’architecture de la sécurité euro-atlantique, au moyen d’une agression à l’encontre des pays baltes — membres à la fois de l’OTAN et de l’UE ».
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.
































