“Cash Investigation” s'intéresse à la fraude sociale des entreprises le 22 mars sur France 2

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 1 mars 2016 3169
“Cash Investigation” s'intéresse à la fraude sociale des entreprises le 22 mars sur France 2

Pour ce nouveau numéro, diffusé mardi 22 mars à 20:55 sur France 2, “Cash Investigation” s’est intéressé à la fraude sociale des entreprises. Elise Lucet et les journalistes de Cash Investigation vont vous faire découvrir « l’évasion sociale » ou la délocalisation près de chez vous.

Originaires du Portugal, de Roumanie ou bien de Pologne, ils font le bonheur de nos entreprises du BTP ou de l’agroalimentaire car ils coûtent beaucoup moins cher que les salariés français. On les appelle les travailleurs détachés. Aujourd’hui, on en compte 230 000 sur le sol français. Mais bien souvent ils ne seraient pas assez « low cost » pour certains patrons qui n’hésiteraient pas à frauder, imposant des salaires au rabais et des horaires de forçat, ou pire encore, qui ne les déclareraient pas. Il y aurait 300.000 détachés illégaux.

Les journalistes de Cash Investigation ont enquêté sur cette fraude qui coûterait à notre système de protection sociale près de 400 millions d’euros.

A Dunkerque, sur l’un des plus gros chantiers français piloté par EDF, Sophie Le Gall a recueilli des témoignages accablants, ceux d’ouvriers roumains, embauchés par un sous-traitant italien. Ils travaillaient plus de 56 heures par semaine pour un salaire inférieur au SMIC. Une pratique totalement illégale. Certains affirment même que leur employeur leur aurait demandé d’enfreindre les règles de sécurité au péril de leur vie.

Cash Investigation a aussi enquêté sur la multinationale du détachement frauduleux. Une agence d’intérim européenne du nom d’Atlanco. Parmi ses clients, des mastodontes comme le groupe Bouygues.

Basée en Irlande, dirigée par un mystérieux homme d’affaires, Atlanco fournissait des intérimaires polonais ou portugais à des entreprises françaises et affirmait déclarer leurs cotisations à Chypre. En réalité ce sont des millions d’euros de cotisations sociales qui sont partis en fumée et des milliers de salariés qui ont été bernés.

Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation sont partis sur les traces des nouveaux forçats de la route et vous révèlent les conditions de travail indignes des chauffeurs de poids-lourds des pays de l’Est. Pour gagner un salaire de 237 euros brut par mois, ils passent 9 semaines loin de chez eux dormant la plupart du temps dans leur camion. Et le plus incroyable, leur employeur n’est autre qu’une filiale d’une entreprise publique bien connue : la SNCF.

Dernière modification le mardi, 01 mars 2016 23:05
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