“Gloria” : Cécile Bois évoque la nouvelle série de TF1 à découvrir le 18 mars

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 24 février 2021 3150
“Gloria” : Cécile Bois évoque la nouvelle série de TF1 à découvrir le 18 mars

Thriller psychologique en six épisodes, «Gloria » suit le quotidien d’une mère de famille dont l’existence vole en éclats suite à la disparition soudaine de son mari. Cécile Bois («Tu vivras ma fille») interprète cette femme qui s’évertue à connaître la vérité envers et contre tous. A découvrir chaque jeudi soir sur TF1 à partir du 18 mars.

Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce projet ?

Dès que j’ai eu les scénarios en main, j’ai été happée par l’histoire. J’aimais qu’il s’agisse d’un combat de femmes. J’en ai défendu beaucoup mais cette fois-ci il était plus confidentiel, plus intime. L’histoire était assez solide pour qu’à la fin de chaque épisode, j’ai vraiment envie de connaître la suite. J’ai été bien baladée ! De plus, je savais que Gloria serait bien produit. J’avais croisé Iris Bucher, la productrice, il y a deux ans, et elle m’avait confié penser à moi pour ce rôle qu’elle était en train de développer. J’avais apprécié ses précédentes productions (notamment la série Disparue) et j’avais aussi prêté ma voix à Victor Hugo, ennemi d’état.

Comment décririez-vous Gloria ?

Plutôt gâtée par la vie, elle n’a jamais manqué de rien. Mariée à un homme qu’elle aime, passionnée par son métier d’avocate, elle a trois beaux enfants et la maison sublime dont elle rêvait dans un village où elle est appréciée. Elle mène une existence paisible jusqu’à ce que son mari disparaisse dans des circonstances énigmatiques. Gloria va être confrontée à des réalités effarantes. Forte malgré elle, elle puise dans des ressources insoupçonnables pour trouver la vérité et l’affronter. Elle va de déboire en déboire. Plus la vérité s’approche, plus il lui est compliqué d’y faire face.

Comment se prépare-t-on à interpréter un personnage confronté à une situation aussi extrême ?

Quand j’ai commencé le tournage de Gloria, un mois seulement après celui de Candice Renoir, j’étais assez fatiguée. Je misais sur cet état qui permet de moins résister à la pudeur. Le cahier des charges de Julien Colonna, le réalisateur, était très précis. J’ai fait un travail en amont très technique où j’ai noté scène après scène, le niveau émotionnel dans lequel mon personnage évoluait. J’ai suivi les indications de Julien, accepté de lui faire confiance et d’avancer. Mais j’ai malgré tout gardé cette bible jusqu’à la fin car elle me permettait d’avoir un résumé très précis de l’état d’esprit de Gloria. Confrontée à une adversité de tous les instants, elle est dans un état de stress permanent. Elle se prend la vérité de plein fouet. Elle doit l’accepter, la surmonter et ainsi de suite à chaque nouvelle découverte.

Que vous inspire cette histoire ?

J’espère que je n’aurais jamais à traverser des événements pareils ! Les gens qui sont dans la panade attirent, malgré eux, de nouveaux ennuis. Quelqu’un dans une telle détresse fait souvent fuir les gens. Dès qu’une personne est attaquée ou accusée, on a tendance à croire le mal plutôt qu’à imaginer le bien. La série Gloria l’illustre parfaitement.

Connaissiez-vous Barbara Schulz ?

Nous avions eu l’occasion de nous rencontrer à nos débuts. Barbara a une belle carrière, un parcours très différent du mien. C’est une personnalité riche. Elle a du talent également pour d’autres disciplines : l’écriture, la réalisation... Elle a beaucoup d’idées. C’est une hyperactive. Je suis tout le contraire ! J’étais ravie de pouvoir partager cette série avec elle.

Vous partagez également de nombreuses scènes avec Joey Starr. Comment s’est passée votre collaboration ?

A l’image des autres comédiens de ce film, nous évoluons dans des univers très différents. J’avais une certaine appréhension. J’y suis allée à la fois avec humilité et retenue. C’est un homme assez timide et pudique mais qui a une force animale fascinante. Il m’a acceptée dans son univers et je lui ai ouvert le mien. Ça a été très enrichissant de travailler avec lui. Je n’ai pas été déçue !
J’étais extrêmement heureuse de retrouver Bernard Le Coq, qui interprète mon beau-père, avec qui j’avais déjà travaillé deux fois. C’est un camarade talentueux, avec qui tout est facile.
J’ai fait deux découvertes, à la fois amicales et professionnelles. La première avec Malik Zidi qui évolue lui aussi dans un univers très différent du mien, beaucoup plus confidentiel. J’ai vraiment été percutée par sa personnalité et son talent. Quant à Nicole Calfan, elle m’a totalement séduite. Nous avons eu l’occasion de nous découvrir et de passer du temps ensemble. Encore aujourd’hui, on s’écrit presque tous jours !

Quel souvenir gardez-vous de ce tournage en deux temps à cause de la crise sanitaire ?

C’est un peu particulier. Je suis tombée malade juste après la coupure. Quand j’ai recommencé en juillet, je n’étais pas encore tout à fait guérie. C’était un tournage dense et intense. Je suis persuadée que je vais m’en souvenir toute ma vie. Comme dans tout souvenir marquant, j’ai vécu des émotions très fortes qui m’ont beaucoup servi pour mon personnage.

Gardez-vous à l’esprit le tournage d’une scène en particulier ?

J’ai en tête celle où nous étions tous réunis dans la nuit et qui s’est terminée au petit matin. Le mari de Gloria vient de disparaître. Tout le monde vient chez elle et parle dans son dos quand elle s’absente coucher ses filles. Cette séquence annonce combien les relations familiales vont être tendues et dessine tous les personnages. Je me souviens aussi de la scène tournée en plein été sur la plage où je devais crier. C'était ttrès agréable car c'était au petit matin, il n'y avait personne. Il faisait frais alors que l'on était en été et que l'on traversait la canicule en col roulé, écharpe et bonnet !
Je garde également en mémoire un fou rire avec Mathieu Madénian quand il passe la tondeuse avec son accent et son air benêt. Je découvrais son personnage pour la première fois. En l’espace de deux secondes, je suis passée de Gloria à Cécile en explosant de rire et en me disant : « S’il le joue comme ça, je ne vais jamais tenir ! » Cela nous a permis de bâtir une belle complicité qui nous a plongés directement dans la connivence de nos personnages.

Quels sont vos projets ?

Mis à part la coupure entre les deux parties du tournage où je me suis soignée de la maladie, je n’ai pas arrêté de travailler depuis presque deux ans. Je suis en train de finir la saison de Candice Renoir sur les rotules. Il reste un mois et demi de tournage. Mon projet immédiat est donc de me refaire une santé, de respirer, de profiter de mes enfants et de retrouver les gens que j’aime.

Propos recueillis par Karelle Bourgueil, TF1.

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