
Lille s'est qualifié pour sa première finale de Coupe de France (depuis 1955) aux dépens de Nice (2-0). Comme une performance n’arrive jamais seule, le 29 mai, le leader actuel du championnat fêtera peut-être son 3e titre en Ligue 1, un titre que l’équipe n’a pas décroché depuis 1954. Respectivement 56 et 57 ans sans trophée ou palmarès à faire envier. Mais Lille ne doit pas crier victoire trop vite, car il devra pallier une absence de taille pour au moins trois semaines, celle de Florent Balmont, blessé lors du match contre Nice. Pierre angulaire du milieu de terrain lillois qu'il compose avec Rio Mavuba et Yohan Cabaye, Balmont va terriblement manquer au LOSC.
Le PSG, en battant Angers (3-1), a confirmé sa réputation et tentera de conserver le trophée dont il est tenant, dans une compétition devenue sa spécialité. Face au LOSC, le PSG participera à sa huitième finale de coupe depuis 2000. Des sept précédentes, les Parisiens en ont remporté quatre : trois Coupe de France et une Coupe de la Ligue. Comment cette équipe peut-elle avoir un tel palmarès ? Pour beaucoup, Paris serait, d’une manière ou d’une autre, favorisé au tirage. Cette année par exemple, pour atteindre la finale de la Coupe de France, le PSG n’a affronté qu’une seule équipe de Ligue 1 : Lens. Ensuite, elle a affronté Agen, Martigues, Le Mans … avant de tomber en demi-finale sur Angers, la seule équipe étrangère à la Ligue 1 du dernier carré ! Mais au-delà des aléas liés au tirage au sort, force est de constater que Paris, contrairement à beaucoup d’équipes de Ligue 1, ne sous-estime pas la coupe et se donne, à chaque fois, corps et âme pour remporter cette épreuve prestigieuse.
Remporter la Coupe n’est pas le seul enjeu de ce match. En effet, la vraie question qui entoure cette finale réside sur l'attitude de l'équipe perdante face à ses prochaines échéances, à savoir la course au titre en championnat et une qualification "lucrative" à la Ligue des Champions.
Le coup d'envoi de la rencontre sera donné à 20:45, les commentaires seront assurés par Fabien Lévêque, Xavier Gravelaine et Daniel Lauclair.